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19.08.2023 | «Humilité radieuse» – Humilité & Foi IV – Gstaad Festival Orchestra IV – Grandes Symphonies Gstaad Menuhin Festival Podcast – L'histoire intime des chefs-d'œuvre du classique

    • Music History

Ce n'est pas un hasard si la Deuxième est l'une des symphonies les plus populaires de Mahler: elle parle de nous, de nos vies, de cette tension permanente qui se joue en notre for intérieur entre cette vie et la mort, face opposée – sombre et inséparable – d'un seul et même être. De la marche funèbre de l'Allegro maestoso initial à la «résurrection» finale clamée par le chœur dans une ambiance d'Ode à la joie sur des mots de Mahler – «Je mourrai pour vivre!» –, en passant par l'idylle campagnarde de l'Andante moderato, le «cri de désespoir» du Scherzo et la simplicité solennelle du fameux Urlicht, qui par la voix de la contralto «éclaire soudain les premiers mouvements» (selon les propres termes du compositeur), on passe par tous les états, tous les questionnements de notre existence, emportés par le flot d'une écriture symphonique et chorale absolument irrésistible. Un véritable défi pour le Gstaad Festival Orchestra et son chef Jaap van Zweden, escortés dans leur odyssée par des solistes et des choristes de premier plan.

Ce n'est pas un hasard si la Deuxième est l'une des symphonies les plus populaires de Mahler: elle parle de nous, de nos vies, de cette tension permanente qui se joue en notre for intérieur entre cette vie et la mort, face opposée – sombre et inséparable – d'un seul et même être. De la marche funèbre de l'Allegro maestoso initial à la «résurrection» finale clamée par le chœur dans une ambiance d'Ode à la joie sur des mots de Mahler – «Je mourrai pour vivre!» –, en passant par l'idylle campagnarde de l'Andante moderato, le «cri de désespoir» du Scherzo et la simplicité solennelle du fameux Urlicht, qui par la voix de la contralto «éclaire soudain les premiers mouvements» (selon les propres termes du compositeur), on passe par tous les états, tous les questionnements de notre existence, emportés par le flot d'une écriture symphonique et chorale absolument irrésistible. Un véritable défi pour le Gstaad Festival Orchestra et son chef Jaap van Zweden, escortés dans leur odyssée par des solistes et des choristes de premier plan.

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