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LR et RN : pourquoi l’alliance d’Eric Ciotti est la suite logique d’un glissement idéologique L’Heure du Monde
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- Daily News
C’est par une alerte du Figaro que les ténors du parti Les Républicains (LR) apprennent la nouvelle le matin du 11 juin 2024 : Eric Ciotti, le président de leur formation, souhaite faire une alliance avec le Rassemblement national (RN) pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.
L’intéressé le confirme quelques heures plus tard sur le plateau du « 13 heures » de TF1. Il aura fallu moins de 48 heures au président de LR pour prendre cette décision, en rupture totale avec la ligne du parti depuis la création de son ancêtre, l’UMP, en 2002.
Cette année-là, Jacques Chirac se trouve au second tour de la présidentielle face à Jean-Marie Le Pen, alors leader du Front national (FN). Pour le battre, il en appelle à l’union des autres partis de droite et crée l’UMP en prévision des législatives. Il en appelle aussi aux électeurs de gauche, pour « faire barrage » au FN.
Mais, en plus de vingt ans, la droite républicaine a progressivement fait évoluer sa doctrine vers celle du « ni, ni » : ni extrême droite, ni gauche lors d’un second tour d’où elle serait absente. Et certains de ses leaders, dont Nicolas Sarkozy ou Eric Ciotti, ont stratégiquement repris des idées de la formation d’extrême droite sur l’immigration, la préférence nationale ou la sécurité.
Alors l’alliance entre le président des Républicains et le Rassemblement national est-elle vraiment un coup de théâtre ou la suite logique d’un glissement idéologique ? Et cette décision signe-t-elle la fin du parti de droite ?
Réponse dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde » avec Alexandre Pedro, journaliste qui suit l’actualité du parti LR au service politique du Monde et Abel Mestre, spécialiste de l’extrême droite au Monde.
Un épisode d’Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Quentin Tenaud et Amandine Robillard. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Présentation : Jean-Guillaume Santi.
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C’est par une alerte du Figaro que les ténors du parti Les Républicains (LR) apprennent la nouvelle le matin du 11 juin 2024 : Eric Ciotti, le président de leur formation, souhaite faire une alliance avec le Rassemblement national (RN) pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.
L’intéressé le confirme quelques heures plus tard sur le plateau du « 13 heures » de TF1. Il aura fallu moins de 48 heures au président de LR pour prendre cette décision, en rupture totale avec la ligne du parti depuis la création de son ancêtre, l’UMP, en 2002.
Cette année-là, Jacques Chirac se trouve au second tour de la présidentielle face à Jean-Marie Le Pen, alors leader du Front national (FN). Pour le battre, il en appelle à l’union des autres partis de droite et crée l’UMP en prévision des législatives. Il en appelle aussi aux électeurs de gauche, pour « faire barrage » au FN.
Mais, en plus de vingt ans, la droite républicaine a progressivement fait évoluer sa doctrine vers celle du « ni, ni » : ni extrême droite, ni gauche lors d’un second tour d’où elle serait absente. Et certains de ses leaders, dont Nicolas Sarkozy ou Eric Ciotti, ont stratégiquement repris des idées de la formation d’extrême droite sur l’immigration, la préférence nationale ou la sécurité.
Alors l’alliance entre le président des Républicains et le Rassemblement national est-elle vraiment un coup de théâtre ou la suite logique d’un glissement idéologique ? Et cette décision signe-t-elle la fin du parti de droite ?
Réponse dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde » avec Alexandre Pedro, journaliste qui suit l’actualité du parti LR au service politique du Monde et Abel Mestre, spécialiste de l’extrême droite au Monde.
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