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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

    Bourse: vers trois ou quatre baisses de taux de la Banque du Canada

    Bourse: vers trois ou quatre baisses de taux de la Banque du Canada

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Même si la Réserve Fédérale américaine préfère attendre avant de baisser son taux directeur, la Banque du Canada pourrait emprunter cette voie dès juin ou juillet.

    Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA Gestion mondiale d'actifs, soutient que la Banque du Canada pourrait même réduire son taux directeur à trois ou quatre reprises (d'un quart de point de pourcentage à chaque fois) d'ici la fin de l'année.

    «Les banques centrales ne sont pas toujours aussi synchronisées qu'elles l'ont été récemment. Quand on regarde les 20, 30 ou 40 dernières années, on a vu des divergences. C'est un peu la synchronisation récente qui est l'exception à la règle», dit-il.

    Il rappelle que le taux directeur de la Banque du Canada est à 5%, comparativement à un taux d'entre 5,25% et 5,5% pour la Réserve fédérale américaine.

    «Mais l'économie américaine, dans le moment, va très bien, même trop bien. On voit que l'inflation est repartie à la hausse aux États-Unis, tandis que chez nous, le poids du taux directeur est assez lourd. L'économie canadienne a besoin d'une grande bouffée d'air frais», estime-t-il.

    Sébastien McMahon a «encerclé» la date du 24 juillet en présumant que c'est à ce moment que la Banque du Canada commencera à bouger, mais il n'exclut pas totalement une baisse dès le 5 juin.

    Il concède qu'un recul des taux d'intérêt au pays ferait baisser le dollar canadien par rapport à la devise américaine, sans que le recul ne soit catastrophique pour les importations auprès du principal partenaire commercial du Canada.

    «En ce moment, le dollar canadien vaut environ 0,73$US. On pense qu'il baisserait à 0,70$US si le taux devait reculer pour atteindre 4%. Ce ne serait pas assez important pour provoquer une poussée inflationniste», juge-t-il.

    Il ajoute que d'éventuelles baisses de taux d'intérêt pourraient inciter les entreprises à recommencer à investir. Cela pourrait provoquer un regain d'intérêt envers les marchés boursiers canadiens.
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    • 5 min
    Bourse: Berkshire Hathaway est-elle encore une occasion d'achat?

    Bourse: Berkshire Hathaway est-elle encore une occasion d'achat?

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 4 mai dernier avait lieu le «Woodstock du capitalisme», soit l'assemblée annuelle de Berkshire Hathaway (BRK.B, 408,82$US), dirigée par Warren Buffett.

    Des dizaines de milliers d'investisseurs de partout dans le monde ont convergé vers Omaha, dans l'État du Nebraska, pour écouter le légendaire investisseur de 93 ans.

    Warren Buffett en a profité pour rendre un autre hommage à son regretté partenaire Charlie Munger, décédé en novembre dernier à l'âge de 99 ans.

    Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD, explique que Warren Buffett a toujours considéré Charlie Munger comme l'architecte de Berkshire Hathaway, mais que c'est surtout sa philosophie sur les placements qui sont ses points forts.

    «Il préconisait la lecture. Une de ses célèbres citation était: Devenez un autodidacte tout au long de votre vie en lisant avec voracité, cultivez votre curiosité et efforcez-vous de devenir un peu plus sage chaque jour», dit-elle. 

    Elle ajoute que selon Charlie Munger, les investisseurs doivent être prêts à «vivre avec des reculs boursiers de plus de 50% deux à trois fois par siècle. Les bons rendements viennent avec des risques, sinon il faut s'attendre à des rendements médiocres», ajoute-t-elle.

    Julei Hurtubise estime que la stabilité du titre de Berkshire depuis le décès de Charlie Munger montre que les marchés financiers ont confiance dans le plan de transition à la tête de l'entreprise.

    Elle revient aussi sur la réduction de 13% de la participation de Berkshire dans Apple (AAPL, 184,57$US). Toutefois, c'est la vente de la totalité des actions détenues dans l'entreprise de médias et de divertissement Paramount Global (PARA, 13,08$US) qui a retenu son attention.

    Berkshire n'a pas révélé combien elle avait perdu d'argent avec son investissement dans Paramount, que certains estiment à 1,5 milliard de dollars américains.

    L'entreprise nage aussi dans les liquidités, avec près de 190 milliards de dollars prêts à être redéployés. La conseillère en placements estime que l'entreprise peut se montrer patiente de ce côté, car elle bénéficie des taux d'intérêt plus élevés sur les bons du trésor et l'encaisse.

    Si le conglomérat vaut aujourd'hui près de 900 milliards de dollars américains en Bourse, proche d'un sommet historique atteint en mars, Julie Hurtubise considère que Berkshire Hathaway constitue toujours «un titre avec une grande solidité financière qui génère d'importants flux de trésorerie».

    «Berkshire garde aussi des liquidités substantielles en réserve pour son bon fonctionnement, faire des acquisitions, des rachats d'actions ou des  investissements. C'est donc aux clients de juger si la société convient à leur tolérance au risque», dit-elle.

     
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    • 5 min
    Bourse: les gains du S&P 500 en 2024 restent fragiles

    Bourse: les gains du S&P 500 en 2024 restent fragiles

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Malgré un recul d'un peu plus de 4% en avril, l'indice principal de la Bourse de New York, le S&P 500, reste en hausse de 6% depuis le début de l'année.

    Toutefois, plus de la moitié de ce gain est attribuable à la performance d'une seule entreprise, Nvidia (NVDA, 858,17$US), dont le titre s'est apprécié de près de 75% depuis le début de l'année.

    «Il faut faire attention quand on parle de la moitié d'un petit rendement. Je préfère dire que Nvidia a permis au S&P 500 de s'apprécier de 3% depuis le début de l'année», relativise Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100.

    La situation n'est pas anormale, selon lui, puisque «depuis quelques années, les Sept Magnifiques que sont Apple (AAPL, 173,03$US), Microsoft (MSFT, 397,84$US), Alphabet (GOOGL, 166,62$US), Amazon (AMZN, 184,72$US), Meta Platforms (META, 441,68$US), Tesla (TSLA, 180,01$US) et Nvidia ont un poids important dans les indices boursiers».

    Quand ces entreprises enregistrent des mouvements importants à la hausse ou à la baisse, l'effet sur les indices boursiers américains se fait sentir.

    «À court terme, toutefois, les investisseurs qui ne détiennent pas d'actions de Nvidia auront beaucoup de difficulté à surpasser le rendement du S&P 500», explique-t-il.

    Sur les marchés boursiers canadiens, l'indice S&P/TSX a reculé de seulement 1,82% en avril, mais sa progression de 4,68% depuis le début de l'année reste malgré tout légèrement inférieure à celle du S&P 500.

    «Il n'y a pas d'entreprise comme Nvidia au Canada», rappelle Marc L'Écuyer, qui précise que le recul moins important de la Bourse canadienne en avril est entre autres attribuable aux gains obtenus dans le secteur de l'énergie.

    Il explique également pourquoi Cote 100 ne se laisse pas distraire par les modes saisonnières et préfère rester présente en Bourse en tout temps.
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    • 5 min
    Bourse: Meta Platforms victime de son succès

    Bourse: Meta Platforms victime de son succès

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le titre de Meta Platforms a connu une journée difficile le 25 avril au Nasdaq, reculant de 52,12$US, ou de 10,56%, à 441,38$US.

    Le recul est survenu au lendemain de la publication de résultats financiers trimestriels supérieurs aux prévisions des analystes pour le premier trimestre. Toutefois, les prévisions prudentes de la haute direction de la société mère des réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp pour le second trimestre ont refroidi les ardeurs des investisseurs.

    François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital, est actionnaire de Meta depuis 2018. Il soutient que la réaction négative des marchés financiers a été exagérée.

    «Le titre de Meta Platforms a touché un creux de 88,02$US en novembre 2022 avant d'amorcer une remontée jusqu'à son récent sommet historique de 531,49$US le 8 avril. Durant cette période, le titre a plus que quintuplé de valeur. Il est donc possible que certains investisseurs ayant une vue à plus court terme aient choisi de prendre des profits», analyse-t-il.

    Il estime qu'après le recul du 25 avril, le titre de Meta se négocie à environ 21 fois le bénéfice par action prévu en 2024, ce qui est presqu'au même niveau que l'indice S&P 500. «À mon avis, Meta est de loin supérieure à la moyenne», dit-il, rappelant que l'entreprise avait généré des flux de trésorerie libres de 12,5 milliards de dollars américains durant les trois premiers mois de 2024.

    François Rochon explique pourquoi sa thèse d'investissement dans l'entreprise reste intacte et soutient que certains investisseurs pourraient être tentés d'acheter le titre sur faiblesse.
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    • 6 min
    Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

    Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

    GESTIONNAIRES EN ACTION. La Banque Royale a annoncé le 16 avril qu'elle allait racheter sa série d'actions privilégiées qui offrait la plus petite prime par rapport aux taux de référence, qui est celui des obligations à 5 ans du gouvernement du Canada.

    Il y a 20 millions d'actions privilégiées de série AZ en circulation (RY.PR.Z, 25,11$) et la Banque Royale rachètera ces titres pour un montant unitaire de 25$, ce qui lui coûtera 500 millions de dollars.

    Selon Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, cela envoie un signal clair que la Banque Royale et les autres grandes banques canadiennes pourraient racheter la totalité de leurs actions privilégiées en circulation, ce qui entraînerait une «raréfaction impressionnante» de cette catégorie d'actifs. «C'est la série qui rapportait le moins aux investisseurs. De plus, une grande portion de tout le marché des actions privilégiées au Canada est liée aux financières», raconte-t-il.

     

    Des rendements de dividende de plus de 9% annuellement?

    «Certaines séries fonctionnent un peu comme des hypothèques et leurs taux sont réinitialisés tous les cinq ans. Or, certaines séries dont les taux ont été réinitialisés pour la dernière fois en 2020 et en 2021 offrent encore des taux de dividende faibles», explique-t-il, ajoutant que ces mêmes taux deviendront beaucoup plus intéressants lors de leur prochaine réinitialisation si les taux à cinq ans des obligations du gouvernement du Canada restent à leur niveau actuel de 3,74%.

    Vincent Fournier soutient que certains de ces titres, qui se négocient loin sous leur valeur nominale de 25$, pourraient constituer des investissements très intéressants et rapporter des rendements de dividende de plus de 9% annuellement.

    Il cite des actions privilégiées de Transalta (TA.PR.D, 13,65$), de TC Energy (TRP.PR.A, 15,65$) et de Fairfax Financial (FFH.PR.I, 18,00$), dont les réinitialisations auront lieu respectivement en mars 2026, en décembre 2024 et en décembre 2025.
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    • 7 min
    Bourse: Luc Girard analyse la situation chez Dollarama et BRP

    Bourse: Luc Girard analyse la situation chez Dollarama et BRP

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Dollarama (DOL, 112,95$) a dévoilé le 4 avril des résultats de loin supérieurs aux prévisions des analystes pour le quatrième trimestre de son exercice 2024 terminé à la fin janvier.

    Le titre a largement bénéficié de ces résultats, s'appréciant de 10% dans les heures suivant la publication des résultats. «C’est bien simple, Dollarama continue de profiter de l’écart qui s’élargit entre les différentes classes sociales. La classe moyenne se disloque faisant en sorte que les consommateurs sont encore plus à la recherche de produits de consommation de base à bon marché. Dollarama est encore un endroit prisé pour les ménages à faible revenu mais aussi de plus en plus par les consommateurs de classe moyenne soucieux de leur budget», analyse Luc Girard.

    «Dollarama est encore roi et maître dans le secteur des magasins à bas prix au Canada. Mais la question qui revient sans cesse des investisseurs, c'est pour combien de temps encore?», dit-il.

    Du côté de la concurrence, Dollarama peut se comparer à des sociétés américaines comme Dollar Tree (DLTR, 130,25$US) et Dollar General (DG, 154,37$US).

    Le titre de Dollarama est en hausse de 15% depuis le début de l’année et plus de 33% depuis un an. «Les analystes sont partagés quant au potentiel du titre avec six analystes qui en recommandent l'achat et six autres qui recommandent de le conserver. Le cours cible moyen sur un an est à 117$, ne donnant que 5% de rendement potentiel», ajoute Luc Girard. 

     

    La situation est moins rose chez BRP

    En ce qui concerne le fabricant de véhicules récréatifs BRP (DOO, 98,92$), la situation semble moins rose avec des résultats trimestriels inférieurs aux attentes et des prévisions pour l'exercice en cours qui ont aussi déçu les analystes.

    Pourtant, le titre de l'entreprise de Valcourt a progressé après la diffusion des résultats. «Le marché boursier est une drôle de bibitte. Les nouvelles peuvent être catastrophiques et le marché monte et à l’inverse les nouvelles peuvent être plus que positives et les titres baissent. Pourquoi? Tout simplement parce que le marché boursier est toujours dans l’anticipation», explique Luc Girard.

    Il précise que l’évaluation du titre tient déjà compte d'un exercice 2025 qui sera plus difficile. Il faut donc se tourner vers janvier 2026 pour revoir des bénéfices normalisés. 
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    • 6 min

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