25 min

#3 - La révolution des consciences Yaané ? Aux confins des identités

    • Society & Culture

Fort de ses pluralités, le Liban arrive difficilement à surmonter les différences sur lesquelles il repose pourtant. En 2019, la révolution ou thawra s’était érigée en trait d’union entre les citoyens de tous les horizons. Mais les nombreuses épreuves et la quasi-faillite que le pays subit depuis ont ralenti le mouvement. 
Le Liban s’est à nouveau divisé pour mal régner. Pour rompre le mauvais sort, une majorité de Libanais, arrimés comme souvent à leur espoir, misait gros sur les élections législatives. Ces dernières s’étant tenues, elles ouvrent les portes d’un changement et l’espoir d’un nouvel élan sociétal. En cela, il est plus que jamais nécessaire d’ausculter sous toutes ses coutures la nation libanaise et comprendre pourquoi il semble si difficile pour elle de faire société.

Cette semaine, l'Agenda Culturel tend son micro à Suzanne Abdul-Reda, professeur et chercheuse en science de l’éducation à l’Université publique de la Pédagogie de Beyrouth. Issue d’une famille bi-confessionnelle, chiite et chrétienne, elle a tout de suite su s’affranchir des diktats politico-religieux et se forger un esprit libre et indépendant. La révolution fut un véritable moment de grâce où les barrières sont devenues des ponts et où pour une fois “l’espace public est devenu nôtre”. C’est dans cette action sociale qu’elle puise son énergie pour fonder une société libanaise égalitaire et horizontale.

Fort de ses pluralités, le Liban arrive difficilement à surmonter les différences sur lesquelles il repose pourtant. En 2019, la révolution ou thawra s’était érigée en trait d’union entre les citoyens de tous les horizons. Mais les nombreuses épreuves et la quasi-faillite que le pays subit depuis ont ralenti le mouvement. 
Le Liban s’est à nouveau divisé pour mal régner. Pour rompre le mauvais sort, une majorité de Libanais, arrimés comme souvent à leur espoir, misait gros sur les élections législatives. Ces dernières s’étant tenues, elles ouvrent les portes d’un changement et l’espoir d’un nouvel élan sociétal. En cela, il est plus que jamais nécessaire d’ausculter sous toutes ses coutures la nation libanaise et comprendre pourquoi il semble si difficile pour elle de faire société.

Cette semaine, l'Agenda Culturel tend son micro à Suzanne Abdul-Reda, professeur et chercheuse en science de l’éducation à l’Université publique de la Pédagogie de Beyrouth. Issue d’une famille bi-confessionnelle, chiite et chrétienne, elle a tout de suite su s’affranchir des diktats politico-religieux et se forger un esprit libre et indépendant. La révolution fut un véritable moment de grâce où les barrières sont devenues des ponts et où pour une fois “l’espace public est devenu nôtre”. C’est dans cette action sociale qu’elle puise son énergie pour fonder une société libanaise égalitaire et horizontale.

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