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"J'ai hâte d'être libérée" : les dernières heures de Lydie, qui a fait le choix de l'euthanasie (REDIFF‪)‬ Sur le fil

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"J'ai hâte d'être libérée... c'est un choix de ma part" : Lydie Imhoff, hémiplégique en fauteuil roulant et malvoyante, a décidé à l'âge de 43 ans de faire un dernier voyage vers la Belgique, pour y bénéficier d'une aide active à mourir. Des dizaines de Français se rendent chaque année en Belgique dans ce but, car l'euthanasie y est légale depuis plus de 20 ans. La pratique y est aussi très encadrée et répondre à un certain nombre de conditions.
En 2023, la Convention citoyenne sur la fil de vie a appellé à légaliser l'euthanasie et le suicide assisté sous conditions.
Dans ce Sur le Fil vous écouterez Lydie Imhoff et deux journalistes de l'AFP à Bruxelles, Dimitri Korczak et Simon Wohlfahrt qui l'ont suivie jusqu'à ses derniers instants.

Note aux auditeurs
Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 27 février 2024.
Un projet de loi sur la fin de vie, voulu par le président français Emmanuel Macron, a été présenté depuis en Conseil des ministres. Il ouvre la possibilité très encadrée d'un suicide assisté, jugé tiède par certains et dangereux par d'autres. Le chef de l'Etat, qui a présenté les grandes lignes de ce projet en mars, se refuse à employer les mots euthanasie ou suicide assisté, préférant celui d'"aide à mourir". Toutefois, il s'agit bien de proposer à certains patients le moyen de suicider et, quand ils sont incapables d'accomplir le geste fatal, de le faire pour eux. Selon une version du texte remontant au mois de mars consultée par l'AFP, et qui pourrait avoir évolué depuis, l'aide à mourir sera réservée aux patients majeurs, nés en France ou résidant de longue date dans le pays, en mesure d'exprimer clairement leur volonté et victimes de souffrances physiques ou psychologiques intolérables et impossibles à traiter. Enfin, le pronostic vital devra être engagé à court ou moyen terme, une formulation qui laisse de fait une grande marge d'appréciation aux soignants. Les députés vont entamer fin mai l'examen du texte dans l'hémicycle, début d'un long trajet parlementaire qui pourrait prendre jusqu'à deux ans avant l'adoption d'une loi en bonne et due forme.
Réalisation : Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain : Jérémy Audouard, Dimitri Korczak, Simon Wohlfahrt
Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! 

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En 2023, la Convention citoyenne sur la fil de vie a appellé à légaliser l'euthanasie et le suicide assisté sous conditions.
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Note aux auditeurs
Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 27 février 2024.
Un projet de loi sur la fin de vie, voulu par le président français Emmanuel Macron, a été présenté depuis en Conseil des ministres. Il ouvre la possibilité très encadrée d'un suicide assisté, jugé tiède par certains et dangereux par d'autres. Le chef de l'Etat, qui a présenté les grandes lignes de ce projet en mars, se refuse à employer les mots euthanasie ou suicide assisté, préférant celui d'"aide à mourir". Toutefois, il s'agit bien de proposer à certains patients le moyen de suicider et, quand ils sont incapables d'accomplir le geste fatal, de le faire pour eux. Selon une version du texte remontant au mois de mars consultée par l'AFP, et qui pourrait avoir évolué depuis, l'aide à mourir sera réservée aux patients majeurs, nés en France ou résidant de longue date dans le pays, en mesure d'exprimer clairement leur volonté et victimes de souffrances physiques ou psychologiques intolérables et impossibles à traiter. Enfin, le pronostic vital devra être engagé à court ou moyen terme, une formulation qui laisse de fait une grande marge d'appréciation aux soignants. Les députés vont entamer fin mai l'examen du texte dans l'hémicycle, début d'un long trajet parlementaire qui pourrait prendre jusqu'à deux ans avant l'adoption d'une loi en bonne et due forme.
Réalisation : Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain : Jérémy Audouard, Dimitri Korczak, Simon Wohlfahrt
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