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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

    Banque du Canada: jusqu'à cinq baisses de taux d'ici juin 2025

    Banque du Canada: jusqu'à cinq baisses de taux d'ici juin 2025

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les données américaines sur l’inflation pour le mois de mai ont été inférieures aux prévisions et selon le président du conseil et chef mondial de la direction de Fiera Capital, Jean-Guy Desjardins, cela ouvre la porte à un assouplissement de la politique monétaire de la part de la Réserve fédérale américaine.

    « Les marchés anticipaient de zéro à une baisse de taux d’un quart de point de pourcentage d’ici la fin de l’année avant les chiffres publiés le 12 juin. Mais avec les chiffres du mois de mai, ça ouvre la porte à deux baisses d’un quart de point d’ici la fin de l’année aux États-Unis», explique Jean-Guy Desjardins.

    Selon lui, cela est susceptible de conforter la Banque du Canada dans sa stratégie de normalisation de sa politique monétaire vers l’objectif d’un taux directeur neutre de 3% à 3,25%. «Elle pourra aller de l’avant sans risquer de subir les contrecoups d’une baisse de taux indépendamment de la Réserve fédérale américaine, avec l’effet que ça pourrait avoir sur la valeur du dollar canadien par rapport à la devise américaine», dit-il.

    Le 5 juin, la Banque du Canada a réduit son taux directeur d'un quart de point pour le porter à 4,75%, alors que celui de la Réserve fédérale américaine reste entre 5,25% et 5,5%.

    Jean-Guy Desjardins précise que la Banque du Canada, la Banque d’Angleterre, la Banque centrale européenne et même la Banque centrale de Chine sont au début d’une période de baisse des taux, alors que la vigueur de l’économie américaine ne permettait pas à la Réserve fédérale de se joindre au mouvement. Cela pourrait changer si la tendance amorcée en mai se maintient.

    «Le cycle de baisses de taux pourrait s’étirer jusqu’à la fin de 2025 ou même au début de 2026. Une période systématique de baisses de taux qui durerait de 18 à 22 mois qui serait très positive pour la confiance des consommateurs et des entreprises, tout comme pour l’immobilier et la Bourse. Cela pourrait déboucher sur un cycle économique de croissance soutenue pour les trois à cinq prochaines années», dit-il.

    Au Canada, il ajoute que les marchés prévoient de deux à trois autres baisses de taux de 25 points de base, auxquelles s’ajouteraient deux baisses supplémentaires de même ampleur durant les six premiers mois de 2025.

    Pour les investisseurs qui voudraient se constituer un portefeuille de titres à revenu fixe, Jean-Guy Desjardins soutient que les obligations américaines sont en ce moment beaucoup plus attrayantes que celles du Canada.
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    • 7 min
    Bourse: Dollar Tree, Dollarama et... Donald Trump!

    Bourse: Dollar Tree, Dollarama et... Donald Trump!

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Dollar Tree (DLTR, 112,37$US), pendant américain de Dollarama (DOL, 126,72$), a dévoilé des résultats financiers décevants pour son premier trimestre terminé le 4 mai.

    Le 4 juin, au lendemain de la publication des résultats, le titre de Dollar Tree a reculé d’environ 5% à la Bourse de New York.

    «Les ventes ont été en hausse de 4%, mais il faut faire la différence entre la bannière Dollar Tree qui a vu ses ventes de magasins comparables (ouverts depuis plus d’un an) progresser de 1,7%, alors que celles des établissements Family Dollar ont grimpé de seulement 0,1%», raconte François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital.

    Ce dernier voit donc d’un bon œil les commentaires de la direction de l’entreprise affirmant qu’elle explorait ses options pour se départir de sa filiale Family Dollar.

    Giverny Capital surveille Dollar Tree puisque l’entreprise œuvre dans le même secteur que Dollarama, dont elle est actionnaire depuis de nombreuses années. Selon François Rochon, la société canadienne possède toutefois plusieurs avantages.

    «Les marges opérationnelles et les rendements sur les capitaux propres, Dollarama semble beaucoup mieux gérée. On parle beaucoup de joueurs dans ce créneau de l’industrie de la vente au détail et Dollarama est souvent citée en exemple comme une entreprise à imiter», explique-t-il.

    Il souligne au passage la discipline de Dollarama en ce qui concerne les fusions et acquisitions, tout comme le programme de rachat d’actions de la société.

    Dollarama dévoilera ses prochains résultats trimestriels le 12 juin et François Rochon dit ne pas avoir d’attente particulière envers ceux-ci. «Nous sommes actionnaires de Dollarama depuis 14 ans. Les prochains résultats financiers ne changeront pas notre opinion envers l’entreprise. La seule chose que je pourrais dire, c’est qu’au cours actuel, l’évaluation du titre est assez élevée à 30 fois les bénéfices par action prévus cette année. Toutefois, si on regarde la feuille de route et les perspectives de l’entreprise, ça semble justifié», dit-il.

    Pour les investisseurs en quête de diversification, il dit surveiller de près la société britannique B&M European Value Retail (BME.L, 495,60 pence sterling, Bourse de Londres).

     

    Élections américaines et Donald Trump

    Un gros événement qui surviendra cet automne est l’élection présidentielle américaine et la possibilité d’un retour de Donald Trump à la Maison-Blanche semble inquiéter plusieurs investisseurs.

    François Rochon estime que, règle générale, il faudrait toujours laisser de côté les craintes politiques, qui sont de nature temporaires, quand on prend des décisions d’investissement à long terme.

    «La clé, c’est de posséder des belles entreprises, comme c’était aussi le cas en 2016 lorsqu’il a été élu une première fois», affirme-t-il.

     
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    • 6 min
    Bourse: les titres de petite capitalisation sont-ils morts et enterrés?

    Bourse: les titres de petite capitalisation sont-ils morts et enterrés?

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les titres de petite capitalisation ont offert des performances décevantes par rapport à ceux d'entreprises de grande capitalisation au cours de la dernière décennie.

    Malgré cela, Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, croit que cette catégorie d'actif, qui regroupe les entreprises dont la capitalisation boursière est inférieure à deux milliards de dollars aux États-Unis et de moins de 800 millions de dollars au Canada, a toujours sa place dans les portefeuilles.

    «Quand on investit dans les petites capitalisations à long terme, on devrait avoir un rendement qui est considérablement supérieur aux titres de grosse capitalisation pour deux raisons. Premièrement, il est plus facile pour une petite entreprise de croître que pour une autre de grande taille qui est arrivée à maturité. Deuxièmement, les investisseurs exigent habituellement un rendement plus élevé pour récompenser une prise de risque qui est aussi plus importante», explique-t-il.

    Or, depuis dix ans, les titres de grande capitalisation ont offert de biens meilleurs rendements, tant aux États-Unis qu'au Canada, au point où Vincent Fournier parle d'hécatombe des titres de petite capitalisation.

    «Si on regarde la performance des titres de grande capitalisation, comme le S&P 500 aux États-Unis, on arrive à un rendement annuel moyen de 12,9%, comparativement à 8,75% pour le secteur des petites capitalisations. Au Canada, l'indice S&P/TSX a offert un rendement annuel moyen de 7,2% depuis dix ans, comparativement à seulement 3,6% pour les petites capitalisations», raconte-t-il.

    Il concède que dans ce contexte, les investisseurs pourraient être tentés de bouder les titres de petite capitalisation, mais que ceux qui persévèrent seront récompensés lorsqu'un renversement de tendance se produira.

    Il soutient qu'un portefeuille bien diversifié pourrait contenir de 10% à 20% de titres de petites capitalisations. «Par contre, étant donné que ce sont des titres qui sont un peu moins suivis par les analystes, c'est un petit peu plus difficile pour un investisseur de se bâtir son propre portefeuille. Il est préférable d'opter pour des gestionnaires professionnels», dit-il.

    Aux États-Unis, deux indices boursiers ciblent des entreprises de petite capitalisation, soit le Russell 2000 et le S&P 600. Vincent Fournier dit préférer le S&P 600, puisque les conditions d'inclusion dans l'indice sont plus sévères.
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    • 6 min
    Nvidia et CAE: des titres qui vont dans des directions opposées

    Nvidia et CAE: des titres qui vont dans des directions opposées

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 22 mai après la fermeture des marchés boursiers, tous les yeux étaient tournés vers le fabricant de processeurs Nvidia (NVDA, 1037,99$US) et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entreprise a su satisfaire ses admirateurs.

    Luc Girard, gestionnaire de portefeuille chez Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, explique que l'entreprise a dévoilé des résultats financiers trimestriels supérieurs aux attentes pour le premier trimestre de son exercice 2025, terminé le 28 avril, malgré le fait que la barre avait été placée très haute.

    «La société a confondu les analystes, elle qui a déclaré des revenus de 26 milliards de dollars américains (G$US) durant le trimestre, alors que le consensus des analystes tablait sur un chiffre de 24,6G$US. Même son de cloche avec un bénéfice par action de 6,12$US dépassant facilement la cible de 5,59$US», souligne-t-il.

    Luc Girard ajoute que la division des centres de données, qui compte pour 87% des revenus du présent trimestre, a vu ses revenus augmenter de 427% sur une période d’un an.

    «Comme les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules, Nvidia a annoncé qu’elle avait racheté pour 7,7G$US de ses actions, qu’elle augmentait son dividende (de 0,16$US à 0,40$US par action)  et qu’elle fractionnait ses actions à raison de dix pour une», énumère-t-il.

    Selon lui, les analystes profiteront des prochains jours pour revoir leurs prévisions à la hausse envers le titre, qui a d'ailleurs grimpé de 9,3% au Nasdaq lors de la séance du 23 mai, lendemain de la publication des résultats financiers.

    Il rappelle que le titre de Nvidia a doublé de valeur depuis le début de l'année, une performance qui explique 25% du rendement total de l'indice phare S&P 500 durant la période.

     

    CAE en perte d'altitude

    Au Québec, le fabricant de simulateurs de vol CAE a publié cette semaine des résultats financiers préliminaires du quatrième trimestre de son exercice 2024. Malheureusement pour les investisseurs, l'annonce réservait plusieurs mauvaises surprises.

    «Pour un investisseur et actionnaire, il est toujours dommage de voir une société dans laquelle il a investi devancer la publication de résultats financiers et d'y aller d’une annonce négative. CAE a publié un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissmeent (BAIIA) de 126 millions de dollars (M$), alors que les analystes anticipaient en moyenne un chiffre de 218M$. Les bénéfices ont aussi suivi la même tangente, eux qui se sont établis à 0,37$ par action en excluant une charge non récurrente, tandis que le consensus des analystes était à 0,42$», explique-t-il.

    Pour l'exercice 2025, les perspectives sont aussi peu réjouissantes, tant pour l'aviation civile que pour la défense, ce qui fait dire à Luc Girard que CAE reste une bonne entreprise, mais pour les investisseurs ayant une perspective à long terme.

    L'analyste de Valeurs mobilières Desjardins qui couvre le titre, Benoit Poirier, recommande de conserver le titre avec un cours cible sur un an de 30$.

     
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    • 6 min
    Bourse: vers trois ou quatre baisses de taux de la Banque du Canada

    Bourse: vers trois ou quatre baisses de taux de la Banque du Canada

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Même si la Réserve Fédérale américaine préfère attendre avant de baisser son taux directeur, la Banque du Canada pourrait emprunter cette voie dès juin ou juillet.

    Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA Gestion mondiale d'actifs, soutient que la Banque du Canada pourrait même réduire son taux directeur à trois ou quatre reprises (d'un quart de point de pourcentage à chaque fois) d'ici la fin de l'année.

    «Les banques centrales ne sont pas toujours aussi synchronisées qu'elles l'ont été récemment. Quand on regarde les 20, 30 ou 40 dernières années, on a vu des divergences. C'est un peu la synchronisation récente qui est l'exception à la règle», dit-il.

    Il rappelle que le taux directeur de la Banque du Canada est à 5%, comparativement à un taux d'entre 5,25% et 5,5% pour la Réserve fédérale américaine.

    «Mais l'économie américaine, dans le moment, va très bien, même trop bien. On voit que l'inflation est repartie à la hausse aux États-Unis, tandis que chez nous, le poids du taux directeur est assez lourd. L'économie canadienne a besoin d'une grande bouffée d'air frais», estime-t-il.

    Sébastien McMahon a «encerclé» la date du 24 juillet en présumant que c'est à ce moment que la Banque du Canada commencera à bouger, mais il n'exclut pas totalement une baisse dès le 5 juin.

    Il concède qu'un recul des taux d'intérêt au pays ferait baisser le dollar canadien par rapport à la devise américaine, sans que le recul ne soit catastrophique pour les importations auprès du principal partenaire commercial du Canada.

    «En ce moment, le dollar canadien vaut environ 0,73$US. On pense qu'il baisserait à 0,70$US si le taux devait reculer pour atteindre 4%. Ce ne serait pas assez important pour provoquer une poussée inflationniste», juge-t-il.

    Il ajoute que d'éventuelles baisses de taux d'intérêt pourraient inciter les entreprises à recommencer à investir. Cela pourrait provoquer un regain d'intérêt envers les marchés boursiers canadiens.
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    • 5 min
    Bourse: Berkshire Hathaway est-elle encore une occasion d'achat?

    Bourse: Berkshire Hathaway est-elle encore une occasion d'achat?

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 4 mai dernier avait lieu le «Woodstock du capitalisme», soit l'assemblée annuelle de Berkshire Hathaway (BRK.B, 408,82$US), dirigée par Warren Buffett.

    Des dizaines de milliers d'investisseurs de partout dans le monde ont convergé vers Omaha, dans l'État du Nebraska, pour écouter le légendaire investisseur de 93 ans.

    Warren Buffett en a profité pour rendre un autre hommage à son regretté partenaire Charlie Munger, décédé en novembre dernier à l'âge de 99 ans.

    Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD, explique que Warren Buffett a toujours considéré Charlie Munger comme l'architecte de Berkshire Hathaway, mais que c'est surtout sa philosophie sur les placements qui sont ses points forts.

    «Il préconisait la lecture. Une de ses célèbres citation était: Devenez un autodidacte tout au long de votre vie en lisant avec voracité, cultivez votre curiosité et efforcez-vous de devenir un peu plus sage chaque jour», dit-elle. 

    Elle ajoute que selon Charlie Munger, les investisseurs doivent être prêts à «vivre avec des reculs boursiers de plus de 50% deux à trois fois par siècle. Les bons rendements viennent avec des risques, sinon il faut s'attendre à des rendements médiocres», ajoute-t-elle.

    Julei Hurtubise estime que la stabilité du titre de Berkshire depuis le décès de Charlie Munger montre que les marchés financiers ont confiance dans le plan de transition à la tête de l'entreprise.

    Elle revient aussi sur la réduction de 13% de la participation de Berkshire dans Apple (AAPL, 184,57$US). Toutefois, c'est la vente de la totalité des actions détenues dans l'entreprise de médias et de divertissement Paramount Global (PARA, 13,08$US) qui a retenu son attention.

    Berkshire n'a pas révélé combien elle avait perdu d'argent avec son investissement dans Paramount, que certains estiment à 1,5 milliard de dollars américains.

    L'entreprise nage aussi dans les liquidités, avec près de 190 milliards de dollars prêts à être redéployés. La conseillère en placements estime que l'entreprise peut se montrer patiente de ce côté, car elle bénéficie des taux d'intérêt plus élevés sur les bons du trésor et l'encaisse.

    Si le conglomérat vaut aujourd'hui près de 900 milliards de dollars américains en Bourse, proche d'un sommet historique atteint en mars, Julie Hurtubise considère que Berkshire Hathaway constitue toujours «un titre avec une grande solidité financière qui génère d'importants flux de trésorerie».

    «Berkshire garde aussi des liquidités substantielles en réserve pour son bon fonctionnement, faire des acquisitions, des rachats d'actions ou des  investissements. C'est donc aux clients de juger si la société convient à leur tolérance au risque», dit-elle.

     
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    • 5 min

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