43 min

Voxe a conquis 20.000 jeunes femmes en 1 an avec sa newsletter, avec Léonore de Roquefeuil A Parte

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Voxe jusqu’à fin 2019, avait la forme d’un chatbot sur Facebook Messenger destiné à aider les jeunes à s’engager dans le débat public, comme nous le racontait sa présidente Léonore de Roquefeuil dans l’épisode 17 d’A Parte. Elle est revenue nous expliquer comment Voxe s’est transformée en une newsletter d’empowerment pour les jeunes femmes.

Entre-temps, l’équipe a fait un gros travail sur son audience, pour identifier les personnes les plus engagées. Est alors apparue de manière un peu inattendue l’importance des jeunes femmes de 20 à 40 ans et leur besoin de s'informer différemment sur les sujets sérieux. Le rituel de la newsletter matinale s’est ainsi imposé, avec un ton très travaillé de discussion entre copines.

Côté finances, le média veut équilibrer ses revenus entre ceux provenant de la communauté - club, programme de coaching et ces jours-ci campagne de donation - et ceux issus de marques en affinité avec les valeurs du média.

L’essentiel de l’épisode 

[02:40] Voxe est un média d’actu et d’empowerment féminin qui fonctionne principalement via une newsletter qui s’appelle La Quotidienne

[03:20] Il y a une partie actu, chaude ou tiède : 4-5 brèves sur l’actu éco, sociale, politique puis une actu centrale de 5000 signes pour entrer en profondeur.
La newsletter arrive chaque matin à 6h30 et permet d’être au point sur l’actu pour la machine à café ou la réunion zoom du matin.
La deuxième partie présente 5 piliers d’empowerment, différent chaque jour : travail, écologie, vie de la cité, argent, culture. 

A la fin du mail, on trouve une sélection de bons plans et un exemple d’une femme qui a fait quelque chose de remarquable, parce qu’on veut montrer des rôles modèles.

[07:30] Le ton, c’est un peu la “sauce secrète” de Voxe : on l’a pensé comme une conversation. On considère que pour qu’une info soit bien assimilée, il faut se mettre à la place de la personne à laquelle on s’adresse. Le format questions-réponses est écrit vraiment avec les questions que nous nous posons.

On vise les urbaines de 20 à 40 ans : on parle et on écrit comme nous on le fait avec nos amies, d’où beaucoup de références à la pop culture. Le but étant de donner la pêche à la personne qui nous lit.

[10:30] Charlotte, qui a cofondé Voxe et est journaliste de formation, rappelle souvent les deux règles de journalisme : “est-ce que ça intéresse Mme Michu?” et la loi du mort-kilomètre. La réalité est très différente, notre audience par exemple est intéressée par des sujets très ardus, le Rwanda ou la dette publique.

On a une section dédiée à l’échange. On l’utilise pour expliciter nos réflexions éditoriales. Tous les vendredis, on propose de voter sur les sujets de la semaine suivante. 

[15:35] La newsletter est un support très intéressant. Même les jeunes ouvrent leurs mails parce qu’il y a plein de services pour lesquels on a besoin d’un mail, c’est devenu l’équivalent de l’adresse postale. Mais c’est est vrai qu’on touche des gens moins jeunes que lorsqu’on était un chatbot sur Facebook Messenger. On est passé de 18-25 ans à 20-40 ans.

La boîte mail est hyper intime : notre audience, ouvrir sa boîte mail c’est la première chose qu’elle fait dans la journée.

La newsletter un outil qui est économiquement et stratégiquement hyper utile parce qu’on contrôle sa base de mails et qu’on évite d’être dépendant d’une techno qui n’est pas la sienne.

[17:50] Jusqu’à fin 2019, on publiait l’actu sous forme d’un questionnaire via un chatbot sur Messenger. On avait environ 20 000 abonnés qui avaient entre 18 et 25 ans, avec lesquels on échangeait sous forme d’une conversation sur Messenger. 

On s’est rendus compte qu’on se lassait du format, qu’on était très contraints par Facebook Messenger et qu’on commençait à voir nos taux d’ouvert

Voxe jusqu’à fin 2019, avait la forme d’un chatbot sur Facebook Messenger destiné à aider les jeunes à s’engager dans le débat public, comme nous le racontait sa présidente Léonore de Roquefeuil dans l’épisode 17 d’A Parte. Elle est revenue nous expliquer comment Voxe s’est transformée en une newsletter d’empowerment pour les jeunes femmes.

Entre-temps, l’équipe a fait un gros travail sur son audience, pour identifier les personnes les plus engagées. Est alors apparue de manière un peu inattendue l’importance des jeunes femmes de 20 à 40 ans et leur besoin de s'informer différemment sur les sujets sérieux. Le rituel de la newsletter matinale s’est ainsi imposé, avec un ton très travaillé de discussion entre copines.

Côté finances, le média veut équilibrer ses revenus entre ceux provenant de la communauté - club, programme de coaching et ces jours-ci campagne de donation - et ceux issus de marques en affinité avec les valeurs du média.

L’essentiel de l’épisode 

[02:40] Voxe est un média d’actu et d’empowerment féminin qui fonctionne principalement via une newsletter qui s’appelle La Quotidienne

[03:20] Il y a une partie actu, chaude ou tiède : 4-5 brèves sur l’actu éco, sociale, politique puis une actu centrale de 5000 signes pour entrer en profondeur.
La newsletter arrive chaque matin à 6h30 et permet d’être au point sur l’actu pour la machine à café ou la réunion zoom du matin.
La deuxième partie présente 5 piliers d’empowerment, différent chaque jour : travail, écologie, vie de la cité, argent, culture. 

A la fin du mail, on trouve une sélection de bons plans et un exemple d’une femme qui a fait quelque chose de remarquable, parce qu’on veut montrer des rôles modèles.

[07:30] Le ton, c’est un peu la “sauce secrète” de Voxe : on l’a pensé comme une conversation. On considère que pour qu’une info soit bien assimilée, il faut se mettre à la place de la personne à laquelle on s’adresse. Le format questions-réponses est écrit vraiment avec les questions que nous nous posons.

On vise les urbaines de 20 à 40 ans : on parle et on écrit comme nous on le fait avec nos amies, d’où beaucoup de références à la pop culture. Le but étant de donner la pêche à la personne qui nous lit.

[10:30] Charlotte, qui a cofondé Voxe et est journaliste de formation, rappelle souvent les deux règles de journalisme : “est-ce que ça intéresse Mme Michu?” et la loi du mort-kilomètre. La réalité est très différente, notre audience par exemple est intéressée par des sujets très ardus, le Rwanda ou la dette publique.

On a une section dédiée à l’échange. On l’utilise pour expliciter nos réflexions éditoriales. Tous les vendredis, on propose de voter sur les sujets de la semaine suivante. 

[15:35] La newsletter est un support très intéressant. Même les jeunes ouvrent leurs mails parce qu’il y a plein de services pour lesquels on a besoin d’un mail, c’est devenu l’équivalent de l’adresse postale. Mais c’est est vrai qu’on touche des gens moins jeunes que lorsqu’on était un chatbot sur Facebook Messenger. On est passé de 18-25 ans à 20-40 ans.

La boîte mail est hyper intime : notre audience, ouvrir sa boîte mail c’est la première chose qu’elle fait dans la journée.

La newsletter un outil qui est économiquement et stratégiquement hyper utile parce qu’on contrôle sa base de mails et qu’on évite d’être dépendant d’une techno qui n’est pas la sienne.

[17:50] Jusqu’à fin 2019, on publiait l’actu sous forme d’un questionnaire via un chatbot sur Messenger. On avait environ 20 000 abonnés qui avaient entre 18 et 25 ans, avec lesquels on échangeait sous forme d’une conversation sur Messenger. 

On s’est rendus compte qu’on se lassait du format, qu’on était très contraints par Facebook Messenger et qu’on commençait à voir nos taux d’ouvert

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