"En corps..!‪"‬ BŌNi

En décembre 2015, l’institut de sondages IFOP sort la 1ère grande enquête internationale sur le plaisir féminin. 8 000 femmes de France, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, États-Unis et Canada sont interrogées. Résultat : 49% des Françaises admettent avoir « assez régulièrement » des difficultés , à atteindre l’orgasme, soit le niveau le plus élevé de tous les pays cités ! Triste 1ère place.. ! 

On parle donc anorgasmie avec notre invitée du jour, Aurélie.

Ecoutons son témoignage. 

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Au regard des résultats de l’étude, IFOP avance que la singularité des Françaises tiendrait au fait qu’elles pratiquent moins souvent les techniques permettant en général aux femmes de jouir plus facilement comme la masturbation. Il semblerait, en France plus qu’ailleurs, que l’accès des femmes à l’orgasme semble freiné par une sexualité de couple encore trop « phallocentrée » : les pratiques sexuelles réalisées le plus fréquemment (ex : pénétration vaginale) n’étant pas celles qui favorisent le plus aisément l’orgasme féminin. 

 

Info en + : En février 2019, soit 4 ans plus tard, près de huit Françaises sur dix (78%) sexuellement actives admettent avoir déjà eu des difficultés à jouir.  

Cet épisode est rare. Je crois que c’est le seul pendant lequel j’ai assisté en direct à l’évolution de l’invitée. Evolution de sa pensée. Evolution d’une réflexion sur elle-même. Mélanie m’a rappelé ces mots de Catherine Blanc, psychanalyste et sexologue :« La capacité à « comprendre » ce que l’on joue ou rejoue, le plus souvent bien inconsciemment, dans le lien à l’autre et le regard sur soi-même dont la forme que prend notre sexualité est une expression [de notre liberté sexuelle].

Répondre au désir de l’autre pour lui plaire, pour l’attacher à soi. Attendre de l’autre qu’il nous révèle, qu’il nous rassure. Contrôler l’autre, le posséder, le nourrir pour asseoir son pouvoir. S’exhiber, se cacher. Se conformer à l’idée que l’on se fait de ce que l’on attend de soi, à l’image de ses référents [ … ] Voilà quelques incontournables de la condition d’humain.

Gagner en autonomie vis-à-vis de soi-même, c’est s’autoriser à ne pas être dupe de ses mécanismes présents en chacun de nous qui sont l’expression de notre évolution psychique pour peu à peu ouvrir ses possibilités et se sentir légitime et en paix dans sa sexualité. »

Merci, Mélanie, pour ce témoignage profond. J’ai aimé ce qui est caché derrière…

La domination/soumission sexuelle est l’un des trois aspects du BDSM. Pour ce qui est de la soumission plus précisément, il s’agit d’un jeu de comportements et de désirs dans lequel une personne souhaite être dominée par une autre dans un but érotique et sexuel.

Le jeu excitant pour le duo dominants/soumis est donc un échange mutuellement consenti, basé sur la confiance, la communication et un respect total dans lequel les partenaires peuvent s'explorer émotionnellement à travers leur sexualité. C’est une manière pour les soumis de s’abandonner à l’autre avec un seul but : le plaisir.

C’est en tout cas le choix de notre invitée du jour Arlette, mieux qu’Anastasia Steele. Ecoutons son témoignage. 

Soyons clairs d’entrée : la pratique du libertinage reste marginale. Bien qu’elle progresse au fur et à mesure des études (2% en 92, 5% en 2014 et sans doute plus aujourd’hui), c’est loin d’être le lot de tous les couples. Pourtant, le fait que les femmes revendiquent de plus en plus haut et fort le droit d’être actrices de leur sexualité s’observe aussi dans l’évolution des pratiques libertines. La sexualité dans un cadre conjugal classique laisse parfois la place à l’introduction d’un ou plusieurs partenaires dans la vie sexuelle du couple.

Certaines femmes célibataires adoptent également ces formes de sexualité de groupe pour développer une vie érotique plus variée. C’est le cas de notre invitée du jour, Jessica. Écoutons son témoignage. 

Il paraît qu'il n'y a pas de recette unique pour réussir son couple. Il paraît que le polyamour - terme apparu dans les années 90 - séduit environ 2% de la population. Cette vie affective aux amours plurielles, simultanées, libres et honnêtement partagée exprime une nouvelle vision de l'amour, un meilleur équilibre et une nouvelle forme d'épanouissement pour les concernés. Si l'exclusivité n'est plus de mise, le plaisir reste toujours au cœur des débats... et des ébats. Voyons ce qu'en dit notre invitée du jour, Ness.

On a tendance à l’oublier parfois mais les zones érogènes sont multiples et les parties génitales n’ont pas le monopole de la jouissance. Certaines comme mon invitée du jour l’ont compris pour leur plus grand plaisir en découvrant l’orgasme des seins. Si ce plaisir charnel est insoupçonné de beaucoup d’entre nous, les scientifiques s’y intéressent depuis longtemps. En 2011, par exemple, des chercheurs américains ont découvert que la stimulation des mamelons active la même zone du cerveau que le fait de stimuler le clitoris ou le vagin.

A quoi ressemble l’orgasme mammaire ? Comment y parvenir ? Comment le vit-on ? 

Je te propose d’en savoir plus avec notre nouvelle invitée Noelly.

Bonne écoute !BŌNi