9 épisodes

Avec La Bande Originale, Grazia explore le cinéma français le temps du Festival de Cannes 2019.

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    • Culture et société
    • 3,2 • 48 notes

Avec La Bande Originale, Grazia explore le cinéma français le temps du Festival de Cannes 2019.

    Virginie Efira : "J’attends d’un metteur en scène un échange perpétuel"

    Virginie Efira : "J’attends d’un metteur en scène un échange perpétuel"

    On l’avait adorée dans Victoria, de Justine Triet, en 2016. Virginie Efira retrouve la réalisatrice pour Sybil, dans lequel elle incarne une psychanalyste qui se sert de la vie de l’une de ses patientes (Adèle Exarchopoulos) pour nourrir l’écriture de son roman. Un film différent, dans son thème, son propos, comme sa création : "Il y avait dans Sybil un cadre encore plus affirmé de réalisation, qui m’a permis de trouver un espace de liberté."

    Dans ce nouvel épisode, Virginie Efira aborde aussi la façon dont elle a travaillé son personnage, ainsi que celui de nonne possédée par Jésus dans Benedetta, le prochain film de Paul Verhoeven. Et parle de sa carrière d’actrice, de savoir préserver sa vie personnelle tout en enchaînant les tournages, et d’avoir commencé "tard" dans le cinéma : "J’ai longtemps cru que c’était quelque chose en moins, j’en avais honte. Puis j’ai dépassé cela. Et je crois que Justine Triet aime cela aussi chez moi : ça produit une identité."

    • 16 min
    Philippe Katerine : "Je préfère être en manque qu’enseveli"

    Philippe Katerine : "Je préfère être en manque qu’enseveli"

    C’est l’histoire de Jerem, rappeur - loser, qui s’installe chez sa grand-mère pour composer son disque, et se laisse convaincre d’acheter un réfrigérateur intelligent, prénommé Yves. Sur papier, le pitch du troisième film de Benoît Forgeard (Gaz de France) commande déjà de laisser place au rire, au surréel, sinon au délire. Un univers parfait pour Philippe Katerine, qui y interprète le manager de Jerem.

    Avec nous, il revient sur son nouveau statut d’acteur populaire et de son César du meilleur second rôle masculin pour Le Grand Bain, qui a fait "surtout plaisir à sa maman". Ainsi que sur son travail de préparation pour Yves ; si c’est lui qui a eu l’idée de coller un manteau de fourrure sur le dos de son personnage, il s’est remis à Benoît Forgeard pour travailler son rôle : "on a fait des soirées où l’on écoutait du rap, en présence de frigos." A découvrir à la fraîche, dans toutes les salles le 26 juin.

    • 26 min
    Rebecca Zlotowski : "Ce qui m’intéresse chez Zahia, c’est son courage sexuel"

    Rebecca Zlotowski : "Ce qui m’intéresse chez Zahia, c’est son courage sexuel"

    C’était un pari risqué : caster, dans le rôle principal d’Une Fille facile, celle qui fut au cœur de "l’affaire Zahia" en 2010. "C’est vrai qu’il y avait une frilosité au moment du casting, se souvient la réalisatrice Rebecca Zlotowski. On me disait : pourquoi tu ne fais pas jouer le personnage par une actrice, plutôt ?" Or, Zahia Dehar en impose dans le rôle de Sofia, jeune femme séduisant des hommes riches le temps d’un été cannois, sous le regard de sa jeune cousine de 16 ans, Naïma. Parce que la caméra de Rebecca Zlotowski l’observe, la respecte, et laisse entendre sa voix.

    "J’ai grandi dans l’idée il fallait gommer une certaine forme de féminité pour être crédible. Zahia ne s’embarrasse pas de ça. Elle est dans l’ultra sexualisation, l’uber féminité. Mais elle connaît ces codes, et sait en jouer." Une fille facile a été tourné à Cannes hors festival et Rebecca Zlotowski a su parfaitement rendre son côté solaire et cliquant à la fois : "je voulais une ville où il y avait des yachts, et des pizzeria."

    • 10 min
    Camélia Jordana : "Grâce au cinéma, j’ai trouvé ma place sur scène"

    Camélia Jordana : "Grâce au cinéma, j’ai trouvé ma place sur scène"

    Pour elle, musique et cinéma sont liés. Il y a deux ans, Camélia Jordana était conviée à chanter lors de la soirée d’anniversaire des 70 ans du festival de Cannes. Cette année, elle a interprété Volver, un soir, devant Penelope Cruz et Pedro Almodovar. Mais si Camélia Jordana est à Cannes, c’est pour présenter Haut les filles, documentaire de François Armanet et Bayon, présenté en sélection officielle au Cinéma de la Plage. Un film qui retrace, via des images d’archives, de concerts et des interviews(Charlotte Gainsbourg,Vanessa Paradis, Brigitte Fontaine…) le rôle des femmes dans l’histoire musicale française, et la place qu’elles y occupent aujourd’hui : "on se rend vite compte que peu importe nos projets, ou notre succès, on se retrouve toutes à mener les mêmes combats", observe Camelia Jordana. Le cinéma, quant à lui, a changé son rapport aux concerts , en l’aidant à apprivoiser son image : "je sais que je chante mieux en sweat-shirts et baskets. Ce qui ne m’empêche pas de me sentir élégante."

    • 14 min
    Doria Tillier : "Le jeu d’acteur a quelque chose d’un peu abstrait"

    Doria Tillier : "Le jeu d’acteur a quelque chose d’un peu abstrait"

    On l’a découverte en miss météo sur Canal + en 2012, avant qu’elle ne décroche une nomination aux César, cinq ans plus tard, pour Monsieur et Madame Adelman, de Nicolas Bedos. Doria Tillier retrouve cette année le réalisateur à Cannes pour La Belle Epoque, présenté hors compétition, et présente aussi Yves, de Benoît Forgeard, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. Pour notre podcast, elle revient sur sa vocation d’actrice, ses modèles ("entre Elie Kakou et Julia Roberts"), et la "méthode Doria Tillier" : "faire une sorte de psychanalyse du personnage, qui me permet de mieux le comprendre, et de mieux l’interpréter".



    Si monter les marches n’a jamais fait partie de ses rêves d’enfant, elle se réjouit de présenter La Belle Epoque à Cannes, "une véritable célébration". Dans, Yves, elle persuade un rappeur-loser d’acquérir un réfrigérateur intelligent (nommé Yves, donc). "Benoît Forgeard a un univers décalé, très différent du mien. J’ai aimé m’abandonner à ce qu’il me disait de faire." Deux films qui devraient révéler tout son talent.

    • 26 min
    Céline Sciamma : "J’ai voulu parler d’amour, et de création"

    Céline Sciamma : "J’ai voulu parler d’amour, et de création"

    C’est l’un des chocs qui a frappé ce 72ème Festival de Cannes. Portrait de la jeune fille en feu raconte l’histoire, au XVIIIème siècle, de Marianne (Noémie Merlant), peintre venue réaliser un portrait destiné au futur époux de la jeune Héloïse (Adèle Haenel), qui refuse de se marier, et donc de poser. Les deux femmes vont se regarder, se défier, s’aimer. Le quatrième long-métrage de Céline Sciamma (Naissance des Pieuvres, Tomboy, Bande de Filles) est le grand film féministe qu’attendait le festival de Cannes, au discours sublimé par des images magnifiques, et un romantisme pur. "J’avais envie de faire un vrai film qui brise le coeur, une histoire d’amour dans tous ses possibles, et sur la longue résonance qu’elle persiste à avoir en nous." En montrant ses personnages transcender leur liaison dans un tableau, Céline Sciamma met en lumière la création féminine, ce qui rend son film plus moderne que jamais. Il se murmure déjà qu’il aurait de fortes chances de figurer au palmarès.

    • 11 min

Avis

3,2 sur 5
48 notes

48 notes

FloHabilka ,

Très sympa !!!

Cela permet de découvrir Cannes autrement si et les actrices/teurs ou réalisatrices/teurs autrement. C’est moins guindé, c’est cool !

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