36 min

#N°6 - SANDRINE GRUDA MON ENDOMÉTRIOSE

    • Médecine

Sandrine Gruda - 33 ans - basketteuse professionnelle - A ÉTÉ DIAGNOSTIQUÉE À LOS ANGELES À 27 ANS



Extraits de notre conversation :

«  L’endométriose m’aide à ne plus accepter un degré trop élevé de douleur. Je suis très tolérante à la douleur, je peux jouer avec des ligaments rompus sans problème. Alors que c’est pas normal pour un être humain de le faire. Même pour le mental c’est pas normal, on ne devrait pas le faire. Donc l’endométriose m’aide aussi à me dire « ok stop Sandrine, là c’est trop ». Des douleurs avec lesquelles par le passé je pouvais jouer, aujourd’hui je refuse. »

« On est encadrées, dirigées, supervisées par des hommes… Et donc un homme, dans le sport ou pas, ne parle pas des règles. C’est limite un sujet qui les répugne, j’ai envie de dire. »



« À travers mon parcours personnel, des années d’errance médicale, et au sein de l’association, j’ai rencontré plusieurs femmes atteintes comme moi par l’endométriose. Avec ce podcast je leur donne la parole et leur demande de raconter leur histoire, leur vie avec la maladie, et quel que soit son stade.

Toutes et tous, prenez votre ticket ! Il est forcément gagnant car on gagne toujours à écouter le témoignage d’une femme. » Cécile Togni



"La première fois que j’ai parlé de l’endométriose avec Sandrine…" 

C’est Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue et fondatrice de notre association, qui a rencontré Sandrine la première. Ensemble elles ont parlé de ce qui préoccupe les femmes et d’endométriose bien sûr. Sandrine lui a évoqué très vite son désir de s’engager dans la cause. Puis je lui ai téléphoné afin qu'elle participe à notre podcast. Dès cette première conversation j’ai mesuré la force de Sandrine, la sincérité de son propos et tout l’intérêt de réaliser un podcast ensemble. En plus du privilège d’échanger avec une athlète médaillée Olympique, j’ai découvert une personnalité solaire, inspirante et sans tabou. Parler de l’endométriose dans le domaine du sport est un nouvel éclairage sur la maladie, et j’ai été marqué par son rapport extrême à la douleur et son mental de gagnante qui donne une énergie folle dans notre combat parfois dévastateur.

Cécile Togni



Dans ce sixième numéro nous avons parlé du manque de prise en charge en France, de médecins qui passent à côté du diagnostic, du tabou des règles dans le sport, d’être entendue dans un environnement masculin, d’être une athlète de haut niveau atteinte d’endométriose et qui refuse le traitement, de se reconnecter à son utérus, de l’acceptation de la douleur dans le sport comme dans la maladie, d’être confortable dans l’insupportable pour toujours rester vaillante, de rapports sexuels douloureux et sources de frustrations, et surtout de ne jamais cesser de croire en ses rêves.



Références :


« La révolution menstruelle » : du tabou véhiculé par les publicités pour protections périodiques aux déplacements médiatiques, DEPLANTES Clara, IEP de Lyon
Camille Picazo, sexologue
Talk show « Bavard’Âges » par Sandrine Gruda



Crédits et remerciements :

Un podcast produit par Info-Endométriose

Préparé par Cécile Togni & Benjamin Purtschet

Animé par Cécile Togni

Invitée : Sandrine Gruda

Réalisation : Sébastien Cannas, Capitaine Plouf

Chargée de production : Elsa Bernini

Musique originale : Immensità, Andrea Laszlo de Simone

Création visuelle : Elsa Muse

Photographe: Maxime Frogé

Réalisé grâce au soutien du groupe Chantelle Lingerie

Les extraits du générique sont issus des vidéos de notre campagne de sensibilisation de 2019, avec Julie Gayet, Anna Mouglalis, et Léonie Simaga. www.info-endometriose.fr 

Sandrine Gruda - 33 ans - basketteuse professionnelle - A ÉTÉ DIAGNOSTIQUÉE À LOS ANGELES À 27 ANS



Extraits de notre conversation :

«  L’endométriose m’aide à ne plus accepter un degré trop élevé de douleur. Je suis très tolérante à la douleur, je peux jouer avec des ligaments rompus sans problème. Alors que c’est pas normal pour un être humain de le faire. Même pour le mental c’est pas normal, on ne devrait pas le faire. Donc l’endométriose m’aide aussi à me dire « ok stop Sandrine, là c’est trop ». Des douleurs avec lesquelles par le passé je pouvais jouer, aujourd’hui je refuse. »

« On est encadrées, dirigées, supervisées par des hommes… Et donc un homme, dans le sport ou pas, ne parle pas des règles. C’est limite un sujet qui les répugne, j’ai envie de dire. »



« À travers mon parcours personnel, des années d’errance médicale, et au sein de l’association, j’ai rencontré plusieurs femmes atteintes comme moi par l’endométriose. Avec ce podcast je leur donne la parole et leur demande de raconter leur histoire, leur vie avec la maladie, et quel que soit son stade.

Toutes et tous, prenez votre ticket ! Il est forcément gagnant car on gagne toujours à écouter le témoignage d’une femme. » Cécile Togni



"La première fois que j’ai parlé de l’endométriose avec Sandrine…" 

C’est Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue et fondatrice de notre association, qui a rencontré Sandrine la première. Ensemble elles ont parlé de ce qui préoccupe les femmes et d’endométriose bien sûr. Sandrine lui a évoqué très vite son désir de s’engager dans la cause. Puis je lui ai téléphoné afin qu'elle participe à notre podcast. Dès cette première conversation j’ai mesuré la force de Sandrine, la sincérité de son propos et tout l’intérêt de réaliser un podcast ensemble. En plus du privilège d’échanger avec une athlète médaillée Olympique, j’ai découvert une personnalité solaire, inspirante et sans tabou. Parler de l’endométriose dans le domaine du sport est un nouvel éclairage sur la maladie, et j’ai été marqué par son rapport extrême à la douleur et son mental de gagnante qui donne une énergie folle dans notre combat parfois dévastateur.

Cécile Togni



Dans ce sixième numéro nous avons parlé du manque de prise en charge en France, de médecins qui passent à côté du diagnostic, du tabou des règles dans le sport, d’être entendue dans un environnement masculin, d’être une athlète de haut niveau atteinte d’endométriose et qui refuse le traitement, de se reconnecter à son utérus, de l’acceptation de la douleur dans le sport comme dans la maladie, d’être confortable dans l’insupportable pour toujours rester vaillante, de rapports sexuels douloureux et sources de frustrations, et surtout de ne jamais cesser de croire en ses rêves.



Références :


« La révolution menstruelle » : du tabou véhiculé par les publicités pour protections périodiques aux déplacements médiatiques, DEPLANTES Clara, IEP de Lyon
Camille Picazo, sexologue
Talk show « Bavard’Âges » par Sandrine Gruda



Crédits et remerciements :

Un podcast produit par Info-Endométriose

Préparé par Cécile Togni & Benjamin Purtschet

Animé par Cécile Togni

Invitée : Sandrine Gruda

Réalisation : Sébastien Cannas, Capitaine Plouf

Chargée de production : Elsa Bernini

Musique originale : Immensità, Andrea Laszlo de Simone

Création visuelle : Elsa Muse

Photographe: Maxime Frogé

Réalisé grâce au soutien du groupe Chantelle Lingerie

Les extraits du générique sont issus des vidéos de notre campagne de sensibilisation de 2019, avec Julie Gayet, Anna Mouglalis, et Léonie Simaga. www.info-endometriose.fr 

36 min