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Israël - Hamas : la faute juridique et morale du procureur général de la CPI Chroniques (géo)politiques

    • Actualité : analyses

23 mai 2024 - Interview de Me Oudy Bloch - OJE / RadioJ
 
Le 21 mai 2024, le procureur général de la CPI a déclaré son intention de faire émettre des mandats d’arrêts internationaux contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant au mépris du principe de complémentarité de la CPI et ce alors que depuis le début du conflit, Israël :
-       a fait entrer plus de 500.000 tonnes de nourritures, d’eau, de matériel médical à Gaza ;
-       prévient les civils gazaouis des bombardements pour éviter le maximum de pertes civiles ;
-       évacue les zones de combats avant de s’y engager ;
-       et réduit ainsi le ratio combattant/civil tué à 1 pour 1, le taux le plus faible des conflits en zones urbaines dans un contexte où le Hamas se sert de sa population comme autant de boucliers civils.
 
Ce ratio était de 3 civils pour un combattant tué en Syrie et en Irak et la CPI n’a pas décerné un mandat d’arrêt international contre François Hollande ni contre Bashar el Assad.
 
En ignorant ces éléments pour mettre sur un même plan les dirigeants d’une démocratie qui se défend dans une guerre qu’on lui a déclaré et les dirigeants d’une organisation terroriste qui a spécifiquement assassiné, mutilé, violé, kidnappé des civils, le procureur de la CPI donne une prime au terrorisme. C’est indigne et immoral. C’est surtout dangereux pour la démocratie.

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23 mai 2024 - Interview de Me Oudy Bloch - OJE / RadioJ
 
Le 21 mai 2024, le procureur général de la CPI a déclaré son intention de faire émettre des mandats d’arrêts internationaux contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant au mépris du principe de complémentarité de la CPI et ce alors que depuis le début du conflit, Israël :
-       a fait entrer plus de 500.000 tonnes de nourritures, d’eau, de matériel médical à Gaza ;
-       prévient les civils gazaouis des bombardements pour éviter le maximum de pertes civiles ;
-       évacue les zones de combats avant de s’y engager ;
-       et réduit ainsi le ratio combattant/civil tué à 1 pour 1, le taux le plus faible des conflits en zones urbaines dans un contexte où le Hamas se sert de sa population comme autant de boucliers civils.
 
Ce ratio était de 3 civils pour un combattant tué en Syrie et en Irak et la CPI n’a pas décerné un mandat d’arrêt international contre François Hollande ni contre Bashar el Assad.
 
En ignorant ces éléments pour mettre sur un même plan les dirigeants d’une démocratie qui se défend dans une guerre qu’on lui a déclaré et les dirigeants d’une organisation terroriste qui a spécifiquement assassiné, mutilé, violé, kidnappé des civils, le procureur de la CPI donne une prime au terrorisme. C’est indigne et immoral. C’est surtout dangereux pour la démocratie.

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