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K Records Enlarge Your Music !
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- Musique
L’histoire de K Records est lié à celle de Calvin Johnson, son fondateur. Il fait ses débuts comme bénévole à 15 ans à KAOS-FM, une radio étudiante d’Olympia dans l’état de Washington, non loin de Seattle. C’est dans ces studios que Nirvana fera ses débuts sur les ondes, en 87 et que le mouvement riot grrrl naitra. Il contribuera aussi à créer le fanzine Sub Pop qui deviendra le label que l’on connaît.
En 1982, Calvin croise la route de Ian MacKaye, frontman de Fugazi et décide avec deux autres bénévoles de la radio de créer un groupe. Beat Happening est né. Le groupe enregistre son premier EP « Three Tea Breakfast ». Dans le but de le distribuer, adepte du do it yourself et avec l’aide de KAOS-FM, il lance son propre label, K Records. Sa cuisine se transforme en usine de cassettes et il peut ainsi promouvoir la scène locale et son propre groupe Beat Happening. Leur single Our Secret/What’s Important deviendra en 84, la première sortie vinyle du label.
K Records n’étant plus gérable à domicile. Il embauche, en 86, Candice Pedersen, une camarade de fac. Elle est chargée de gérer l’envoi des cassettes par la poste et de rédiger une newsletter pour les 2000 fidèles du jeune label. L’antenne de KAOS-FM sert de vitrine publicitaire et Rough Trade accepte de signer un contrat afin faciliter leurs démarches.
La grande majorité des premières sorties du label sont réalisés sur cassettes. Un format idéal, selon Calvin Johnson, pour une scène locale comme Olympia, car peu onéreux. Les pochettes d’albums des premières sorties de K Records sont enfantines, dessinées à la main. Une esthétique combiné au son de groupes tels que Beat Happenig ou Heavenly fait que label sera associé à la scène twee punk.
En 1991, Calvin Johnson organise un festival « International Pop Underground » de plus de cinquante groupes dont L7, Fugazi et Bikini Kill, afin de promouvoir les groupes underground et de montrer qu’il est possible de s’affranchir des majors. Deux ans plus tard, il transforme un sous-sol en studio d’enregistrement, le Dub Narcotic Studio. Ce temple du lo-fi accueillera Beck, John Spencer et tous les étudiants de la fac qui veulent enregistrer leurs chansons.
Avec Candice Pedersen dans les coulisses, des groupes comme Mecca Normal et la présence de Heather Lewis dans Beat Happening. K Records a toujours mis les femmes en avant et a été une source d’inspiration pour de nombreux groupes féminins de l’époque. Le label a également mis en évidence les femmes lors de son festival avec 15 artistes dirigés par des femmes tels que Bratmobile, le premier groupe exclusivement féminin d’Olympia.
K Records a eu une influence sur la musique indépendante et la culture punk underground DIY et a fait l’objet d’un documentaire réalisé par Heather Rose Dominic intitulé The Shield Around the K. Un label a l’image de son fondateur, qui a consacré sa vie à un modèle économique alternatif et profondément humain. Aujourd’hui, le label continue son activité avec Jeremy Jay en guise d’ambassadeur.
Blackouts/Dead Man's Curve
Mecca Normal/I Walk Alone
Built To Spill/Car
Beat Happening/Indian Summer
Tiger Trap/Puzzle Pieces
Sarah Dougher/Day One
The Halo Benders/Virginia Reel Around The Fountain
The Crabs/Anything + Everything
The Microphones/The Glow Pt 2
City Center/Obvious
L’histoire de K Records est lié à celle de Calvin Johnson, son fondateur. Il fait ses débuts comme bénévole à 15 ans à KAOS-FM, une radio étudiante d’Olympia dans l’état de Washington, non loin de Seattle. C’est dans ces studios que Nirvana fera ses débuts sur les ondes, en 87 et que le mouvement riot grrrl naitra. Il contribuera aussi à créer le fanzine Sub Pop qui deviendra le label que l’on connaît.
En 1982, Calvin croise la route de Ian MacKaye, frontman de Fugazi et décide avec deux autres bénévoles de la radio de créer un groupe. Beat Happening est né. Le groupe enregistre son premier EP « Three Tea Breakfast ». Dans le but de le distribuer, adepte du do it yourself et avec l’aide de KAOS-FM, il lance son propre label, K Records. Sa cuisine se transforme en usine de cassettes et il peut ainsi promouvoir la scène locale et son propre groupe Beat Happening. Leur single Our Secret/What’s Important deviendra en 84, la première sortie vinyle du label.
K Records n’étant plus gérable à domicile. Il embauche, en 86, Candice Pedersen, une camarade de fac. Elle est chargée de gérer l’envoi des cassettes par la poste et de rédiger une newsletter pour les 2000 fidèles du jeune label. L’antenne de KAOS-FM sert de vitrine publicitaire et Rough Trade accepte de signer un contrat afin faciliter leurs démarches.
La grande majorité des premières sorties du label sont réalisés sur cassettes. Un format idéal, selon Calvin Johnson, pour une scène locale comme Olympia, car peu onéreux. Les pochettes d’albums des premières sorties de K Records sont enfantines, dessinées à la main. Une esthétique combiné au son de groupes tels que Beat Happenig ou Heavenly fait que label sera associé à la scène twee punk.
En 1991, Calvin Johnson organise un festival « International Pop Underground » de plus de cinquante groupes dont L7, Fugazi et Bikini Kill, afin de promouvoir les groupes underground et de montrer qu’il est possible de s’affranchir des majors. Deux ans plus tard, il transforme un sous-sol en studio d’enregistrement, le Dub Narcotic Studio. Ce temple du lo-fi accueillera Beck, John Spencer et tous les étudiants de la fac qui veulent enregistrer leurs chansons.
Avec Candice Pedersen dans les coulisses, des groupes comme Mecca Normal et la présence de Heather Lewis dans Beat Happening. K Records a toujours mis les femmes en avant et a été une source d’inspiration pour de nombreux groupes féminins de l’époque. Le label a également mis en évidence les femmes lors de son festival avec 15 artistes dirigés par des femmes tels que Bratmobile, le premier groupe exclusivement féminin d’Olympia.
K Records a eu une influence sur la musique indépendante et la culture punk underground DIY et a fait l’objet d’un documentaire réalisé par Heather Rose Dominic intitulé The Shield Around the K. Un label a l’image de son fondateur, qui a consacré sa vie à un modèle économique alternatif et profondément humain. Aujourd’hui, le label continue son activité avec Jeremy Jay en guise d’ambassadeur.
Blackouts/Dead Man's Curve
Mecca Normal/I Walk Alone
Built To Spill/Car
Beat Happening/Indian Summer
Tiger Trap/Puzzle Pieces
Sarah Dougher/Day One
The Halo Benders/Virginia Reel Around The Fountain
The Crabs/Anything + Everything
The Microphones/The Glow Pt 2
City Center/Obvious
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