La Lettre de La Disparition François de Monès et Annabelle Perrin.

Les disparitions sont multiformes : des millionnaires qui voyagent vers le néant et sombrent au fin fond des océans, des oiseaux empoisonnés par un mode de vie anthropocène, des zones humides divisées par deux ces cinquante dernières années, celles et ceux qu’on laisse mourir en Méditerranée… 
C'est un hommage à toutes ces disparitions qu'Annabelle Perrin du média La Disparition nous a transmis sous forme de lettre. Une dernière lettre qui vous est dédiée auditeur.ices.
“C’est de la disparition que peut naître le geste, que peut naître le mot, que peut naître le quelque chose, rein qu’une toute petite chose”

Alors que l’acteur fétiche de François Truffaut a déclaré se retrouver dans une situation précaire et qu’une cagnotte a été créée pour lui venir en aide, Annabelle Perrin a décidé de lui dédier une lettre. Nous avons intercepté l’écrit que nous vous diffusons tel quel.

Depuis début juin, des méga feux ravagent les forêts canadiennes et ils pourraient durer tout l'été… Pendant ce temps-là, les scientifiques, les défenseurs du climat doivent se battre contre des climato-négationnistes qui accusent les écologistes d'être à l'origine de ces feux.
François de Monès du média épistolaire La Disparition a souhaité adresser une lettre à l'un d'eux, Maxime Bernier, ancien ministre des Affaires étrangères du pays.

“Ce matin, je suis allé acheter un livre dans une libraire marseillaise. Un livre noir, rouge et blanc édité par une maison qui sonne comme un rêve de pirate. “Une vie, des luttes”, c’est le titre que tes proches lui ont donné. Deux cents pages pour te raconter et dire la vérité une fois pour toutes sur cette journée du 5 juin 2013, il y a dix ans, quand des néonazis t’ont tués à coup de poing en plein Paris au milieu des passants.”
Retrouvez l’intégralité de la lettre du média La Disparition dans cette chronique. Un hommage au jeune militant antifasciste Clément Méric. 

“Cher Alfred, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Sais-tu que les oiseaux disparaissent ?” 
La lettre d’Annabelle Perrin du média La Disparition s’adresse cette semaine au réalisateur des Oiseaux, Alfred Hitchcock. Un long métrage peut-être déjà annonciateur de l’aveuglement collectif de notre époque.

“L’absence repeuple, réorgansie l’imaginaire prend toute la place. Quand quelqu’un n’est plus là, ce vide est partout, c’est la plus puissante des présences”
Une lettre d’Annabelle Perrin du média La Dispartition destinée à l’actrice Adèle Haenel qui vient une fois pour toutes de claquer la porte au monde du cinéma, un monde “gangréné par l’ordre bourgeois et le patriarcat”.