Chronique de Jean-Baptiste Placca RFI
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Jean-Baptiste Placca, chroniqueur au quotidien La Croix et fondateur de L’Autre Afrique livre sa vision sur l’actualité africaine de la semaine écoulée. Entre analyse, réflexion et mise en contexte, cette chronique est l’occasion de donner du sens et de prendre du recul sur les événements de la semaine, mais également de revenir sur des sujets parfois traités trop rapidement dans le flot d’une actualité intense.
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Bénin-Niger: la guerre du pipeline
La crise entre le Bénin et le Niger est une conséquence lointaine du rendez-vous manqué de mai 1963, qui aurait dû engager le continent dans le sens des États-Unis d'Afrique. Qui n’existent même plus en projet. Voilà pourquoi certains dirigeants, au gré de leurs humeurs, écrasent leur peuple à huis clos et se jouent de la Constitution.
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Tchad: dans le lac, c'est toujours la même eau qui coule
Trois ans après le décès tragique du maréchal Idriss Deby Itno, on a voté, et rien n'a changé. À part, peut-être, de la part du pouvoir, un peu plus de… rapidité !
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Les journalistes, moteurs de la démocratie et du développement
Voilà ce que devraient être les journalistes, afin que la presse cesse d’être un instrument au service de quelques intérêts égoïstes, pour devenir le moteur de l’État de droit, de la démocratie et du développement des nations.
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La quête perpétuelle du sauveur
Sur un continent qui a un besoin vital de leaders d'envergure, il y a un réel danger à croire que plagier les discours des figures charismatiques qui ont fait la gloire de l’Afrique, suffit pour faire de certains dirigeants actuels, les nouveaux Lumumba, Nkrumah, Sankara…
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Une vie après le pouvoir
Pour le Sénégal, Macky Sall composerait sans états d’âme avec Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Car, tous savent devoir situer l'intérêt de leur patrie au-dessus de leurs rancœurs, tenaces ou passagères.
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Des illusions à durée indéterminée !
Suspension des activités des partis politiques et de certaines associations, interdiction aux médias de relayer lesdites activités… la junte au pouvoir au Mali a frappé fort, cette semaine. Est-ce possible que ces mesures soient, comme le suggèrent certains, en réaction à l’appel lancé, début avril, par plus de quatre-vingts partis politiques et organisations de la société civile, pour la tenue d'une élection présidentielle et la fin de la transition militaire ?