9 episodes

S’intéresser au travail, et notamment à celles et ceux qui en sont les moteurs, sonne aujourd’hui comme un engagement. S’engager contre le spectaculaire qui foisonne sur nos écrans.
Car ce sujet, s’il est partagé de tous, ne puise ni dans le romantisme ni dans l’exceptionnel.

Fini le temps des prolétaires, où le cinéma filmait les sorties de l’usine et les temps modernes. L’époque des Wobblies* chantant la solidarité des travailleurs à travers le monde. En somme, nous en avions fini avec la conception matérialiste de l’histoire et par la même, avec tout ce qui pouvait rendre poétique cette vision.

Pourtant, il semblerait qu’une petite page politique vienne de s’écrire. Des milliers de personnes, des rassemblements, un soutien majoritaire de la population, un mouvement, brouillon mais qui pour résumé demandait une revalorisation du travail**. Le vent se lève et les invisibles reprennent place dans notre société. Le matérialisme historique n’était peut-être pas mort ?

Que devions-nous faire face à ce mouvement ?
Interroger les étincelles plutôt que de s’agglutiner devant les flammes. Certainement.

Le travail est-il synonyme d’aliénation ou d’épanouissement ? Doit-il s’effectuer dans le plaisir ou dans la peine ? Comment concilier travail et valeurs ? Travail et amour ? Travail et passion ?

Voici les profils que nous souhaitons présenter dans - Work In Progress -
Des gens simples, parfois atypiques, que nous pouvons tous rencontrer au gré de la vie. Sorte de radiographie du travail au XXIème siècle, avec ce thème majeur, renvoyant à ces thèmes sous-jacents, et répondant à la question : Vous sentez-vous à la hauteur de la société ?



* Wobblies : Industrial Workers of the World - syndicat international fondé aux États-Unis en 1905
** Revalorisation du travail : Le sociologue Yann Le Lann,maître de conférences en sociologie à l’université de Lille. a coordonné une enquête sur profil des manifestants. Article : Le Monde publié le 24 décembre 2018.

Work in Progress Nos Tribus

    • Society & Culture

S’intéresser au travail, et notamment à celles et ceux qui en sont les moteurs, sonne aujourd’hui comme un engagement. S’engager contre le spectaculaire qui foisonne sur nos écrans.
Car ce sujet, s’il est partagé de tous, ne puise ni dans le romantisme ni dans l’exceptionnel.

Fini le temps des prolétaires, où le cinéma filmait les sorties de l’usine et les temps modernes. L’époque des Wobblies* chantant la solidarité des travailleurs à travers le monde. En somme, nous en avions fini avec la conception matérialiste de l’histoire et par la même, avec tout ce qui pouvait rendre poétique cette vision.

Pourtant, il semblerait qu’une petite page politique vienne de s’écrire. Des milliers de personnes, des rassemblements, un soutien majoritaire de la population, un mouvement, brouillon mais qui pour résumé demandait une revalorisation du travail**. Le vent se lève et les invisibles reprennent place dans notre société. Le matérialisme historique n’était peut-être pas mort ?

Que devions-nous faire face à ce mouvement ?
Interroger les étincelles plutôt que de s’agglutiner devant les flammes. Certainement.

Le travail est-il synonyme d’aliénation ou d’épanouissement ? Doit-il s’effectuer dans le plaisir ou dans la peine ? Comment concilier travail et valeurs ? Travail et amour ? Travail et passion ?

Voici les profils que nous souhaitons présenter dans - Work In Progress -
Des gens simples, parfois atypiques, que nous pouvons tous rencontrer au gré de la vie. Sorte de radiographie du travail au XXIème siècle, avec ce thème majeur, renvoyant à ces thèmes sous-jacents, et répondant à la question : Vous sentez-vous à la hauteur de la société ?



* Wobblies : Industrial Workers of the World - syndicat international fondé aux États-Unis en 1905
** Revalorisation du travail : Le sociologue Yann Le Lann,maître de conférences en sociologie à l’université de Lille. a coordonné une enquête sur profil des manifestants. Article : Le Monde publié le 24 décembre 2018.

    La Mission De Tatiana

    La Mission De Tatiana

    Il y a des êtres qui se font passerelles entre les autres, qui se donne pour mission de n’être que des ponts.
    Qui estiment que la plus grande qualité de l’être humain est de transmettre un savoir.
    De rendre tangible les relations entre des peuples qu’on encourage à se haïr.
    Qui accepte par pudeur de s’effacer au profit d’une intention bien plus grande et qui souvent les dépasse.
    Qui intègre une forme de sacrifice, parce que l’idée en vaut le coup.
    Ces êtres qu’on serait bien malintentionné de taxer d’idéalistes ou d’enthousiastes.
    Qui considère la poésie comme dialogue. Qui savent que l’âme peut devenir paresseuse si elle n’est pas
    constamment alimentée. Qui ambitionne l’amour comme force et révolution.
    Parce que c’est beau, la révolution.
    Tatiana fait partie de ces gens là.

    • 15 min
    WIP#08 - La hiérarchie des indépendants

    WIP#08 - La hiérarchie des indépendants

    Bienvenue dans Work In Progress, épisode 08 et dernier épisode de cette saison.

    Vous aurez certainement reconnu l’intro' du troisième volet de " Pirates des Caraïbes" . Pirate de pirates, soit celui qui tente ou qui s’aventure.

    Pour comprendre la piraterie, sans sombrer dans le romantisme Hollywoodien, il faut remonter au 17ème siècle et les prémisses du capitalisme. Les monarchies européennes se partagent alors difficilement le nouveau monde et afin de ne pas engendrer de guerres totales, qui risqueraient de se déverser aussi bien aux caraïbes que sur le vieux continent, les différents couronnes décident de faire appel aux flibustier. Soit des corsaires, mandatés par les gouvernements, autorisés à piller les navires étranger en contrepartie d’une commission sur les captures.

    La flibusterie, qui vît l’apparition de capitaine légendaire comme le célèbre capitaine Morgan, eût son âge d’or dans les prémisses du capitalisme mondialisé. Active en période de paix afin d’attaquer sans pavillon, comme en période de guerre pour venir en aide aux marines nationales.

    Seulement, les grandes compagnies commerciales comme la compagnie des Indes, ainsi que les propriétaires terriens et d’esclaves, commencent à voir d’un mauvais œil ces pillages légaux qui entravent le commerce. Au fil des guerres, les flibustiers sont de plus en plus encadrés, hiérarchisés, et les écarts de richesse se creusent entre les matelots et les capitaines.

    Le capitalisme devient peu à peu le système économique fort, des traités sont signés entre les différentes couronnes européennes, la traite des esclaves s’accélèrent, et la promesse d’une vie meilleure met à marche forcée des milliers d’ouvriers européens qui désenchantent rapidement.
    Les conditions de la classe ouvrière, dont font parti les marins, se dégradent. Ceux-ci sont sous alimentés, déconsidérés.

    Le XVIIIème siècle connait alors l’âge d’or de la piraterie.
    Plus question d’allégeance à telle ou telle monarchie. Ceux que l’on désigne comme ennemi de toutes les nations sont épris d’indépendance, de justice et de liberté. Les marins se révoltent est arborent comme pavillon le jolly roger. Les capitaines sont déchus, à présent sur nombre de navire les décisions deviennent collective, les officiers élus et le partage du butin est égalitaire.

    La piraterie est donc somme de mini révolte d’une classe bafouée qui, comme leurs oppresseurs, ont décidé de prendre leur part dans ce nouveau monde capitaliste.

    Aujourd’hui nous nous intéressons aux aventurier économiques du moment. Ceux que l’on retrouve dans ce que l’on nomme précipitamment tiers-lieu. Des lieux portés par les indépendants, free-lance, artistes et artisans qui les composes…
    Et c’est bien notre sujet du jour : la hiérarchie des indépendants.

    Comme les corsaires du XVIIème, à qui ont promettait indépendance et opulence, et qui finalement étaient subordonnés et désavoués au point de devenir pirate.

    Car finalement, hier comme aujourd’hui, l’indépendance n’est-t-elle pas un leurre dans une société où tout est hiérarchisé.
    Une société qui à horreur de l’horizontalité ?

    Pour répondre à ces questions, nous interviewons Paulo, sérigraphe subversif, plus connu sous le nom de Charles-Henry de La Fensch, loin de la particule de noblesse, où alors d’une noblesse d’âme , épris d’indépendance, de justice et de liberté !

    Le mieux resterait encore de s’interroger.


    Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon
    nostribus.com/portfolio/work-in-progress/

    Musique : FloatingArms
    www.facebook.com/floatingarms/

    Extrait du film : Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde - Gore Verbinski

    Le Château 404 : https://www.facebook.com/chateau404/

    • 22 min
    WIP#07 - Les deux mondes

    WIP#07 - Les deux mondes

    Aujourd'hui, nous commençons par un extrait du film "Alabama Monroe" .
    Film où il est question de Folk et de santé.
    Tout comme notre portrait du jour, ergothérapeute et musicienne.

    Lucille, chanteuse du groupe de folk "The Yokel", nous partage sa passion pour la musique qu'elle met en parallèle avec son second métier à l’hôpital.
    Deux univers bien distincts qui finissent parfois par se compléter pour faire progresser les personnes en situation de handicap.
    Et malheureusement, aussi, à se répondre lorsque tout deux se heurtent à la puissante loi du marché.
    Là ou patients deviennent clients et artistes produits.

    Le mieux resterait encore de s'interroger.


    Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon
    nostribus.com/portfolio/work-in-progress/

    Musique : FloatingArms
    www.facebook.com/floatingarms/

    Extrait du film : Alabama Monroe - Felix Van Groeningen

    Lucile Hentz :
    Chanson à laquelle elle fait référence : https://www.youtube.com/watch?v=PquhLeDa3d0

    Dernier album - The Yokel : https://www.youtube.com/user/theyokelmusic

    • 20 min
    WIP#06 - Le chômage comme liberté

    WIP#06 - Le chômage comme liberté

    Dans le premier épisode, nous vous promettions des remises en question.

    Ce n'est pas anodin si nous avons attendu septembre pour vous diffuser le présent portrait.
    Le mois de toutes les reprises, des petites nostalgies des mois estivaux.
    Voir même, pour bon nombre d'entre nous, une certaine déprime des retrouvailles du monde travail.
    Pour d'autres, septembre est synonyme de motivation. Ou plutôt de re-motivation après un repos bien mérité.
    Le moment de réaliser ses objectifs professionnels, de répondre avec joie aux demandes hiérarchiques.

    Si tel est votre cas, n'écoutez pas ce podcast. Il risquerait de vous faire entendre votre raison du mois de juin : votre patron est un con.

    Le mieux resterait encore de ne pas bosser.



    Crédits :
    Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon
    nostribus.com/portfolio/work-in-progress/

    Musique : FloatingArms
    www.facebook.com/floatingarms/

    Extrait du film " The Big Lebowski " d'Ethan et Joel Coen

    • 21 min
    WIP#05 - Artiste Auteure, métier passion ?

    WIP#05 - Artiste Auteure, métier passion ?

    « Si le travail c'est l'opium du peuple, alors je ne veux pas finir drogué… »
    Ironisait Boris Vian.

    Mais qu’est ce que le travail ?
    Boris Vian n’a t-il pas laissé derrière lui l’œuvre d’une vie aussi riche que diverse ?

    Le travail, si il fait office de passion, en devient-il méprisable ?
    Faut-il trimer à la manière des Rougon-Macquart, pour que la société nous reconnaisse comme travailleur ?

    « Longtemps, Longtemps, après que les poètes ont disparu, leur chanson court encore dans les rues. »

    Mais cesse de réplique, cette semaine il est question d’artiste.

    Notre imaginaire nous ferait naviguer vers l’île du plaisir, entouré des muses et autre Apollon.
    Où autrement, dans les sombres quartiers des cabarets parisiens ou chantaient jadis les Gainsbourg et les Frehel.
    Mais encore, dans les sanctuarisés temples de l’art contemporain.
    Il n’en n'est rien.

    Pour beaucoup de jeunes diplômés des beaux-arts, l’atterrissage précède la chute.
    Absurdité qui fait sens, dans une société marchande où il vaut mieux savoir faire des business plan que de la caricature.

    Le mieux resterait encore de s’interroger.


    Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon
    nostribus.com/portfolio/work-in-progress/

    Musique : FloatingArms
    www.facebook.com/floatingarms/

    Lucie Morel : https://luciemorel.tumblr.com/?fbclid=IwAR39C3cZ4vK5ivjkovHKTJaGMwh7KHa_ZZ5aUGRFB0yKVdKqNuEPzGLWsxE

    Extrait du film : Gainsbourg (vie héroïque) - Joann Sfar

    • 16 min
    WIP#04 - Profession Youtubeur

    WIP#04 - Profession Youtubeur

    Bienvenue dans Work In Progress, épisode 04.

    En 2009, Richard Curtis réalise la comédie très musicale "Good Morning England", inspirée faits réels. Le film retrace la vie d'un équipage à bord d'un bateau pirate/radio pirate dans les années 60.

    À cette époque, certains pays comme le Royaume Uni ou la France contrôlent l'information communication. Et par conséquent les radios.
    Interdisant au passage les hymnes de la nouvelle génération. Des Beatles au Rolling Stones en passant par Jimmy Hendrix... Bref, le rock’n’roll.

    Afin de palier à ce manque d'éveil musical, la beat generation assoiffée de liberté individuelle et prônant l'évolution des mœurs sexuelles, pacifistes au point de piétiner au passage les vieilles doctrines religieuses en abandonnant l'église dominicale, aboutie à la création des radios pirates.
    Ces radios, basées en mer ou dans des pays étrangers, par exemple pour la France radio Monte Carlo devenue RMC, Radio Télé Luxembourg, devenue RTL. Ce qui permis d'éviter la censure.

    Alors, quel rapport avec notre sujet du jour ?

    Il faut pour cela se rapprocher du philosophe Régis Debray et de sa notion de média sphère.
    Chaque période de l'histoire est structurée par un milieu technique.
    La première est la logosphère et elle commence avec l'invention de l'écriture.
    La deuxième est la graphosphère et l'ordre du livre y domine grâce à l'invention de l'imprimerie, engendrant par la suite la presse papier.
    La troisième est la vidéosphère et elle correspond à la période dominée par la communication audiovisuelle comprenant cinéma, télévision, radio.
    La quatrième, la notre, est l'hypersphère qui correspond à l'époque des réseaux numériques.

    Les médiasphères se succèdent dans le temps mais ne s'annulent pas. Leurs effets se cumulent, se corrigent ou se combinent.
    Internet n'a pas tué la télévision, qui n'a pas tué le livre, tout comme le livre n'a pas tué l'écriture manuscrite.

    " Chaque sphère engendre à chaque période de profonds bouleversements dans les usages, les mentalités, les modes de pensée et les modes de croyance."

    La vidéosphère a, en Occident, fortement contribué aux changements des mœurs. C'est ce qu'explique le film "Good Morning England".

    Et si internet bouleversait notre rapport au travail ?

    Aujourd'hui, nous interrogeons Clément de la chaine Youtube "La cuisine de Clément". Il fait parti de cette génération du métier passion. Utilisant les technologies de l'information communication pour réaliser une profession qui lui fait sens.

    Profession Youtubeur ?
    Le mieux resterait encore de s'interroger.







    Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon
    nostribus.com/portfolio/work-in-progress/

    Musique : FloatingArms
    www.facebook.com/floatingarms/

    Extrait du film « Good morning England" de Richard Curtis

    La chaîne Youtube de Clément Stempert : https://www.youtube.com/channel/UClgsYpbMd66IfNe5QdM8TiQ

    • 16 min

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