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Visionary Marketing diffuse des interviews d'experts, de marketeurs, d'innovateurs, de personnalités du monde du Web et de l'entreprise sur les sujets de l'innovation et du marketing

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Visionary Marketing diffuse des interviews d'experts, de marketeurs, d'innovateurs, de personnalités du monde du Web et de l'entreprise sur les sujets de l'innovation et du marketing

    Synchroniser Onedrive, Google drive et les autres

    Synchroniser Onedrive, Google drive et les autres

    Comment synchroniser Onedrive, Google drive et les autres plateformes qui gardent vos précieux fichiers dans le cloud ? Quand ceux-ci sont répartis sur plusieurs services incompatibles les uns avec les autres, cette question peut vite se révéler être un casse-tête. J’ai découvert un peu par hasard, un service (et même plusieurs) qui permet de synchroniser vos données au travers des différentes plateformes de cloud (Google cloud, Onedrive, Dropbox, etc., et même iCloud) et qui peut vous aider à gagner un temps précieux. Sans compter le fait qu’il permet de préserver vos données, tout en évitant de les répartir sur trop d’espaces différents. C’est l’outil du jour que nous vous proposons d’essayer : Multcloud.





    Vous sauvegardez dans le cloud, mais votre client/collègue utilise-t-il le même outil ?

    Qui n’a pas pesté contre un client ou un collègue qui vous obligent à utiliser un espace de stockage cloud différent de celui que vous aviez choisi ? Or, le client est toujours roi : s’il veut utiliser Google Drive et que vous êtes sur Dropbox, il vous faudra utiliser Google Drive. Si vos fichiers sont sur Onedrive et qu’il veut utiliser Dropbox, vous devrez changer également.

    Et si vous êtes sur Dropbox et qu’il n’arrive pas à y accéder à cause du firewall, vous devrez utiliser le système de Microsoft. Vous n’aurez pas le choix.

    Cela n’est pas seulement frustrant, ces changements de lieux de stockage peuvent également entraîner des erreurs et des défauts de sauvegarde et d’archivage.

    Dans le domaine du conseil, sauvegarder et archiver ses fichiers est une action cruciale. Il vous faudra absolument trouver une solution. Il y a bien la synchronisation au travers d’un serveur Raid de type Synology par exemple. Ils sont très puissants, mais aussi très complexes à paramétrer. Nous y reviendrons.

    Mais heureusement, j’ai trouvé pour vous une solution plus conviviale : Multcloud (pour « Multicloud » ou « cloud multiple »).

    Quand synchroniser dans le cloud devient un casse-tête

    Chez Visionary Marketing, pendant longtemps, nous avons utilisé Dropbox qui nous donnait entière satisfaction, si ce n’est le fait que Dropbox n’est pas capable de laisser des utilisateurs travailler en mode collaboratif sur le même fichier.

    Cet inconvénient mineur au départ est vite devenu très bloquant avec la popularisation du travail collaboratif, d’abord sous l’impulsion de Google drive, puis avec la généralisation de Microsoft 365, le nouveau nom d’Office 365. Désormais, collaborer à plusieurs en temps réel sur le même fichier est devenu banal et obligatoire. Il nous a fallu donc changer.

    Pendant des années, nous avons donc cumulé Onedrive, Google Drive, iCloud, Synology et Dropbox sans savoir que finalement nous pouvions bénéficier de la qualité de stockage et de la synchronisation de Dropbox, par exemple, et de sa facilité de partage, avec la qualité et la robustesse du service de Microsoft 365.

    Synchroniser ses fichiers dans plusieurs clouds : une obligation imposée par les clients

    Mais il y a autre chose, c’est que beaucoup de clients ne supportent pas qu’on utilise un autre outil de stockage que celui choisi par leur DSI. Le problème est qu’on se retrouve avec des fichiers dans tous les coins, avec une capacité réduite de suivre son travail correctement.

    Pour ma part, étant un obsédé de la double et triple sauvegarde, archiver notre travail proprement de façon à pouvoir toujours le retrouver en cas de coup dur est aussi un must.

    Synchroniser et archiver, les deux mamelles du conseil

    Ceci n’est pas une vue de l’esprit, c’est un point crucial pour les consultants : notre premier souci n’est pas qu’on nous vole nos...

    • 5 min
    Vivre (de) la photographie

    Vivre (de) la photographie

    Fred Marie a réussi à vivre son rêve en faisant de la photographie son métier et le Webmarketing l’y a bien aidé. Il est devenu ainsi photo reporter et a ramené des clichés et des reportages impressionnants de tous les coins du monde. Nous l’avons interviewé pour qu’il nous explique comment le marketing peut aider les photographes à vivre de leur art. Pour cela, nous allons nous appuyer sur son ebook, dont c’est la deuxième version, qui s’intitule « Photographe Stratège », réussir à vivre de la photographie et comment le Webmarketing peut vous y aider. 

    Webmarketing et photographie : comment vivre de la photographie ?



    Vivre de la photographie est le rêve de beaucoup de photographes amateurs, et cela a été aussi le mien. Ce qui m’a motivé à ajouter cette corde à notre avec antimuseum.com. Fred nous explique que grâce aux technologies de l’information et de la communication, ce rêve peut devenir réalité, malgré les difficultés économiques et celles liées au business modèle de ce métier. À noter que les illustrations sont issues de son site fred-marie.com, ce qui vous fournira un échantillon de son talent.

    Un livre pour vivre de la photographie et vivre la photographie

    Fred Marie. J’ai écrit ce livre en 2018 et je l’ai réédité en 2020 pour l’actualiser avec ce que j’ai appris entretemps. Je pense en sortir une mise à jour bientôt pour y ajouter de nouvelles choses, parce que le milieu de la photo a pas mal bougé, entre l’IA, la fermeture de certains médias et l’ouverture de nouveaux… Tout cela évolue beaucoup. À titre personnel j’ai également beaucoup évolué.

    Ton parcours personnel est original parce que tu n’étais pas photographe au départ

    FM. J’ai fait une licence d’histoire-géo, suivi d’un master en journalisme à Sciences Po Toulouse. Assez rapidement, je me suis renseigné sur la photo et j’ai trouvé ça intéressant. On n’avait pas de cours de photo à Sciences Po, donc j’ai appris seul, en faisant beaucoup de photos.

    Puis j’ai rencontré des professionnels sur le terrain. Ce qui est bien avec les écoles de journalisme, c’est qu’on t’apprend très vite que le terrain est indispensable. On t’envoie faire des reportages, que ce soit en presse écrite, radio, télé, web.

    Très vite, j’ai pris un appareil photo pour documenter tout ça. Avant même de terminer le diplôme, j’ai pu commencer à faire des « piges » pour des agences et je suis devenu un des photographes de Toulouse pour certaines agences parisiennes. C’est comme ça que j’ai appris la photo. Après, j’ai monté un collectif de photographes, un magazine j’ai fait pas mal de choses et je continue de m’épanouir dans ce merveilleux métier.

    Et là tu as remarqué que « les photos se vendent quelques euros », et ça, c’était avant l’IA !

    FM. Il y a plusieurs écoles sur l’IA, nous allons y revenir. Mais il est clair qu’avec certaines agences comme Getty par exemple ou Google ou des stocks comme Shutterstock, Alamy, Adobe… la part qui revient au photographe est parfois de quelques centimes. La photo est tellement vendue peu cher pour des utilisations web, qu’en conséquence le photographe touche 30, 40, 50, voire s’il est chanceux, 60 % d’un prix très bas. À la fin, il ne lui reste pas grand-chose.

    Le photojournalisme en tant que tel est un métier assez précaire pour les indépendants

    FM. En 2021, Jean-Marie Charon et Adénora Pigeolat ont écrit le livre « a href="https://www.amazon.fr/HIER-JOURNALISTES-Jean-Marie-Charon/dp/2382550279/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=26W901CT5R3LP&dib=eyJ2IjoiMSJ9.AflPDqnPB7gGX4QWPi7Lhwy98K4QkJw1K9TBbNVlF2rw-TKhJGwJZ4j6AFd0uvFuA_hi47o-ghMfsHqlAG2zTxMNwjk5W3zaLcr5EoDL3apbIvBjdaof-xO5qsEDr3NZcgaxWUEfli9Mc-TYqLEpPNCwvzahnU18tf6LbJHrXoaey7yKyzhAAKq84jf4xahEsco95qc3W_27cLMzAtaLYoaolZJtWwLPMh4GnTfvrww.

    • 31 min
    Linkedin : plateforme de networking B2B ou outil de vente ?

    Linkedin : plateforme de networking B2B ou outil de vente ?

    Dès qu’on évoque les stratégies de réseautage (ou « networking ») en  B2B, le nom qui viendra aux lèvres de la plupart d’entre nous sera immanquablement LinkedIn. Quoi de mieux que d’en comprendre la dynamique en tant que plateforme de réseautage professionnel au travers du témoignage d’un formateur de consultants, également expert de cette plateforme, Daniel Alfon, qui est basé à Tel Aviv et a aussi étudié en France. Daniel est auteur du livre intitulé « How to Build a LinkedIn Profile for Business Success« . Pour la plupart d’entre nous dans le domaine du marketing ou du conseil B2B, c’est une excellente lecture sur ce que LinkedIn est devenu et son avenir. J’ai interviewé Daniel pour en savoir plus sur le futur de LinkedIn, et du networking B2B en général.

    Linkedin est-il une plateforme de networking B2B ou un outil de vente ?



    Ce qu’est réellement LinkedIn pour les professionnels du B2B

    LinkedIn est ce que vous voulez qu’il soit pour votre organisation. Si vous êtes une entreprise en hypercroissance et que tout ce qui vous intéresse est de trouver des talents, alors vous devriez vous concentrer sur le partage des offres d’emplois et vous assurer que vos employés recourent aussi à leur réseau pour parrainer des candidats. Si vous êtes un éditeur de contenu ou un expert du marketing, vous devez vous focaliser sur les fonctions de réseautage de la plateforme.

    LinkedIn est ce que vous voulez qu’il soit pour votre organisation

    La question de savoir ce que vous voulez y faire est une question simple et directe que beaucoup d’utilisateurs de LinkedIn ne se posent même pas. Quelle est votre principale priorité en matière de marketing : recruter, publier ou obtenir plus de vues ? Ou bien, avez-vous besoin de recommandations ?

    Il se peut que vous y alliez presque exclusivement pour publier du contenu, mais vous pourriez aussi l’utiliser pour le networking en B2B. Si votre service marketing produit du contenu de haute qualité, alors tirer parti de LinkedIn pour lui donner plus de visibilité est aussi une excellente idée. Cela demande un peu de coordination et ne peut pas se faire de manière descendante.

    Comment réussir commercialement en B2B, en vendant directement ou en réseautant ?

    Une bonne façon de voir les choses consiste à se placer en haut de l’entonnoir des ventes. Les transactions ne se font pas directement sur LinkedIn — sauf exception. Cependant, la plateforme de Microsoft peut servir à sensibiliser davantage de personnes à votre solution par le biais d’un webinaire ou d’une démonstration. Ensuite, elles prendront contact avec vous en dehors de LinkedIn.

    Il faut que les gens trouvent votre solution et comprennent en quelques secondes que c’est quelque chose d’intéressant.

    Quand je regarde votre profil et que je vois que nous avons un certain nombre de relations  en commun, alors ce que je pense de ces personnes affectera et influencera mon opinion de vous. Si j’ai une haute opinion d’eux, même si je ne leur demande pas leur avis,  alors une partie de leur aura se transmettra à vous

    LinkedIn : bataille d’égos ou outil pour le networking B2B ?

    Dernièrement, alors que je faisais une formation pour KPMG, j’avais mentionné trois points clés qui, je pense, pouvaient être pertinents. Lorsqu’un employé de votre entreprise a href="https://www.tslmarketing.

    • 42 min
    Drive to Zero 2024, des nouvelles mobilités à la démobilité

    Drive to Zero 2024, des nouvelles mobilités à la démobilité

    Au cœur des nouvelles mobilités, il y a la intermodalité et multimodalité, mais connaissez-vous la démobilité ? Stéphanie Gay est l’organisatrice de Drive to Zero, un événement exceptionnel dédié aux mobilités de nouvelle génération, dont Visionary Marketing est partenaire média. Nous l’avons interviewée pour comprendre le rôle que peuvent jouer les entreprises, appréhender les défis et les opportunités des nouvelles mobilités et guider nos lecteurs. Ceux-ci ne manqueront pas de s’inscrire à cet événement qui aura lieu les 28 et 29 mai 2024 à Longchamp, haut lieu du cyclisme amateur parisien. Comme l’explique Stéphanie, « d’un point A à un point B, on empruntera sans doute plusieurs modes de transport, que nous partagerons avec plusieurs usagers » et c’est pour dessiner ce nouveau monde que Drive to Zero a été créé. Une utopie ? Sans aucun doute, mais c’est avec elles que l’on changera le monde, il est urgent d’y croire et d’y participer.

    Drive to Zero 2024, des nouvelles mobilités à la démobilité

    L’impératif climatique est-il bien perçu par tous les chefs d’entreprise?

    Le sujet de l’acceptabilité est un vrai sujet. Je pense que l’épisode entre Jean Jouzel et Patrick Pouyanné de 2023 (NDLR Voir cet article du Monde) est une belle illustration des débats de société sur ce sujet.

    La transformation de nos modes de transport et de nos modes de vie pour réduire notre impact sur le climat touche un certain nombre de sujets extrêmement personnels liés à nos besoins et usages.

    Le salon Drive to Zero et l’ensemble de ses partenaires, fédérations, associations, représentent des entrepreneurs et des entreprises, des acteurs institutionnels, des collectivités, des infrastructures, des énergéticiens et des acteurs de l’automobile et/ou du transport routier.

    Ces acteurs-là comprennent bien cet impératif et rencontrent des problématiques à fois similaires et différentes.

    Nous avons réuni ces différents acteurs du Drive to Zero autour d’une préoccupation qui était l’usage de la route, avec au centre, les usagers.

    Car c’est aussi le voyageur qui se pose ces questions-là, et ces entreprises sont au cœur des questions que nous nous posons dans nos foyers.

    Ces questions sont légitimes et Drive to Zero a pour but de poser les bonnes questions, de provoquer l’accélération de l’arrivée de solutions adaptées à nos usages, et de rappeler que la liberté de se déplacer, ou de ne pas se déplacer, reste un choix et qu’elle ne doit pas être imposée par des technologies ni des dogmes.

    Quel rôle doivent jouer les chefs d’entreprise d’aujourd’hui et de demain ?

    Leurs enjeux sont nombreux et l’impact des transformations sur leurs activités est important.

    Leur rôle est de rester à l’écoute, de remettre les pratiques et les besoins au centre, en ouvrant le dialogue, et en cassant les silos entre les différentes industries et activités. C’est dans les débats que nous trouverons les solutions, certainement plus proches de la multimodalité que d’une modalité unique.

    C’est ce qu’on essaie de proposer sur Drive to Zero, rassembler, organiser des tables rondes qui donnent la parole à l’ensemble des modalités pour dessiner, en fin de compte, des modes de mobilité multiples adaptés.

    D’un point A à un point B, finalement, on empruntera sans doute plusieurs modes de transport, que nous partagerons avec plusieurs usagers.

    Votre avis sur le projet de renforcement de la multimodalité à la SNCF ?

    Le premier sujet, c’est celui des infrastructures, de la disponibilité du rail sur l’ensemble de notre pays, puisque nous vivons dans des territoires très ur...

    • 13 min
    Web crash : le web va-t-il disparaître ?

    Web crash : le web va-t-il disparaître ?

    Web Crash décrit un monde numérique en pleine mutation. Mais le Web ira-t-il jusqu’à disparaître en 2040 comme le prédit le livre ? Je me suis posé cette question, et bien d’autres, en lisant Web Crash le dernier livre de Maria Mercanti Guérin que j’ai accueillie dans nos locaux. Et la réponse n’est pas simple. Elle nous décrit une situation assez apocalyptique, d’un Web, et aussi de ses utilisateurs, qui sont devenus fous et hors de contrôle. À tel point que la toile pourrait disparaître en 2040 comme le suggère une nouvelle introductive à son livre, écrite par une IA. Une vision assez noire du Web, qui sonne juste sur bien des points. Maria a cependant ponctué notre interview d’une note plus optimiste. Ouf !

    Web crash: le Web va-t-il disparaître ?

    Maria Mercanti Guérin est l’autrice du récent Web Crash, un livre inventif, fouillé et extrêmement bien documenté qui nous interpelle sur l’avenir du Web. Un Web qui « ne disparaîtra probablement pas en 2040 » nous dit-elle, « mais qui sera extrêmement différent de celui qu’on connaît ».

    Un Web qui est en butte à toutes les critiques et dont elle reconnaît que « s’il est parfois nul, à d’autres moments il est très bien »

    Je la rejoins quand elle nous dit que « le vrai problème c’est qu’il ne donne pas la meilleure image de lui-même ». Ce qui incite certains leaders d’opinion à le déserter du moins en partie.

    Et en effet, en préparant le Numerikissimo 2024, l’annuaire des top acteurs du Web, je me suis rendu compte qu’environ les 2/3 des personnalités du Web français avaient déserté au moins un des réseaux sociaux, souvent X et quasi systématiquement Facebook. Le signe d’un malaise qui ne trompe pas.

    Voici le compte-rendu abrégé de mon long entretien avec Maria que vous retrouverez in extenso dans la vidéo et le podcast associés.

    Ta vision du numérique est assez noire, comment continuer à l’enseigner ?

    J’ai commencé à enseigner le digital il y a presque 20 ans. Au début, c’était un monde de simplicité extrême et très efficace commercialement. Face aux géants des médias traditionnels, le digital était un petit David, très agile et intéressant. En tant que chercheur, c’était un lieu formidable de partage de la connaissance. Mais je l’ai vu peu à peu devenir la proie du mercantilisme et à se complexifier.

    J’avais dans mes cours beaucoup de directeurs marketing ou de la communication en formation continue, qui me montraient leurs campagnes, Google Ads ou Facebook et qui me disaient qu’ils étaient déçus.

    Cela m’a mis un peu la puce à l’oreille et j’ai commencé à creuser.

    Or il est très difficile de se faire une idée. On est face à des quantités de chiffres, de livres blancs, de rapports… mais les éditeurs de ces données sont juges et parties. Ils vous expliquent combien le Web est formidable et à quel point les ROI sont merveilleux, mais ils prêchent surtout pour leur paroisse.

    Faut-il donc arrêter d’enseigner le marketing digital ?

    Pas pour moi. J’enseigne de plus en plus le Web 3 et je n’ai pas arrêté d’enseigner le marketing digital. Quand on se lance dans le marketing, il y a des quantités de bases à connaître, le marketing digital en fait partie. Je conseille à mes étudiants d’être les plus « techno » possible, de s’intéresser aux nouveautés. Mais j’enseigne différemment.



    Avant, dans l’enseignement, on pouvait passer énormément de temps sur Google Ads. Maintenant, je suis moins axée sur les outils.





    Ce livre est-il un avertissement ou une remontrance et envers qui ?

    C’est une remontrance envers les principaux ordinateurs du Web du fait de ce qu’ils en ont fait. Ce n’est pas une remontrance envers les directeurs marketing. Ils sont pris dans un écosystème dont on ne peut sortir.

    Sortir de l’écosystème Google par exemple.

    • 42 min
    Marketing B2B et B2C : différences et similitudes

    Marketing B2B et B2C : différences et similitudes

    En 2017, Capgemini consulting organisait une réunion exceptionnelle sur le thème du marketing B2B dans le cadre de la sortie de leur dernier « journal of marketing revolution ». Une réunion à laquelle j’ai participé au travers d’une table ronde qui réunissait un panel d’experts et de praticiens du domaine. J’y décrivais les différences entre B2B et B2C, sur la base de mon article pour la société de conseil, dont j’ai été un des consultants au tournant des années 2000. Nous republions cet article qui est plus que jamais à l’ordre du jour, tant le marketing B2B a pris de l’ampleur dans notre économie, y compris en digital et en ecommerce. 

    Dossier complet sur le marketing B2B dans le journal de Capgemini consulting

    Cette réunion organisée par Capgemini fut un peu particulière, car j’avais rédigé le propos introductif sur le marketing B2B, ses convergences et divergences par rapport au marketing B2C, sans oublier quelques mythes à pourfendre au passage, car les clichés ont la vide dure.

    Pourtant, le marketing B2B n’a jamais été autant bousculé dans ses pratiques, dans son évolution, dans la manière dont la relation avec les clients et les prospects est gérée. En fait, il n’y a jamais eu autant de demandes sur le terrain. Les marketeurs sont à la recherche de solutions à leurs problèmes a un moment où ce marketing Business to Business est en train de s’émanciper de son grand frère. Ceci n’a pas faibli depuis 2017, bien au contraire.

    Le pionnier du marketing business to business : Regis McKenna

    Pendant de nombreuses années, le marketing en B2B est resté le parent pauvre du marketing. Presque celui qu’on faisait par erreur, et pourtant il y avait de la demande, dès mes premiers pas sur le terrain à la fin des années 80. Nous avons essayé d’abord d’appliquer des méthodes du B2C et de les plaquer sur ces marchés professionnels, mais sans succès tant le décalage est grand.

    Lors d’un de mes premiers travaux dans le domaine industriel, je lançai une étude complète (desk + field research) avec un semi directif et un directif auprès des prescripteurs des plaques ondulées Eternit (un produit maudit par la suite, mais pas à cette époque) et j’adaptais alors une méthode d’analyse quantitative grande conso multicritères sur ordinateur (en 1983, cela était assez révolutionnaire) qui donna de résultats fort intéressants.

    Certes, cela n’avait pas été inventé pour cela, mais puisque ça marchait… Avec un peu de bon sens et de recul, je suis assez vite arrivé sur les bonnes recommandations qui nous ont permis de trouver les couleurs à choisir (et qui comme de bien entendu étaient à l’opposé des préjugés du départ et de nos hypothèses).

    La technique n’est pas le problème du marketing business to business

    Les techniques n’étaient pas vraiment le véritable problème du marketing B2B, mais plutôt l’acceptation de méthodes venues essentiellement des lessiviers et de la grande consommation. À peu près au même moment, un génie du marketing, mon idole, Regis McKenna, qui a tout inventé dans le marketing du B2B et notamment de la high-tech, participait au lancement d’un des produits les plus iconiques des 50 dernières années (le Macintosh en 1984).

    Génie n’est pas un mot trop puissant pour décrire le cerveau qui était derrière le lancement d’Apple dans les années 70 (Steve Jobs n’était pas encore le pro du marketing qu’il est devenu par la suite), mais aussi de la stratégie Marketing d’Intel, et ceci à une époque où l’on croyait que les ordinateurs personnels ne seraient jamais un marché sérieux, et surtout qu’ils ne seraient jamais utilisés par des professionnels.

    Lui y a non seulement cru, mais a même assuré sa fortune et celle de sa descendance en prenant des pourcentages sur les ventes en guise de ...

    • 7 min

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