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L et J Une histoire d’amour: Dis-moi pourquoi ne sommes-nous plus ensemble?(Ep2) De la psychologie♥‪️‬ L. et J., Poésies et Histoires d’amour❤️

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L et J Dis-moi, pourquoi ne sommes-nous plus ensemble?(2): De la psychologie♥️

L’ascenseur reprit sa course folle, mais de manière horizontale. Je m’approchai dangereusement d’une petite nébuleuse. À mon grand étonnement, les poussières interstellaires ne brisaient pas les vitres de mon habitacle.
Je me rapprochais du cœur de l’astre. Les couleurs variaient et changeaient. L’étrangeté et la beauté du spectacle s’ouvrit sur un gigantesque dôme transparent. À l’intérieur, des tubulures ,ressemblant au réseau de notre cerveau, abritaient des pièces, des salles toutes semblables qui s’alignaient les unes derrière les autres. Elles comprenaient une table basse, deux fauteuils, avec deux personnes qui se parlaient face en face dans une ambiance lumineuse tamisée. Une tenait un calepin noir et notait, pendant que l’autre s’exprimait et sur son siège se contorsionnait, comme si chacun de ses propos était important. Son vis-à-vis hochait la tête parfois avec un air intéressé.
L’ascenseur s’arrima à un sas. Je pénétrai dans le dôme par un couloir spacieux, dans lequel j’entendais une musique apaisante. Une nouvelle fois, j’étais peu préparé à ce qui pouvait m’arriver. J’accélérai le pas, et j’entrai dans une vaste salle avec un comptoir en bois très imposant, où trônait sur le mur du fond un immense portrait de Freud. Une femme apprêtée se tenait debout derrière ce large guichet:

« - Bonjour, bienvenue au centre de psychologie galactique, que puis-je faire pour vous? m’accueilla-t-elle avec un sourire.
- Je ne sais pas. Je suis arrivé ici, et c’est tout…répondis-je avec peu de conviction.
- Ah, je vois. Vous devez être le dormeur d’amour. Attendez, vous avez un rendez-    vous. »

Décidément tout le monde me connaissait dans cet étrange univers, et tout le monde m’attendait! Elle pianota sur ce qui devait être un clavier d’ordinateur afin de retrouver mon rendez-vous.

« - Ah, voilà ! Vous êtes attendu par le docteur Lacanjung.
- D’accord, où dois-je me rendre? Je viens ici pour la première fois…marmonnai-je en    me disant intérieurement que je me perdrai rapidement dans ce labyrinthe.
- C’est très simple, c’est la première porte sur votre gauche. Le docteur LacanJung ne reçoit que les cas très spécifiques. Il préside tout le département psychologique, dit-elle avec fierté.
-Merci. »

Et je me dirigeai sur la gauche du hall. Une petite porte avec l’inscription « Docteur Lacanjung » gravée sur une plaque de laiton m’indiqua que j’étais bien au bon endroit. Je toquai par automatisme.

«  - Entrez, entendis-je porté par une voix affable. »

L’intérieur de la pièce ressemblait à ce que j’avais observé de plus haut: un bureau, deux fauteuils de part et d’autre d’une table basse avec dessus deux verres et une carafe d’eau, un tapis moelleux aux couleurs chaleureuses sur le sol, et toujours cette lumière tamisée. L’homme, la cinquantaine rassurante, en costume, petites lunettes rondes sur le nez, m’attendait assis sur son fauteuil. D’un geste avenant, il m’invita à m’asseoir. Faute de connaître les codes d’un cabinet de psy, je me laissai guider.

« - Bonjour Monsieur le dormeur d’amour, me dit-il le plus naturellement du monde.
- Bonjour docteur Lacanjung, arrivai-je à articuler la mâchoire serrée. Être dans cette position ne me plaisait guère. Je n’étais jamais allé voir un psy, car j’étais méfiant....


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L’ascenseur reprit sa course folle, mais de manière horizontale. Je m’approchai dangereusement d’une petite nébuleuse. À mon grand étonnement, les poussières interstellaires ne brisaient pas les vitres de mon habitacle.
Je me rapprochais du cœur de l’astre. Les couleurs variaient et changeaient. L’étrangeté et la beauté du spectacle s’ouvrit sur un gigantesque dôme transparent. À l’intérieur, des tubulures ,ressemblant au réseau de notre cerveau, abritaient des pièces, des salles toutes semblables qui s’alignaient les unes derrière les autres. Elles comprenaient une table basse, deux fauteuils, avec deux personnes qui se parlaient face en face dans une ambiance lumineuse tamisée. Une tenait un calepin noir et notait, pendant que l’autre s’exprimait et sur son siège se contorsionnait, comme si chacun de ses propos était important. Son vis-à-vis hochait la tête parfois avec un air intéressé.
L’ascenseur s’arrima à un sas. Je pénétrai dans le dôme par un couloir spacieux, dans lequel j’entendais une musique apaisante. Une nouvelle fois, j’étais peu préparé à ce qui pouvait m’arriver. J’accélérai le pas, et j’entrai dans une vaste salle avec un comptoir en bois très imposant, où trônait sur le mur du fond un immense portrait de Freud. Une femme apprêtée se tenait debout derrière ce large guichet:

« - Bonjour, bienvenue au centre de psychologie galactique, que puis-je faire pour vous? m’accueilla-t-elle avec un sourire.
- Je ne sais pas. Je suis arrivé ici, et c’est tout…répondis-je avec peu de conviction.
- Ah, je vois. Vous devez être le dormeur d’amour. Attendez, vous avez un rendez-    vous. »

Décidément tout le monde me connaissait dans cet étrange univers, et tout le monde m’attendait! Elle pianota sur ce qui devait être un clavier d’ordinateur afin de retrouver mon rendez-vous.

« - Ah, voilà ! Vous êtes attendu par le docteur Lacanjung.
- D’accord, où dois-je me rendre? Je viens ici pour la première fois…marmonnai-je en    me disant intérieurement que je me perdrai rapidement dans ce labyrinthe.
- C’est très simple, c’est la première porte sur votre gauche. Le docteur LacanJung ne reçoit que les cas très spécifiques. Il préside tout le département psychologique, dit-elle avec fierté.
-Merci. »

Et je me dirigeai sur la gauche du hall. Une petite porte avec l’inscription « Docteur Lacanjung » gravée sur une plaque de laiton m’indiqua que j’étais bien au bon endroit. Je toquai par automatisme.

«  - Entrez, entendis-je porté par une voix affable. »

L’intérieur de la pièce ressemblait à ce que j’avais observé de plus haut: un bureau, deux fauteuils de part et d’autre d’une table basse avec dessus deux verres et une carafe d’eau, un tapis moelleux aux couleurs chaleureuses sur le sol, et toujours cette lumière tamisée. L’homme, la cinquantaine rassurante, en costume, petites lunettes rondes sur le nez, m’attendait assis sur son fauteuil. D’un geste avenant, il m’invita à m’asseoir. Faute de connaître les codes d’un cabinet de psy, je me laissai guider.

« - Bonjour Monsieur le dormeur d’amour, me dit-il le plus naturellement du monde.
- Bonjour docteur Lacanjung, arrivai-je à articuler la mâchoire serrée. Être dans cette position ne me plaisait guère. Je n’étais jamais allé voir un psy, car j’étais méfiant....


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