Sur le bout de la langue Le rapiloteur

Dans ce 9e et ultime épisode, “Sur le Bout de la Langue” transforme la scène du Rapilo en plateau de Top Chef !

Autour du micro, le désormais célèbre Arnaud Acher en compagnie du compétiteur français au concours européen de cuisine : le chef Saïd Soumaila.

Dans les travées du public, hormis les habitué(e)s des jeudis du Rapiloteur : l’ancien compétiteur François Eustache et l’expert national Bertrand Bédu.

Que du bon, que du beau !

A la Garenne, 40 nationalités se côtoient au quotidien. Des femmes, des hommes et des enfants à qui ce podcast donne la parole depuis maintenant 8 jeudis.

Après l’Afghanistan, la Turquie, la Somalie et la Tchétchénie, place aujourd’hui à l’Algérie. Et, plus particulièrement, à la Kabylie.

Par la voix de Smina résonne cette sororité internationale, lancée par les Iraniennes : « Femme, Vie, Liberté ! »

Par la voix de Jocelyne, bénévole à la Cimade, résonnent la solidarité et la citoyenneté des quartiers.

Face à cette réalité, les cris d’alarmes sont divers et variés. Comme celui poussé, le 4 mars dernier, par les 354 membres de l’association des jardins familiaux de La Roche-sur-Yon qui ont fortement exprimé leur “sentiment d’abandon” face à l’utilisation collective de cette ressource précieuse, en ville.

Face à ces cris d’alarme, des solutions plus ou moins radicales s’esquissent.

On voit lesquelles avec nos invité(e)s : Aurore et Xavier de l’asso d’insertion Graine d’ID et Mathieu, maraîcher aux méthodes tout aussi efficaces que radicales : dans son jardin, les fruits et légumes poussent sans labour ni eau.

Comme une vieille bronchite chronique, la polémique fait régulièrement tousser citoyens et politiques. Depuis le 1er juillet 2020, date de départ du dernier médecin, le quartier de la Garenne est devenu un désert médical.

Enfin, pas tout à fait. Médecin à la maison de santé des Forges, Romain Bossis a pris une décision. Celle d’ouvrir un cabinet secondaire à la Garenne.

Seulement le mardi et pour les patients les plus fragilisés. Solution provisoire ou espoir ? On en parle de ce 6e épisode.

Ne vous fiez pas à sa bonne bouille ronde et à ses actions caritatives menées, depuis des années, sur le quartier. Joël Buton aime les planches hérissées de clous et les sols jonchés de tessons de verre pilé… Joël Buton est… fakir.

Ne vous fiez pas à son français encore hésitant. Moussa a fui la Tchétchénie avec toute sa famille et à nous a aidé à retaper cette veille dame qu’est le Rapiloteur. Ce camion-scène qui nous sert de studio radio mobile, depuis le 20 avril.

Bien loin du greenwashing porté par certains, ce projet de “campus vert” est un pas de côté nécessaire.

Composé d’un potager partagé, d’une bibliothèque d’objets et d’une épicerie solidaire, le campus de la Courtaisière prend la forme d’une urgence, en ces temps où l’agriculture urbaine, le recyclage et la solidarité n’ont jamais été autant d’actualité.