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La Promesse de l'Ange, conte lu par Frank Ferrand - Première partie de la Forêt des Ombres Les Contes du Dieu Impatient

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Il était une fois un Chevalier solitaire, un château déserté, un jardin immense et vide, une forêt éloignée. Le Chevalier vivait seul depuis de longues années. Il avait bien vécu entouré de ses proches, de son épouse, de ses enfants et de ses amis, en des temps si lointains qu’il n’en avait presque aucun souvenir.

Même son corps en avait tout oublié. Les cicatrices des années ou des guerres passées avaient disparu, les noms des siens, leurs visages voletaient comme des mirages incertains qui apparaissaient parfois dans sa mémoire pour disparaître aussitôt qu’il fronçait les sourcils dans l’effort d’en retenir une image ou un souvenir plus précis.

Il occupait l’aile droite d’un château dont les corps principaux étaient en ruines. Celles-ci illustraient les blessures de combats anciens, dont les plaies béantes, celles qui creusaient toujours plus les murailles, disaient qu’ils avaient été perdus. La nature avait repris ses droits sur les jardins du château, il ne restait plus rien des pelouses et des bosquets qui autrefois avaient orné les pourtours de la demeure.

Une végétation de plus en plus dense gagnait l’espace à chaque printemps. Elle envahissait le château, les lianes grimpantes couraient le long des murs, les herbes folles déchiraient les sols et se répandaient jusqu’à la limite de l’appartement où le Chevalier avait retranché sa solitude et sa tristesse.

Des contrées avoisinantes, les anciens racontaient qu’il été jadis été à la tête d’une famille prospère. Il avait hérité de son père, le Seigneur Robert Le Fier, d’un domaine qui s’étendait aussi loin que l’oeil pouvait porter depuis la plus haute des tours, du levant jusqu’au couchant.

En ces temps très reculés, si lointains que les livres d’aujourd’hui ne s’en souviennent pas même, le Royaume était lézardé de guerres intestines qui marquaient l’impuissance du Souverain de France à faire régner la paix...

Il était une fois un Chevalier solitaire, un château déserté, un jardin immense et vide, une forêt éloignée. Le Chevalier vivait seul depuis de longues années. Il avait bien vécu entouré de ses proches, de son épouse, de ses enfants et de ses amis, en des temps si lointains qu’il n’en avait presque aucun souvenir.

Même son corps en avait tout oublié. Les cicatrices des années ou des guerres passées avaient disparu, les noms des siens, leurs visages voletaient comme des mirages incertains qui apparaissaient parfois dans sa mémoire pour disparaître aussitôt qu’il fronçait les sourcils dans l’effort d’en retenir une image ou un souvenir plus précis.

Il occupait l’aile droite d’un château dont les corps principaux étaient en ruines. Celles-ci illustraient les blessures de combats anciens, dont les plaies béantes, celles qui creusaient toujours plus les murailles, disaient qu’ils avaient été perdus. La nature avait repris ses droits sur les jardins du château, il ne restait plus rien des pelouses et des bosquets qui autrefois avaient orné les pourtours de la demeure.

Une végétation de plus en plus dense gagnait l’espace à chaque printemps. Elle envahissait le château, les lianes grimpantes couraient le long des murs, les herbes folles déchiraient les sols et se répandaient jusqu’à la limite de l’appartement où le Chevalier avait retranché sa solitude et sa tristesse.

Des contrées avoisinantes, les anciens racontaient qu’il été jadis été à la tête d’une famille prospère. Il avait hérité de son père, le Seigneur Robert Le Fier, d’un domaine qui s’étendait aussi loin que l’oeil pouvait porter depuis la plus haute des tours, du levant jusqu’au couchant.

En ces temps très reculés, si lointains que les livres d’aujourd’hui ne s’en souviennent pas même, le Royaume était lézardé de guerres intestines qui marquaient l’impuissance du Souverain de France à faire régner la paix...

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