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Le podcast qui crée de la valeur.


La finance est très souvent au cœur des débats et de notre société. Chacun prend conscience que la finance n’est pas une fin en soi mais bien un moyen d’actionner, d’entrainer, de rendre possibles et concrètes les actions d’aujourd’hui et de demain. Il est urgent de montrer et démontrer la façon positive d’orienter et de reconsidérer les métiers d’investisseurs, de banquiers et de conseil.

"Si on parlait Finance Utile", c’est un échange avec des personnalités reconnues du secteur public ou privé qui raconte comment mieux utiliser la finance pour créer, innover, faire bouger les lignes et mobiliser les capitaux vers des projets qui font sens.

Chaque mois, Christel Bapt, président et fondateur de Cedrus & Partners, recevra un invité pour prendre le temps d’échanger sur ce sujet. Savoir-faire, retour d’expérience, exemples concrets seront au cœur des débats.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Si on parlait Finance Utile Christel Bapt

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Le podcast qui crée de la valeur.


La finance est très souvent au cœur des débats et de notre société. Chacun prend conscience que la finance n’est pas une fin en soi mais bien un moyen d’actionner, d’entrainer, de rendre possibles et concrètes les actions d’aujourd’hui et de demain. Il est urgent de montrer et démontrer la façon positive d’orienter et de reconsidérer les métiers d’investisseurs, de banquiers et de conseil.

"Si on parlait Finance Utile", c’est un échange avec des personnalités reconnues du secteur public ou privé qui raconte comment mieux utiliser la finance pour créer, innover, faire bouger les lignes et mobiliser les capitaux vers des projets qui font sens.

Chaque mois, Christel Bapt, président et fondateur de Cedrus & Partners, recevra un invité pour prendre le temps d’échanger sur ce sujet. Savoir-faire, retour d’expérience, exemples concrets seront au cœur des débats.
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    Xavier Collot - Président du Directoire de Sienna Gestion

    Xavier Collot - Président du Directoire de Sienna Gestion

    Aujourd’hui, Christel Bapt reçoit Xavier Collot, Président du Directoire de Sienna Gestion


    Quelques extraits de notre échange :   



     2’30: Présentation de Xavier Collot, un intra-entrepreneur avec 22 ans d'expérience dans la gestion d'actifs. 

      

    8’: Vous avez relevé un défi de taille pendant votre séjour chez Amundi, en développant le métier de l'épargne salariale et de l'épargne retraite, et en augmentant la part de marché de 40%. 

      

    9’40 : "En rejoignant Sienna Gestion, j'ai fait l'expérience d'une transformation majeure, passant d'une équipe de 6 000 personnes chez Amundi à seulement 60 personnes chez Sienna Gestion. Nous sommes passés de la gestion de 2 000 milliards à 20 milliards d'euros." 

      

    10'10 : Rappel des grands chiffres de Sienna Gestion  : plus de 50 ans d'histoire, 20 milliards d'euros d'actifs sous gestion, et une équipe de 60 personnes. 

      

    12’30 : Des projets avec un ADN social très fort... « Sur la somme des capitaux gérés, nous gérons 84% d’actifs sous formats et process d’investissement socialement responsable. Nous avons dépassé les 50% en termes de gestion labellisée ISR.».  

      

    15’ : « Il faut savoir offrir aujourd’hui une palette d’outils aux investisseurs. Sienna IM, avec une proximité forte entre les actifs cotés et non côtés, ce qui nous permet de couvrir le venture capital (private equity), la dette privée, l’immobilier... »  

      

    16’16 : "L'ESG englobe diverses thématiques et classes d'actifs." 

      

    17’45 : "Dans le domaine des investissements non cotés, le dialogue avec les entreprises et leurs conseils d'administration est plus intense, et ils ont une meilleure compréhension des enjeux." 

      

    18’30 : "Avec Malakoff Humanis, notre sponsor principal, nous avons décidé d'investir dans des entreprises qui s'engagent à respecter trois critères majeurs : l'égalité hommes-femmes, l'inclusion des personnes en situation de handicap, et l'emploi des seniors, avec des avantages pour les entreprises exemplaires." 

      

    20’ : "Nous avons également adapté une version pour le secteur de l'épargne grand public, en appliquant les mêmes filtres et critères au fil du temps." 

      

    21’40 : "Aujourd'hui, il y a tant de débats sur les critères ESG qu'il est préférable de se concentrer sur certains d'entre eux. Nous ne pouvons pas être vertueux dans tous les secteurs. N'oublions pas le 'S' de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) : les sujets sociétaux, la solidarité, et la santé au travail." 

      

    24’ : Quelle est votre vision de l'offre d'épargne salariale ? Que peut-on faire en tant que finance utile pour l'épargne salariale et l'épargne retraite ? 

      

    25’51 : "Il y a actuellement une orientation claire vers l'épargne retraite à long terme. En ce qui concerne les produits, profitons du temps pour générer des rendements à long terme. Je suis convaincu qu'il faut séparer les investissements à court, moyen et long termes." 

      

    27’55 : "La pédagogie est essentielle. Le temps à long terme nous permet de prendre plus de risques pour obtenir de meilleurs rendements et accumuler du capital." 

      

    28’25 : "Il est nécessaire d'apporter la nécessité de liquidité à des moments opportuns, tout en engageant les épargnants sur le long terme." 

      

    30’29 : "L'idée de l'hybridation consiste à démocratiser ce qui se fait dans le capital-investissement à grande échelle pour les épargnants. Nous nous appuyons sur la sélection des meilleurs fonds du marché, intégrés dans des dispositifs à long terme." 

      

    31’40 : "Nous cherchons à simplifier le discours sur les solutions d'épargne, notamment en matière de reporting. Nous disons, nous faisons, nous rapportons... Nous devons expliquer pour que les épargnants comprennent. La pédagogie implique une éducation continue, de la transparence, et du reporting. L'ESG

    • 35 min
    Philippe Zaouati - Fondateur & CEO de Miro

    Philippe Zaouati - Fondateur & CEO de Miro

    Aujourd’hui, Christel Bapt reçoit Philippe Zaouati, fondateau et CEO de Mirova



    Quelques extraits de notre échange : 



     2’22 : « Je suis dans la finance », dans une finance qui soutient une économie durable.
    Aujourd’hui, la généralisation du sujet oblige à expliquer sa sincérité, ses convictions, l’impact... 

    4’40 : Présentation de Philippe Zaouati, qui a débuté sa carrière dans la finance « traditionnelle » avant de s'intéresser à l'investissement durable en 2008. Comme beaucoup, j'ai initialement considéré la finance comme une évidence. On a cru faire des choses très bien en amenant du capital vers la croissance, les emplois, des développements dans des pays qui en avaient besoin. La crise de 2008 a été un choc. On ne comprenait plus ce que l’on faisait. 

    9’24 : Retrouver une perspective à long terme, la confiance... inévitablement, les questions environnementales et sociales se sont imposées. C'est ainsi que j'ai commencé à m'intéresser aux problématiques du climat, de l'inclusion et de la biodiversité.

    10’20 : Écrivain "multirécidiviste" ! J'ai écrit de nombreux romans et ouvrages, dont le dernier en date : "Discours sur l'état de l'Union". J’ai besoin d’écrire et de poser mes idées.   

    12’25 : Aujourd'hui, Mirova compte 250 employés (la moitié à Paris) et dans de nombreux pays. 30 Milliards d’encours gérés. 

    4’55 : On pourrait se poser la question, maintenant que tout le monde fait de la finance durable, si c’est utile que les pionniers continuent à en faire… j’ai la conviction que oui !  

    15’25 : Les métiers de Mirova : nous sommes des investisseurs qui cherchons des capitaux pour le compte de grands investisseurs institutionnels (fonds de pension, compagnies d'assurance, etc.), ainsi que des investisseurs particuliers et de l'épargne salariale. Cet argent est réuni chez Mirova, et nous allons l’investir avec un spectre assez large : 80% d’actifs cotés et 20% d’actifs non cotés. Et beaucoup d’infrastructures (hydrogène, énergie renouvelables, transition énergétique, et « capital naturel »).  

    18’04 : Par exemple, nous nous intéressons à la restauration des terres dégradées. Aider et accompagner des fermiers à créer de la valeur (régénération), avec des pratiques agricoles pérennes. 

    19’44 : Notre mission : on a un objectif, qui est de démontrer que la finance pouvait être un outil pour rendre le monde meilleur. 

    20’27 : Les Européens, et en particulier la France, sont bien positionnés dans le domaine de la finance durable.  

    21’51 : Le métier d’investisseur, c’est d’allouer du capital. Il faut donc le mettre là où l’on pense qu’il est le plus utile. On a théorisé cela, avec Mirova. Par exemple, aujourd’hui il faut aussi investir dans des pays émergents, pour convaincre les grands investisseurs européens qu’ils ont cette responsabilité-là. 

    25’20 : La bataille culturelle est remportée dans le sens où personne ne remet en question le rôle de la finance dans le changement climatique. Si nous ne nous en occupons pas, tout risque de s'effondrer. Cependant, nous sommes confrontés à une nouvelle problématique : tout le monde veut sa part... et il y a beaucoup de greenwashing. 

    27’15 : A propos des standards et des normes comptables. Il faut modifier la façon dont les entreprises font leur business.  Nature, climat, etc … obligent les entreprises à expliquer leur business à travers d’autres indicateurs, non financiers. On va rentrer dans une comptabilité extra financière. 

    29’44 : On peut faire avec ce qu’on a et grâce à l’IA, on va pouvoir mixer données quantitatives vs qualitatives.  



    A bientôt pour le prochain Podcast dans un mois !   



    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    • 34 min
    Jean MOREAU, co-fondateur & CEO de Phenix

    Jean MOREAU, co-fondateur & CEO de Phenix

    Aujourd’hui, Christel Bapt reçoit Jean Moreau, co-fondateur & CEO de Phenix 

      

    Quelques extraits des échanges :  

      

    3’30 : Présentation de Jean Moreau, parcours de "bon élève", avec au fond de lui une préoccupation pour l'intérêt public (Essec, les Ponts, Sciences Po), puis dans la banque d'investissement (fusions, acquisitions), jusqu'à sa "crise de sens"... 

    6’10 : Présentation de Phenix (créée en 2014) avec l'intuition que le gaspillage est à la fois une aberration sociale, environnementale et économique, et qu'il y a une place pour "connecter ceux qui ont trop avec ceux qui n'ont pas assez". 

    7’13 : La prise de conscience s'est faite de façon progressive et insidieuse. Je sentais que ma vie manquait de sens ! Je voulais mettre mes compétences techniques au service de quelque chose de plus utile. 

    8’22 : Nous avons essayé de combiner le meilleur des deux mondes : les méthodes, l'ambition, l'attrait du monde des affaires traditionnel, avec l'âme supplémentaire, les valeurs et l'ADN du monde associatif. 

    12’ : La carte de visite Merrill Lynch a été un atout, pour au moins 3 raisons : faciliter et crédibiliser les prises de rendez-vous grâce à mon réseau, et puis j'avais mis de côté de quoi me permettre de prendre "le risque entrepreneurial". 

    13’37 : Quelques chiffres sur Phenix : 

    · 300 millions de repas sauvés depuis notre création 

    · 200 000 repas sauvés chaque jour de la poubelle... 

    · Sans sacrifier la croissance, nous approchons des 20 M€ cette année, et nous sommes rentables. 

    · 250 emplois créés. 

    15’17 : La mission de Phenix consiste à connecter ceux qui ont trop avec ceux qui n'ont pas assez. 

    D'un côté, il y a toutes les entreprises qui proposent leurs produits (distributeurs, usines, sites de production) et de l'autre, il y a trois types de "bénéficiaires" : les consommateurs, les associations et les animaux. 

    Nous proposons des paniers repas aux consommateurs, des palettes de produits aux associations, et ce qui n'est plus consommable par les humains est destiné à nourrir les animaux.  C'est vraiment cela, l'économie circulaire. 

    19’ : Notre modèle économique est simple, mais pas intuitif. 

    Nous sommes des "cost killers"... nous transformons l'invendu, le stock mort, les déchets, en sources de profits. 

    21’30 : Nous avons choisi une voie différente de "small is beautiful", que nous respectons par ailleurs beaucoup. 

    En ce qui concerne le gaspillage, nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas nous contenter de rester petits... Nous avons donc réalisé quatre levées de fonds successives. 

    28’30 : "Actuellement, nous sommes plutôt un remède contre le gaspillage, mais où devrions-nous placer le curseur entre notre mission sociale de redistribution des repas et notre mission environnementale visant à atteindre zéro déchet en amont... et à réduire le gaspillage à la
    source". 

    30’25 : Sa définition de la finance utile : "des fonds d'investissement bienveillants qui mettent leur capital sincèrement 



    A bientôt pour le prochain Podcast dans un mois !    

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    • 31 min
    Julien Lescs, co-fondateur de Kimpa-Impact Investing

    Julien Lescs, co-fondateur de Kimpa-Impact Investing

    Aujourd’hui, Christel Bapt reçoit Julien Lescs, co-fondateur de Kimpa-Impact Investing 



    Quelques extraits des échanges : 



     1’ : Présentation de Julien Lescs, illustration de la nouvelle génération des « multi family office » pour accompagner des familles à gérer leur patrimoine. 

     1’45 : Disruptif ? Oui, car un seul des trois co-fondateurs de Kimpa vient de la finance. Kimpa est d’abord née d‘une raison d’être. 

     3’30 : Julien… expert en gouvernance familiale, un métier de médiation, de conseil, basé sur la dynamique émotionnelle. Auteur d’une thèse de psychodynamique. Comprendre la dynamique entre 3 cercles : l’entreprise, la famille et les actionnaires. 

     6’ : Expert en psycho généalogie, « comprendre le transgénérationnel ». 

    Raconte son expérience familiale personnelle. HEC Montréal, Kedge, 15 ans à la Réunion (consulting), Insead : Master EMC (Executive Master in Change), puis Majorque et retour en France.  

    9’55 : Parcours de vie : tour du monde, pour « réussir sa vie », connexion avec la nature (course, trail, plongée) et les hommes.
    10 ans d’expérience gagnée grâce à la lecture d’un livre : “ When Family businesses are best” de Randel Carlock.
    12’10 : Les métiers de Kimpa : notre raison d’être « Investir pour relever les grands défis de la planète ». 

    On accompagne des familles à investir leurs capitaux dans des projets à impact sociaux et environnementaux. 

     13’30 : Kimpa coordonne les expertises pour accompagner ces familles dans leur choix. 

    Création du premier « multi family à impact »… le 16 Mars 2020 !  

    « On se rend compte que notre expertise, c’est d’avoir la capacité à développer des solutions d’investissement à impact. 

    Des confrères, Family Office nous proposent de les accompagner dans cette spécialité-là ».  

    15’41 : Aujourd’hui Kimpa, c’est une société de conseil qui accompagne des clients privés qui veulent orienter leurs capitaux vers des projets à impact, mais également des clients professionnels (single et multi FO), et aussi des « corporates ».  

    17’ : On s’est orienté BCorp immédiatement, pour ne pas revenir en arrière et crédibiliser notre projet dès sa création.   

    18’25 : Les différences entre la « finance responsable », la « finance durable » et « la finance à
    impact ». 

    Responsable : c’est une finance d’exclusion (finance éthique) qui ne signifie pas forcément avoir de l’impact. 

    Durable : critères ESG, pour aider les investisseurs à avoir des indicateurs. Une logique de gestion du risque. 

    A impact : concerne les business qui répondent à un problème, en le réglant de façon positive pour les Hommes et/ou la Planète. 

     21’40 : Notre ambition, c’est d’influencer le monde de la finance à diriger le plus de capitaux vers des sujets à impact. 

    Actuellement entre 1 et 2% de la finance mondiale est orientée vers l’impact. Il en faudrait 10%... pour sauver la planète (selon la Fondation Rockefeller).   

    23’30 : Allocation stratégique d’actifs sur les sujets d’impact. 

    24’ : Création d’un profil d’impact + thèse d’investissement à impact ( avec 17 objectifs de développement durable et fresque du climat). 

    25’30 : Tout le monde parle de la planète, mais pas de la même façon.  « Sur stress » ou
    « super opportunité » ! Le sujet d’impact peut rassembler les familles.   

    27’30 : Le portefeuille augmenté.  

    2 clés d’entrée de la finance durable : l’investisseur et les entreprises. Mesures d’impact. Critères ESG. Matrice IMP. 

    29’40 : Création du « Guide de l’investissement à impact », une sorte de guide du routard !    

    31’35 : L’ambition de Kimpa : déployer 1 milliard d’Euros dans des projets à impact d’ici 2030. Grâce à une méthodologie et une authenticité dans notre démarche. 

    La finance est un moyen de le f

    • 34 min
    Pascale Baussant, Dirigeante Fondatrice de Baussant Conseil

    Pascale Baussant, Dirigeante Fondatrice de Baussant Conseil

    Aujourd’hui, Christel Bapt reçoit Pascale Baussant, Dirigeante Fondatrice de Baussant Conseil. 

      

    Quelques extraits des échanges : 

      

    1’00 : Présentation de Pascale Baussant, illustre représentante du métier de CGP, Conseiller en gestion de patrimoine, qui plus est … « engagée ». 

    3’35 : Retour sur son parcours professionnel, salariée CGP pendant 7 ans, puis création il y a 20 ans de son cabinet de conseil en gestion de patrimoine. 

    Avec, il y a maintenant bientôt 10 ans, la recherche d’investissement responsable dans son offre, et l’instauration d’une démarche RSE en interne. 

    5’30 : Rappel du métier de Conseiller en gestion de patrimoine.  

    Accompagnement des particuliers dans les différentes étapes de leur gestion de patrimoine, dans la durée, et de façon indépendante. 

    « C’est comme un médecin généraliste mais dans le domaine du conseil en gestion de patrimoine (fiscal, financier, droit financier…) ». 

    7’45 : Son déclic : la quarantaine et l’envie de s’engager… avec l’envie de « transformer l’univers dans lequel on évolue, c’est ce que j’essaie de faire dans ce secteur assez conservateur… » 

    10’20 : « On n’imagine pas l’impact que peut avoir l’épargne sur le climat. 3000 € pendant un an laissé sur un compte courant d’une grande banque française, c’est l ‘équivalent en terme d’empreinte carbone, d’un vol Paris New York… » 

    Pourquoi ? Parce que la Banque va utiliser et prêter cet argent, principalement à des entreprises, et notamment dans le secteur de la construction de projets pétro gaziers,
    extrêmement nocifs pour le climat… 

    13’20 : Explication de l’application RIFT, qui permet de mesurer son empreinte carbone. Disponible gratuitement, avec laquelle on peut faire ses essais, en indiquant supports, sommes etc.  C’est un excellent point de départ. 

    15’00 : Seulement 11% des formations offertes aux étudiants comportent un bloc sur le sujet du climat et de la transition écologique… 

    18’00 : Sur 100 cabinets en gestion de patrimoine, combien intègrent et proposent des solutions RSE et à impact ?  

    « Peu… Mais ce qui est intéressant, c’est l’évolution, il y a 8 ans, j’étais seule… aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux ». 

    20’00 : La réglementation a aidé les acteurs de la finance à s’engager. 

    Aux questionnaires clients classiques : « Qu’attendez-vous de vos investissements ? » ou « Quel est votre niveau de risque ? » etc… se sont ajoutés des questions comme : « la durabilité vous intéresse-t-elle ?», c’est un vrai grand changement qui permet de proposer une offre de solutions pour répondre à cet intérêt croissant. 

    23’20 : Présentation et explication de l’association « 1% pour la planète ».
    1200 entreprises y participent en France, dont quelques fonds dans le domaine de la finance. 

    26 ’20 : On parle beaucoup du climat… mais moins du sociale, pourquoi ? Moins prioritaire ou plus complexe ?  

    28’ : SC Pierre Impact, accessible au grand public, avec un investissement faible, sur une durée de moyen terme.  

    28’45 : 5 ans après, le point sur des idées reçues… 

    Notamment sur la demande croissante des clients sur l’investissement responsable ? 

    Sur le fait que ce ne sont que des jeunes ou des femmes qui sont moteurs dans l’investissement responsable… 

    Sur l’idée que « tout le monde » pouvait faire de l’ISR en terme de construction de produits… 

    Concernant le « peu d’offres ISR » à l’époque, cela a bien changé et tant mieux !  

    32’00 : Comment aider les jeunes pour orienter l’épargne vers des « sujets responsables » ? 

     

    A bientôt pour le prochain Podcast dans un mois !  

    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    • 34 min
    Vincent Fauvet,Président exécutif d’Investir&+

    Vincent Fauvet,Président exécutif d’Investir&+

     Aujourd’hui, Christel Bapt reçoit Vincent Fauvet : Président exécutif d’Investir&+.

     

    Quelques extraits des échanges :



    1’00 : Sa raison d’être : « Nous croyons que l’innovation et l’entreprenariat peuvent contribuer massivement au bien commun. »  

    1’48 : « Nous nous sommes dit : si on arrive à mettre l’efficacité et le côté auto-financé des entreprises, au service du bien commun, ce serait extraordinaire, c’est notre paradigme de départ ».  

    3’40 : Retour sur son parcours, dans l’humanitaire (Cambodge puis Chili et Brésil) en parallèle d’HEC et de son premier métier de « banquier ». 

    Comment il est devenu : « un entrepreneur pour le bien commun ». 

    6’30 : Création de « Fair Planet ». 

    7’00 : « On était les 2 petits vilains canards à avoir fait du social à la sortie de nos grandes écoles ». 

    7’30 : « En 2002, avec mon associé, on a utilisé ce terme : incubateur de projets à impact, en lançant des activités de commerces équitables ».  

    8’38 : Création d’Investir&+, en 2012.  « Nous nous sommes dit que l’on aimerait réconcilier toutes nos expériences, de savoir-faire associatif, de banquier, de chef d’entreprises pour les mettre au service du bien commun. Je souhaitais accompagner et aider des entrepreneurs à impact ». 

    9’50 : Le binôme Financement / Accompagnement est clé pour accompagner des jeunes start-uppers à impact : des ressources longues, et de l’accompagnement par des pairs entrepreneurs. 

    12’06 : Pour faire bouger les lignes, parfois il vaut mieux aider des Start-up « des petits kayaks, agiles à se faufiler », parfois c’est plus efficace d’aider des gros corporates, de faire bouger « les gros cargos » de 2 ou 3 degrés, et parfois c’est les deux ! ». 

    14’09 : Au-delà du label BCorp, ce qui est important, c’est le but et la manière de faire les choses.  

    Une entreprise à impact, c’est une entreprise dont le but est de résoudre des problématiques sociales et environnementales. 

    Une entreprise qui a des bonnes pratiques ESG (Environnement, Social et Gouvernemental) agit plutôt sur l’aspect « comment ? ».  

    15’00 : Nous sommes des promoteurs de BCorp, c’est une cartographie de l’ensemble des performances. 

    16’25 : « On a deux catégories d’entrepreneurs : ceux qui investissent dans notre société (80 environ) qui investissent une partie de leur patrimoine mais aussi leur temps, leurs réseaux… et ceux chez qui ont investi !

    17’40 : « On a 4 mesures d’accompagnement : une présence au conseil d’administration + mise en place d’un sparring partner du dirigeant + boucle Whatsapp de 200 personnes pour échanger rapidement et trouver des solutions + mise en place d’ateliers (partage d’expérience) ». 

    22’40 : La “Tech for good”, c’est un passage obligé dans la promotion des entreprises à impact ?  

    « Nos solutions doivent être ouvertes à tout le monde, et la Tech est un outil de démocratisation essentiel. Pour autant, dans la santé et l’éducation, nous sommes pour un juste équilibre entre la « tech » et l’humain…  Tech and human for good !». 

    20’30 : Le changement d’échelle.  

    Les problématiques sociales et environnementales qu’on veut résoudre sont gigantesques. On cherche des entreprises capables de générer un changement systémique. 

    22´22 : L’arrivée des talents sur le secteur de l’impact fait en partie le changement qu’on est en train de vivre. 

    25’20 : Les secteurs et les sociétés d’Investir&+ ? Sur votre site, on voit les éléments de mesure, c’est très bien fait. 

    Notamment… Nona, Murphy, Hello Charly, Yuka. 

    27’00: « Notre mission est de trouver des pépites entrepreneuriales en face de chaque
    problématiques ». 

    29’30 : « S’il y a un domaine où l’on tente d’apporter notre aide, c’est l’Education, c’est complexe mais il y a des choses fant

    • 34 min

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