LeGuide en ligne Ligue pour la lecture de la Bible

La phrase titre de cette méditation, tirée du livre des Actes des apôtres, pourrait déplaire à certains en ces temps de fanatisme où d’aucuns se croient permis d’enfreindre toutes les lois sous couvert d’obéissance à une norme divine. N’oublions jamais que le Dieu biblique ne nous demande pas d’appliquer la contrainte. Il ne nous autorise pas non plus à ne pas respecter celui à qui nous nous adressons. Il nous appelle avant tout à mener un combat intérieur dont le résultat est visible à l’extérieur. (...)

Le Psaume 129 fait partie des 15 cantiques des montées ou des degrés, cantiques probablement chantés par les pèlerins lors de leur « montée » à Jérusalem pour les grandes fêtes. Le peuple d’Israël personnifié y déclare les débuts difficiles de son existence en tant que peuple en Égypte (2-3). Les coups de fouet dans le dos des esclaves sont clairement évoqués. Mais, malgré cette souffrance, malgré les difficultés passées et présentes, le pèlerin chante que Dieu est juste et qu’il a brisé les liens de la méchanceté (4) même si cela est en espérance. (...)

Le règne d’Asa, marqué durant 35 ans par sa fidélité et la bénédiction de Dieu, s’achève par 6 années catastrophiques (dès 2Ch 16). Asa commence par faire ce qui est juste aux yeux de Dieu en s’alignant sur ses commandements . Il déploie de grands efforts en faisant disparaître les lieux de cultes païens et les poteaux d’Achéra, déesse mère des religions sémitiques antiques. Durant les périodes où bien des Judéens et des Israélites se laissaient aller au syncrétisme, certains considéraient même cette divinité comme l’épouse de Yahvé. En s’opposant de la sorte à la religion populaire, Asa a fait preuve de courage et de consécration à l’Éternel. Ce courage volontaire, Asa le manifeste également au combat (8). (...)

Le profil d’Abija, successeur de Roboam, tel que décrit dans le livre des Rois, n’est pas très flatteur. Celui que l’on découvre ici est au contraire élogieux, non seulement à propos de son courage et de sa foi au sein du combat, mais surtout pour son appel lancé aux tribus du Nord à ne pas s’opposer au Dieu de leurs ancêtres (4-12). Il souligne que l’approbation divine repose sur la dynastie davidique. Ce discours rappelle les points essentiels de la théologie des Chroniques : il se concentre sur l’organisation et le sens des rituels du culte et du Temple qui permettent de revenir à l’Éternel de tout son cœur pour obtenir le pardon. (...)

L’auteur du livre des Chroniques avait souligné le fait que les Israélites fidèles du royaume du Nord venant habiter Jérusalem avait contribué à affermir celui du sud (11.17). Mais ensuite hélas, après trois premières années d’un règne qui s’annonçait prometteur, le roi de Juda a abandonné l’Éternel, entraînant avec lui tout le peuple . Décision malheureuse, qui va aboutir à un jugement par le biais d’une invasion du royaume de Juda par les armées égyptiennes du roi Shishak. Cependant, alors que le livre des Rois n’évoque que l’infidélité de Roboam, le Chroniste fait remarquer que la repentance des chefs et du roi va permettre un allégement de cette sentence (6-8). (...)

Alors que Roboam, de retour à Jérusalem, s’apprête à faire usage de la force pour ramener les tribus du Nord sous son autorité, l’intervention du prophète Shemaya l’amène à renoncer à ce projet (2-4). Son obéissance à la volonté divine vaudra à Roboam de voir son règne s’affermir de manière remarquable, quoique, hélas, momentanée (17) : • Construction de villes fortifiées (5-12). • Renfort des prêtres et de toute une population restée fidèle à l’Éternel qui vivait dans les tribus du Nord ; ce ralliement à Roboam contribuera à renforcer l’assise spirituelle de son royaume (13-17). • Une nombreuse descendance (18-21) et un bon sens politique en préparant habilement sa succession (22-23). (...)