C'est dans l'ère OIIQ

Depuis des décennies déjà, les nouvelles technologies font partie de toutes les sphères de nos vies et leur utilisation est maintenant intégrée dans la vie quotidienne de la majorité des Québécois. Le domaine de la santé ne fait pas exception, et on assiste dorénavant à un recours de plus en plus fréquent aux technologies de l’information et des communications (TIC), aux télésoins, à la robotique et parfois même à l’intelligence artificielle. Mais qu’en est-il plus spécifiquement des soins infirmiers? Comment ces nouvelles technologies s’y greffent-elles? Quelle en est la valeur ajoutée? Et surtout, comment modifient-elles les pratiques infirmières?

Dans une prise de position historique déposée en 2019, l’OIIQ rappelait que les changements climatiques représentent la plus grande menace du 21e siècle pour la santé des populations, et évoquait l’urgence pour les infirmières et infirmiers d’adapter leur pratique à cet enjeu. Mais avant toute chose, de quoi parle-t-on lorsqu’on fait référence aux changements climatiques? Quels impacts ceux-ci ont-ils sur notre santé? Et pourquoi les infirmières et infirmiers sont-ils concernés? Pour répondre à ces questions, Rebecca Makonnen reçoit Lily Lessard, infirmière et chercheuse au Centre de recherche du CISSS Chaudière-Appalaches, professeure au Département des sciences de la santé de l’Université du Québec à Rimouski et cotitulaire de la Chaire interdisciplinaire sur la santé et les services sociaux pour les populations rurales, ainsi que Jérôme Leclerc, infirmier clinicien en soins à domicile au CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal et membre du conseil exécutif de La Planète s’invite en santé.

Dans ce troisième épisode, Rebecca Makonnen invite Caroline Beauchamp-Marois, IPS en santé mentale à l’Hôpital Notre-Dame du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Ile-de-Montréal, et Emmanuelle Lepire, infirmière clinicienne au Centre de réadaptation en dépendance de Québec de l’Université du Québec à Rimouski, à s’interroger quant aux impacts de la légalisation du cannabis récréatif sur la santé des personnes ainsi que sur la pratique infirmière. Rebecca Makonnen se tourne ensuite vers l’infirmière Geneviève Paquette afin de confronter leurs propos à la réalité sur le terrain.

Dans ce deuxième épisode, Rebecca Makonnen invite Jean-Francois Chicoine et Patricia Germain, respectivement pédiatre au CHU Sainte-Justine et professeure de pédiatrie au département de sciences infirmières de l’Université du Québec à Trois-Rivières, à explorer les tenants et aboutissants du développement de l’enfant ainsi que le rôle essentiel de l’infirmière et de l’infirmier pour relever un défi majeur : celui d’évoluer dans un contexte où, au Québec, un enfant sur quatre est considéré vulnérable dans au moins un domaine de développement à son entrée à la maternelle. Rebecca Makonnen se tourne ensuite vers l’infirmière mentor Geneviève Paquette afin de confronter leurs propos à la réalité sur le terrain.

Dans cet épisode, Rebecca Makonnen invite Luc Chulak, jusqu’à récemment au Regroupement des aidants naturels du Québec et aujourd’hui à la Fédération québécoise de l’autisme, à brosser un portrait de la situation des proches aidants au Québec. Elle se tourne ensuite vers l’infirmière Manon Larivière qui, lors de la rédaction d’un guide de soutien aux proches aidants, s’est penchée sur la manière dont les infirmières et infirmiers peuvent accompagner ceux-ci. Un défi important, puisqu’il s’agit non seulement d’assurer le bien-être des aidés, mais également de préserver celui des aidants eux-mêmes, souvent à risque de « tomber de l’autre côté du miroir ».

La COVID-19 est sur toutes les lèvres et dans tous les esprits. Face aux bouleversements qu’elle entraîne, notre société est plus que jamais tournée vers les professionnels de la santé qui doivent affronter la pandémie au quotidien. La situation actuelle redéfinit ni plus ni moins leur pratique d’heure en heure. Quels sont les impacts réels de cette crise sur les infirmières et infirmiers? À quoi ressemble leur quotidien? Rebecca Makonnen en discute avec Nathalie Pigeon, chef de service en prévention et contrôle des infections au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal, et Valérie Dancause, adjointe à la Direction des soins infirmiers, impliquée dans le Programme de prévention et de contrôle des infections du CHU de Québec ─ Université Laval.