18 min

conte érotique : celle de l'hôtel Amour (complet‪)‬ Le Son du Désir podcast érotique

    • Sexualité

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Celle de l’hôtel Amour

 

Les hôtels portent  souvent des noms trompeurs. Quiconque se rend au Palace de Montmartre constatera  sans peine que cet établissement n’a non seulement  rien de luxueux, mais   qu’il ne se situe pas non plus dans le quartier  qu’il évoque. L’hôtel Première Classe, lui ; au contraire de ce qu’il annonce,  donne   vraiment dans la seconde zone. Mention  spéciale au New Hotel  qui affiche une enseigne  qui prône la modernité tandis que  sa décoration est restée visiblement inchangée depuis les années 1960. L’Hôtel de la Tour Eiffel n’est pas  planté au pied de l’édifice qu’il s’approprie.   Le Royal Wagram, la Villa des Princes, l’Hôtel Trianon de Vincennes… ceux-là semblent s’être inventés un passé plus glorieux,  une  histoire plus noble que démentent   leurs modestes intérieurs très ordinaires . Aussi, aurait t on  pu croire que l’Hôtel Amour pouvait appartenir  à  cette famille de marchands de sommeil bonimenteurs. Mais  pour  y avoir passé de nombreux après-midis, je peux affirmer qu’il n’en est rien.  A l'hotel Amour, on y baise, et fort agréablement . . 

 

J’avais découvert son petit bâtiment niché dans une ruelle du 9e arrondissements de Paris à la faveur d’une promenade en solitaire. Le néon de l’enseigne éclairant sa  façade avait attiré l’objectif de mon appareil photo, et je m’étais promis d’y pénétrer un jour, en agréable compagnie. J’avais ensuite publié la photo que j’avais prise sur mon compte  Instagram. Quand l’une de mes anciennes amoureuses   avait posté quasiment la même , j’y avais vu un signe. C’était avec elle que je me devais de découvrir  l’une des chambres de cet  hôtel. L’endroit m’intriguait : il me fallait saisir  au plus vite l’occasion de resserrer  un  contact  quelque peu distendu,   de renouer plus sérieusement les liens épisodiques  que j’entretenais  au téléphone avec Amalia  une demoiselle au tempérament dangereusement inflammable. Je m’étais souvenu  que la date de  son anniversaire arrivait  bientôt, je lui proposai donc  de le célébrer ensemble.  Il n’existait pas de lieu plus approprié que Le restaurant de l’Hôtel Amour pour cela .  . Après bien des atermoiements, ma fougueuse camarade accepta de m’y rejoindre  et nous nous revîmes enfin.

 

Je ne l’avais pas vue depuis près de trois ans. Pendant tout ce temps, j’avais cru la croiser  des dizaines de fois dans la rue, trompé par l’allure d’autres femmes qui, je le croyais,  lui ressemblaient. Elle s’était invitée très souvent dans mes rêves et mêmes dans quelques cauchemars. Dans quoique  ce soit que j’entreprenais  elle était là.  De même, dans bien des jouissances que j’avais connues , seul ou accompagné, Amalia n’avait cessé d’être à mes côtés. Quand je pensais à elle, me revenait invariablement cette phrase : « tu me fais encore plus ké-blo que ma Nintendo ».Il s’agissait des paroles d’une chanson écrite   par un de nos amis communs. Cela résumait parfaitement  ce que je ressentais pour elle : elle me faisait perdre la tête.

 

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J’avais découvert son petit bâtiment niché dans une ruelle du 9e arrondissements de Paris à la faveur d’une promenade en solitaire. Le néon de l’enseigne éclairant sa  façade avait attiré l’objectif de mon appareil photo, et je m’étais promis d’y pénétrer un jour, en agréable compagnie. J’avais ensuite publié la photo que j’avais prise sur mon compte  Instagram. Quand l’une de mes anciennes amoureuses   avait posté quasiment la même , j’y avais vu un signe. C’était avec elle que je me devais de découvrir  l’une des chambres de cet  hôtel. L’endroit m’intriguait : il me fallait saisir  au plus vite l’occasion de resserrer  un  contact  quelque peu distendu,   de renouer plus sérieusement les liens épisodiques  que j’entretenais  au téléphone avec Amalia  une demoiselle au tempérament dangereusement inflammable. Je m’étais souvenu  que la date de  son anniversaire arrivait  bientôt, je lui proposai donc  de le célébrer ensemble.  Il n’existait pas de lieu plus approprié que Le restaurant de l’Hôtel Amour pour cela .  . Après bien des atermoiements, ma fougueuse camarade accepta de m’y rejoindre  et nous nous revîmes enfin.

 

Je ne l’avais pas vue depuis près de trois ans. Pendant tout ce temps, j’avais cru la croiser  des dizaines de fois dans la rue, trompé par l’allure d’autres femmes qui, je le croyais,  lui ressemblaient. Elle s’était invitée très souvent dans mes rêves et mêmes dans quelques cauchemars. Dans quoique  ce soit que j’entreprenais  elle était là.  De même, dans bien des jouissances que j’avais connues , seul ou accompagné, Amalia n’avait cessé d’être à mes côtés. Quand je pensais à elle, me revenait invariablement cette phrase : « tu me fais encore plus ké-blo que ma Nintendo ».Il s’agissait des paroles d’une chanson écrite   par un de nos amis communs. Cela résumait parfaitement  ce que je ressentais pour elle : elle me faisait perdre la tête.

 

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