
17 épisodes

Le Meilleur des mondes France Culture
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4,5 • 50 notes
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À l’école de la "réputation numérique" : cinq lycéens prennent le micro
durée : 00:59:16 - Le Meilleur des mondes - par : François Saltiel - À l'occasion de la semaine de la presse, Le Meilleur des mondes reçoit cinq élèves du Lycée Joséphine Baker pour dialoguer avec Margot Déage, autrice d’une enquête sur la « réputation » au collège. Comment l’espace numérique transforme les relations entre pairs à l’adolescence ? - invités : Margot Déage Post-doctorante en sociologie de l’éducation au CERTOP (Centre d’Etude et de Recherche, Travail, Organisation, Pouvoir), à l’Université Toulouse - Jean Jaurès
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Trottinettes à Paris : un vote sous influence
durée : 00:03:34 - Les Nouvelles du Meilleur des mondes - par : François Saltiel - Alors que la mairie de Paris s'apprête à voter ou non la fin des trottinettes dans la capitale, les start-ups n'hésitent pas à faire appel aux influenceurs, pour encourager les jeunes à aller voter.
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Wagner en Afrique de l’Ouest : les mécanismes d’une guerre informationnelle
durée : 00:59:22 - Le Meilleur des mondes - par : François Saltiel - Alors que les « Wagner Leaks » ont révélé comment l’entreprise paramilitaire russe Wagner s’organise sur les réseaux sociaux pour influencer l’opinion publique africaine, Le Meilleur des mondes se penche sur la guerre informationnelle qui sévit en Afrique de l’Ouest. - invités : Clément Domingo Hacker éthique, spécialiste des enjeux de cybersécurité en Afrique de l’Ouest ; Lou Membre du collectif All Eyes On Wagner ; Maxime Audinet Docteur en études slaves de l'université de Paris Nanterre et chercheur à l'IRSEM.
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Réforme des retraites : les influenceurs haussent le ton
durée : 00:03:34 - Les Nouvelles du Meilleur des mondes - par : François Saltiel - Alors que la dixième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites aura lieu le 28 mars, de plus en plus de créateurs de contenus n'hésitent pas à afficher leur soutien ou leur colère sur les réseaux sociaux.
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YouTube : la plateforme va-t-elle devenir has been ?
durée : 00:58:54 - Le Meilleur des mondes - par : François Saltiel - Consultée par 40 millions de Français chaque mois, la plateforme YouTube est devenue un moteur de recherche particulièrement ancré dans nos usages du quotidien. Comment a-t-elle été créée et comment a-t-elle évolué ? Que sont devenus les "youtubeurs" des débuts ?
Le Meilleur des mondes propose désormais une version augmentée et interactive de l'émission sur la chaîne Twitch de France Culture ! De 20h30 à 23h tous les vendredis, on vous invite à poser vos questions aux invités, à discuter avec l'équipe, et à partager vos idées en direct. Abonnez-vous à la chaîne pour ne manquer aucune des diffusions !
Lien vers la chaîne Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture
Créée en 2005, la plateforme YouTube a largement évolué en l'espace de 18 ans. Elle est devenue un outil du quotidien pour de nombreuses personnes, et un moteur de recherche offrant une bibliothèque de contenus très divers. Mais aujourd'hui, alors que le célèbre youtubeur Norman Thavaud a été placé en garde à vue pour corruption de mineurs, que de nombreux vidéastes se plaignent de harcèlement et de surmenage, qu'est devenue la génération Youtube ? Comment certains anciens se renouvellent-ils ? Comment ont-ils diversifié leurs activités ?
Des questions auxquelles répondront Vincent Manilève, alias Vincent d'internet, journaliste et auteur de Youtube, derrière les écrans (Lemieux éditeur, 2018), Léa Camilleri, youtubeuse et Bastien Louessard, maître de conférences en sciences de l'Information et de la Communication à l'Université Sorbonne Paris Nord.
Retrouvez ici l'intégralité du live sur Twitch ????
YouTube, une plateforme en évolution ?
En septembre 2022, la plateforme de vidéos en ligne, YouTube, était le deuxième site internet le plus consulté au monde, avec 33 milliards de visites sur le mois. Un chiffre qui, malgré son importance, perdrait en influence. À l'aube de ses 18 ans, la plateforme traine derrière elle les traces d'un succès qui pourrait parfois être qualifié de « passé ».
Au cours des dix dernières années, la plateforme Youtube a évolué au gré des contenus proposés sur la plateforme par les vidéastes qui s'y sont succédés. Si les pionniers de Youtube en France ont été nombreux à se constituer en collectif pour exister et proposer des contenus originaux, la collaboration entre Youtubeurs est toujours aussi importante pour exister sur la plateforme, c'est ce qu'explique Vincent Manilève, journaliste et auteur de YouTube, derrière les écrans (Lemieux éditeur, 2018) : « Lorsqu'on fait des collaborations, il y a souvent une partie de l'audience d'un des deux vidéastes qui va aller suivre l'autre. À l'époque notamment, quand il y avait Dr Nozman qui recommandait quelqu'un dans une vidéo, cette personne pouvait prendre plusieurs dizaines de milliers d'abonnés d'un coup. Il y a vraiment de la cooptation. »
Si Youtube a insufflé une vague de nouveauté dans la scène artistique française et a renouvelé la création, de vieux stéréotypes circulent encore largement sur la plateforme. Les femmes youtubeuses font ainsi face à des problématiques que n'expérimentent par leurs pairs masculins. La vidéaste, Léa Camilleri, témoigne : « Je pense que ça a évolué un petit peu, mais ça reste un milieu toujours très masculin, avec beaucoup de préjugés. (.) Les femmes sont aussi beaucoup jugées sur leur physique dans les commentaires, ça rajoute encore une charge à la qualité du travail qu'on fournit et c'est fatiguant. »
> POUR ALLER PLUS LOIN : découvrez Les Nouvelles du Meilleur des mondes, toute l'actualité de la semaine qui éclaire le monde de la tech
Monétisation et nébulosité de l'algorithme
Depuis quelques mois, Youtube mise de plus en plus sur sa formule prenium pour contrer ses pertes de revenus publicitaires. La plateforme n'hésite ainsi pa -
LE MEILLEUR DES MONDES, émission du vendredi 10 mars 2023
durée : 00:58:39 - Le Meilleur des mondes - par : François Saltiel - Alors que Shein a développé une stratégie de visibilité accrue sur les réseaux sociaux, en quoi son fondateur a-t-il perçu les opportunités offertes par le numérique et les nouvelles technologies pour proposer un modèle de production inédit, proposant jusqu'à 5 000 nouveaux produits par jour ?
Cette semaine, le Meilleur des mondes revient sur la place prépondérante qu'occupe l'entreprise de mode chinoise, Shein, grâce à ses atouts numériques. Qu'est-ce que la « fast fashion » ou le « real time fashion » ? Comment le géant chinois déploie son influence sur Tik Tok ? Quel recours aux influenceurs, et quelle part de viralité organique du hashtag #hallshein ?
Des questions auxquelles répondront Gildas Minvielle, directeur de l'Observatoire économique de l'Institut français de la Mode, Julia Faure, cofondatrice de la marque de vêtement durable et écoresponsable Loom et membre du collectif En mode climat et Silvano Mendes, maître de conférence associé, et codirecteur du Master "Mode et Industries Créatives" à Sorbonne Nouvelle.
Vers une régulation des importations ?
Shein, le leader mondial de « l'ultra-fast-fashion », est au cour du débat. Alors que l'entreprise de mode chinoise propose plus de 5000 nouveaux produits par jour sur son site, François Saltiel et ses invités reviennent sur le mécanisme de cette entreprise, au succès international.
Malgré une jeune génération qui semble de plus en plus engagée pour le climat et sur les valeurs de droits humains, la consommation des vêtements à petits prix sur les sites comme Shein représente une part importante du marché de la mode. Pour Julia Faure, co-fondatrice de la marque de vêtement durable et éco-responsable "Loom" et membre du collectif "En mode climat", ce n'est pas forcément le consommateur qui changera la tendance : « Ce qui m'interroge dans tout ça, c'est qu'on a toujours tendance à attendre du consommateur une régulation pour que les choses changent dans cette industrie, alors que non, ça ne viendra pas du consommateur, même s'il fait des déclarations. Et non, ça ne viendra pas du côté des entreprises non plus parce qu'il y a une prime au vice. Donc ce qu'on attend, c'est quand même qu'il y a un État qui régule pour empêcher qu'il y ait sur notre marché des vêtements qui soient issus de l'esclavage, des vêtements qui soient pleins de produits toxiques. »
Pour Gildas Minvielle, directeur de l'Observatoire économique de l'Institut Français de la Mode, cette régulation du marché par l'État demande un changement de lois : « Il y a des réglementations qui existent, comme REACH par exemple, qui sont souvent appliquées avec contraintes pour les producteurs français. Et on a l'impression que le marché est perméable et plus permissif pour les produits qui arrivent de l'étranger. Donc ça, ça ne convient pas, il faut au moins que les règles soient les mêmes pour tout le monde. »
Shein et ses influenceurs
Dans le domaine de la mode, le recours aux influenceurs pour mettre en avant les produits d'une marque est très courant. Pour l'entreprise chinoise Shein, les profils des influenceurs et influenceuses ne sont pas choisis au hasard, comme l'explique Silvano Mendes, co-directeur du Master « Mode et Industries Créatives » à Sorbonne Nouvelle : « Il y a une particularité dans les profils d'influenceurs choisis, ce ne sont pas forcément des influenceurs et influenceuses des grandes villes. Ce sont parfois des jeunes filles et des jeunes garçons qui sont dans les villes un peu paumées et qui n'ont pas forcément accès à des centres commerciaux ou à des endroits où on a une mode créative de qualité. Et on rentre dans une autre dérive qui est liée aux influenceurs, c'est que le fameux capital social - surtout le capital culturel et symbolique - est remplacé par l'idée de proximité et
Avis
Passionnant
Enfin une émission ou l’on s’intéresse aux conséquences de la révolution numérique sans manichéisme
Discussions de haut vol sur notre future proche
Cette émission est rapidement devenu mon podcast favori. Les sujets de fond -donnant matière à presque une heure ininterrompue sur le thème- traitent de l’actualité technologique (avec une large place au numérique ou à la robotique par ex) en gardant toujours en vue les impacts sur notre futur (souvent éthiques, societaux ou écologiques). C’est la raison pour laquelle les références plus ou moins pop à la science-fiction (sous toutes ses formes) -comme le titre le suggère- sont légions non seulement par l’animateur mais aussi souvent les invités. L’introduction du sujet avec des extraits sonores de sources diverses et variées est souvent pertinente (et intrigante pour les sujets que je connais le moins). Les invités sont variés et toujours intéressants. Le segment des “nouvelles du meilleur monde” offre une courte parenthèse pour couvrir des brèves de la semaine écoulée avec toujours cet angle de questionnement sur ce qu’elles pourraient dire de notre monde actuel et révéler du futur qui nous attend… À mettre entre toutes les oreilles y compris de ceux qui n’aiment pas la SF !
Merci
Émission passionnante qui parle des nouvelles technologies mais pas que !