100 épisodes

Originals vous emmène à la découverte d’une création française originale via les talents cachés derrière.
Une émission BetaSeries La Radio.

Originals BetaSeries La Radio

    • Télévision et cinéma

Originals vous emmène à la découverte d’une création française originale via les talents cachés derrière.
Une émission BetaSeries La Radio.

    Mère indigne, la comédie france.tv avec Anne-Elisabeth Blateau

    Mère indigne, la comédie france.tv avec Anne-Elisabeth Blateau

    Imaginez qu’à 40 ans, c’est le divorce et qu’il faut parler de la garde de votre fille de 7 ans, et que vous apprenez dans la foulée que votre ex-mari a entamé une relation avec votre avocate du divorce. C’est ce qui arrive à Rachel, sur qui tout tombe d’un coup après cette étape clé de sa vie. Mère indigne est co-écrite par Anne-Elisabeth Blateau et Khaled Amaraet co-réalisée par Anne-Elisabeth Blateau et Romain Fisson Edeline. Blateau que le grand public a reconnu comme la Emma de Scènes de ménages, y campe aussi le rôle principal de Rachel, et vient donner son point de vue sur la pression qui pèse sur les mères.




    La comédie en 10 épisodes sera disponible dès le 1er décembre sur France.tv.





    https://dai.ly/x8pzyrg





    C’est le changement de vie pour une femme divorcée à un mari pas méchant, mais dont les valeurs se sont écartées des siennes. À l’écriture, Rachel semble atypique dans le sens où elle ne rentre pas dans la norme de ce qu’on attend des bonnes mères. Mais pourquoi ne peut-elle pas commencer ce nouveau chapitre de sa vie comme elle l’entend ? Entourée de son meilleur ami gay un peu plus jeune qu’elle (Jean-Baptiste Shelmerdine), de sa mère exigeante (Eva Darlon), elle fait tout pour être la mère badass qu’il faudrait qu’elle soit. Elle se retrouve dans des situations rocambolesques où sa capacité à être mère est remise en question par tout le monde.




    Une comédie originale et fraîche, Mère indigne vient débroussailler les idées reçues et les diktats de la société. Elle part même vers le fantasque quand Rachel rêve de comédie romantique. Mais ce n’est pas tout, car là où elle fait particulièrement mouche ce sont les scènes dramatiques, dans l’authenticité des relations avec son ex-conjoint. Personnage qu'on voit peu en fiction française, Rachel n'a pas peur d'avoir un regard dur envers elle-même pour mieux se dresser contre les autres.





    https://dai.ly/k6fGjb9SZ37hgKzHzpk





    [bs_show url="mere-indigne"]



    Retrouvez Mère indigne dès le 1er décembre sur france.tv.

    Tout va bien, la comédie dramatique française qu’on attendait

    Tout va bien, la comédie dramatique française qu’on attendait

    Ce n’est pas forcément évident de faire une série familiale, en comédie dramatique, en France. On n’est pas dans le mélodrame comme dans un Je te promets, ni dans des pastilles comiques comme Fais pas ci, fais pas ça, non avec Tout va bien, Camille de Castelnau propose tout simplement une plongée aux côtés d’une famille qui traverse un moment difficile : la petite-fille Rose, souffre d’une leucémie rare. En huit épisodes, cette première série de Camille de Castelanu qui a œuvré sur Le bureau des légendes, offre un regard drôle et émouvant sur les secrets familiaux et les conflits internes de chacun. Avec un casting étonnant, dans l’ordre générationnel Bernard Le Coq, Nicole Garcia, Virginie Efira, Sara Giraudeau et Aliocha Schneider, Tout va bien pourra accompagner petits et grands ces prochaines semaines sur Disney+ dès le 15 novembre.




    https://youtu.be/tZtsm3KMHGM?si=Mx-wjaHMDUqtci3a




    Les premiers épisodes sont réalisés par Éric Rochant que Camille de Castelnau retrouve dans un tout autre registre que Le bureau des légendes. Dans Tout va bien, on accompagne une famille autour de Rose (Angèle Roméo), l'une des enfants, qui va subir une greffe de moelle osseuse. Autour de cette situation, sa famille va connaître des tensions qui vont révéler des facettes cachées de tous ces personnages. Leurs réactions toutes différentes vont permettre une identification du spectateur, que ce soit avec une mère dans le déni ou une tante obssessive. Est ainsi dressé un portrait de famille authentique avec toutes ces névroses. Ils sont solidaires, ils s’aiment même si ça ne passe pas toujours par des mots, et surtout ils forment un joyeux bordel. La série est une belle illustration de la comédie dramatique familiale moderne.



    Entre comédie et drame, on passera du rire aux larmes en huit épisodes, avec un grand climax au septième. Bien entendu la maladie de Rose est un sujet, mais ce sont les différentes manières d’y faire face qui créent tout l’intérêt de la série. Elle sonne juste, pleine de nuances dans la compassion et l’anxiété. Toutefois, on ne tombe jamais dans le tragique et le tire-larme. Camille de Castelnau cite Gilmore Girls comme référence et inspiration, et les relations familiales n’ont jamais été aussi sincères et en même temps simples avec beaucoup de conflits mais jamais de culpabilité. On peut dire que la formule fonctionne, c’est peut-être le moyen d’aborder des sujets sérieux comme la maladie ou le deuil avec les plus jeunes, tout en s’identifiant aux personnages des autres générations.



    [bs_show url="tout-va-bien"]



    Qui de mieux pour en parler que la créatrice elle-même, Camille de Castelnau, accompagnée de Sara Giraudeau ?




    https://dai.ly/k1TTYX7RrCu7MxzE31F




    On retrouve Tout va bien dès le 15 novembre sur Disney+ pour huit épisodes.

    Prisoner, plongée dans les prisons danoises

    Prisoner, plongée dans les prisons danoises

    Loin du soap d’Orange Is the New Black ou la violence omniprésente d’Oz, avec Prisoner, la dernière production danoise de la chaîne nationale DR, nous voici du côté des gardiens de prison dans cette mini-série en six épisodes.




    Créée par Kim Fupz (Cry Wolf, et plein d’autres titres danois), vous reconnaitrez quelques visages dont celui de Sofie Gråbøl (The Killing). Dans une prison où les prisonniers les plus puissants font la loi et les gardes tournent leur regard de l’autre côté pour ne pas s’attirer des ennuis, Prisoner se concentre sur la vie de quatre gardes : un fraîchement sorti d’école Sammi, un qui ne craint pas d’abuser de son pouvoir et de la violence Henrik, une qui respecte les règles Miriam, et enfin leur cheffe de département Gert.




    Pas de diffuseur prévu en France pour le moment, mais n’hésitez pas à l’ajouter à vos agendas si vous aimez les séries réalistes nordiques.





    https://youtu.be/MmAlyk5Kkm4?si=HtwsDBOhYaBYMkhw





    Les six épisodes sont sombres, mais il n’y a pas d’histoire de grands trafiquants ou autre si ce n’est le quotidien de la vie en prison. Ici, ce ne sont pas les prisonniers qui sont le centre de l’histoire, mais bien les gardes. En manque de personnel, avec des coupes budgétaires, le système carcéral souffre au détriment des conditions des prisonniers. Les histoires de ces quatre gardes aux ambitions et aux secrets différents subissent une pression énorme. L’actrice Sofie Gråbøl qui incarne Miriam nous parle de la série et de son rôle.





    https://dai.ly/x8pgg8g

    Les Indociles, une mini-série suisse pleine d’humanité

    Les Indociles, une mini-série suisse pleine d’humanité

    L’une des sorties locales au Geneva International Film Festival de cette année, c’était l’adaptation sur petit écran des Indociles. À la base, c’est une BD de Camille Rebetez et Pitch Comment qui plante son décor dans le Jura. Un Jura suisse bien sûr, dans les années 70 (à lire septante), en plein milieu rural. Là-bas, Chiara, jeune italienne immigrée, vient d’arriver dans le lycée de Lulu et Joe, deux meilleurs amis. À eux trois, ils représentent une jeunesse qui a envie de changement, rêvant de liberté. Cette liberté Lulu va tenter de la créer lui-même avec la ferme des Indociles, créée pour protéger les marginaux et les épris de liberté. C’est le début de leurs aventures qui vont s’étendre jusqu’en 2006. Cette mini-série de cinq épisodes commence le 8 novembre sur RTS 1 et sur Play Suisse et attend encore un distributeur chez nous.









    Est-ce que la mode est au Jura ? Après Polar Park qui visite les montagnes françaises, voici donc Les indociles qui se pose dans les Franches-Montagnes suisses. Le sujet n’est pas vraiment le combat du canton du Jura et son conflit contre Berne (visiblement, cette thématique est souvent traitée par les œuvres suisses), non, là sur quatre décennies, on va suivre le chemin de trois amis et de leur lutte contre la toxicomanie et leurs démons intérieurs. Joane Siger va reprendre l’écriture avec Camille Rebetez pour construire une nouvelle histoire pour la télévision qui se détache un peu de la BD. Pour des néophytes de l’histoire suisse comme certainement beaucoup de Français·es, on peut trouver intrigant ce bout d’histoire. Et Les indociles propose un tableau poignant et fort de l’évolution de ce coin du pays helvétique. Analyse sociale de la ruralité, comme le dit si bien son auteur Camille Rebetez, ce n’est pas que des banques et des bourgeois en Suisse.




    Delphine Lehecey réalise Les indociles avec un regard bienveillant sur ces personnages. Les acteurs, leurs versions jeunes pour les deux premiers épisodes et des versions plus âgées pour les trois derniers, dégagent une rage et une fureur de vivre. Compréhensible quand on a l’impression que le gouvernement ignore complètement les problèmes du quotidien qu’ils vivent au front. Les valeurs portées par la série résonnent aujourd’hui pour les résistants au système. 




    [bs_show url="les-indociles"]



    À l’occasion du GIFF, on a pu rencontrer Delphine Lehecey et Camille Rebetez qui nous expliquent comment cette nouvelle version des Indociles a pris vie.





    https://dai.ly/k1lrap7qPEbgH6zCC3E

    D’argent et de sang, la fraude à la taxe carbone vue par Xavier Giannoli

    D’argent et de sang, la fraude à la taxe carbone vue par Xavier Giannoli

    La nouvelle création Originale de Canal+ s’intitule D’argent et de sanget va vous happer dans l’un des scandales et l’une des fraudes financières les plus importants de ces dernières décennies en France. D’après le livre-enquête de Fabrice Arfi, l’adaptation sérielle se fait dans la fiction. Des petits voyous de Belleville qui ont réussi à devenir milliardaire du jour au lendemain ont trouvé la faille pour profiter du système. Jusqu’à un moment où les dangers deviennent réalité. Surnommée l’arnaque du siècle, survenue en France et en Europe entre 2008 et 2009, ce sont des milliards partis en fumée sur le nouveau marché financier des "quotas carbone" inventé pour lutter contre le réchauffement climatique. L’association d’escrocs de Belleville avec un trader des beaux quartiers, traqués par un enquêteur obsessionnel, une fiction en deux parties de six épisodes signée Xavier GIannoli dans la réalisation et l’écriture pour Canal+ dès le 16 octobre. La deuxième partie sera disponible plus tard dans l’année.




    https://youtu.be/Ke-v1ohmbro?si=CdZazinuz9F48KOp




    Première série de Xavier Giannoli, première série de Vincent Lindon, première série de Canal+ en deux parties… beaucoup de nouveauté pour cette dernière création Originale. Mais surtout, c’est une histoire haletante, au plus proche du réel sans pour autant être dedans puisque Giannoli s’est refusé d’emprunter les noms des véritables personnes impliquées dans l’affaire (contrairement au Rois de l’arnaque par exemple, le documentaire de Netflix). Il s’agit de suivre un enquêteur campé par Lindon, Simon Weynachter, qui entretient une relation difficile avec sa fille, qui devient obsédé par cette arnaque. C'est lui le centre de l'histoire, via ses yeux que le spectateur découvre les choses. On a de l’autre côté, les bandits de Belleville sous les traits de Ramzy Bedia et David Ayala, sponsorisé par le bourgeois Niels Schneider qui veut sortir de l’ombre. Des personnages dont les destins se croisent avec cette fraude à la taxe carbone qui aurait dû se faire sans victime si ce n’est l’argent des contribuables, mais malheureusement la vie en a décidé autrement. Les années s’écoulent, l’argent s’accumule et se dépense, les criminels deviennent millionnaires et détournent des milliards (on parle d’environ cinq milliards d’euros dans la réalité).



    La caméra de Giannoli suit cette histoire sans mouvement brusque, toujours très cliniquement, tandis que son texte explique avec limpidité l’histoire qui se déroule. Une intrigue passionnante, qui tient en haleine le spectateur jusqu'au bout. Pour sa seconde partie, on devine la direction qu'elle va prendre car malgré tout ce que le créateur veut dire sur sa fiction, il n'en reste pas moins une adaptation de faits réels. Et ce n'est pas plus mal, puisqu'on veut en savoir plus, à se renseigner sur la véritable affaire qui est encore en cours aujourd'hui, à comprendre les tenants et aboutissants, distinguer le faux du vrai, etc.



    Le cinéaste nous raconte comment il est arrivé sur ce format sériel, sa première incursion dans ce format, et sa volonté de ne pas prendre parti dans cette affaire.




    https://dai.ly/x8ouxdq




    [bs_show url="dargent-et-de-sang"]



    La partie 1 (épisodes 1 à 6) sera disponible à partir du 16 octobre 2023 avec une diffusion les lundis à 21H00, deux épisodes puis un par soirée et également sur myCANAL.

    66-5, les acteurs de la nouvelle série judiciaire Canal+

    66-5, les acteurs de la nouvelle série judiciaire Canal+

    La série 66-5 a commencé à être diffusée sur Canal+ le 18 septembre dernier, et la semaine prochaine, les deux derniers épisodes seront disponibles. On avait rencontré sa créatrice Anne Landois, c'est au tour des acteurs de nous parler de la série.






    Pour rappel, cette création se concentre sur une jeune avocate d’affaires dans un prestigieux cabinet parisien, Roxane (Alice Isaaz) voit sa vie bouleversée quand son mari, associé du cabinet, est accusé de viol. Ramenée malgré elle dans la cité de son enfance, elle va tenter de se reconstruire en tant qu’avocate pénaliste au tribunal de Bobigny. Elle y revoit Bilal (Raphaël Acloque) son premier amour qui est emmêlé dans des affaires louches, le dossier en cours sur son conjoint est toujours d’actualité, elle voudrait aider des gens mais les obstacles se lèvent sur son chemin.




    Deux personnages opposés, qui ont autant d'envies que d'ambition. Cette justice est analysée via le portait de Roxane, symbole d'une nouvelle génération d'avocats, elle-même entre deux mondes, transfuge de classe. Le retour aux sources ne se fait pas sans heurts.





    https://dai.ly/k7iPndcWYq884xzvXXi

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