KTO Radio / Hors-Série KTO Radio

Comment hier, aujourd’hui et demain les Églises contribuent-elles à la vérité, à la justice et à la paix en Ukraine ? Quels programmes de solidarité, de témoignage et de formation en commun avec les Églises chrétiennes en Ukraine ? Pour réfléchir aux moyens de sortie de la crise s’appuyant sur les religions et le dialogue oecuménique, le département de recherche Politique et religions du Collège des Bernardins, en collaboration avec Pax Christi, l’Église gréco-catholique ukrainienne et l’Institut Chrétien d’Orient, a organisé une série de séminaires de janvier à mai 2024. Cette conférence est une soirée publique de présentation de leurs travaux. Avec Katerina Pekridou, de la Conférence des Eglises en Europe à Bruxelles ; Jérôme Dartiguenave, de l’Institut chrétien d’Orient et de l’OEuvre d’Orient ; d’Oleg Davydov, théologien, Église orthodoxe du Patriarcat de Moscou ; du Père Sergui Dmytriev, aumônier militaire, de l’Église orthodoxe d’Ukraine ; du Père Michel Dymyd, professeur de l’Université catholique d’Ukraine à Lviv ; et de Ségolène Mykolenko de l’éparchie gréco-catholique ukrainienne en France. Enregistré le 4 juin 2024 au Collège des Bernardins (Paris).

Le 7 mars 2024 a marqué les 750 ans de la mort de saint Thomas d’Aquin. Déclaré docteur de l’Église en 1567, son héritage théologique et philosophique continue d’éclairer l’Église universelle. À la fin du XIXe siècle, et à l’initiative du pape Léon XIII, le thomisme s’est renouvelé en un mouvement appelé le néothomisme, dont les représentants les plus importants sont Jacques Maritain et Étienne Gilson. Aujourd’hui encore, le « docteur angélique » fait des émules et ils sont présents dans cette conférence pour raconter comment il les a influencés et comment il continue d’influencer le monde intellectuel. Avec le Père Thierry-Dominique Humbrecht op ; Florian Michel, professeur en histoire et civilisations ; le Père Marc Millais, op. Enregistré le 15 mai 2024 au Collège des Bernardins (Paris).

Au programme de cette seconde édition des Journées de l’UCLy, un thème d’actualité essentiel, celui de la vulnérabilité des institutions qui structurent nos sociétés. S’agit-il d’un début d’effondrement ? Notre système démocratique est-il menacé ? Dans ce contexte, quels sont les lieux de résilience et quels sont les moteurs de reconstruction pour nos sociétés ? Qu’en disent les théologiens ? À l’initiative de la Chaire d’Université dédiée au thème des Vulnérabilités, l’UCLy a organisé cet événement dans le prolongement de la réflexion initiée il y a deux ans, qui avait mis en lumière nos vulnérabilités individuelles et collectives, et tout particulièrement la fragilité croissante des institutions. Avec le Pr. Olivier Artus, Recteur de l’UCLy et Mgr Olivier de Germay, Archevêque de Lyon. Enregistré les 10 et 11 avril 2024 à l’UCLy.

Pourquoi se déchire-t-on encore autant sur Vatican II, six décennies après sa clôture ? Pourquoi le concile continue-t-il d’appeler des interprétations si contradictoires, hostiles les unes aux autres ? C’est en théologien et en historien que Christoph Theobald montre dans son livre « La réception du Concile Vatican II. L’Eglise dans l’histoire et la société » (Cerf) combien la tension a été inhérente aux travaux conciliaires et s’est inscrite dans les textes conciliaires. Pour lui, elle est au coeur du concile et en constitue le motif d’inspiration, le style d’exister. Enregistrée le 19 mars 2024 aux Facultés Loyola Paris. Avec le Père Jean François Chiron, professeur de la faculté de théologie de Lyon : le Père François Odinet, maître de conférences en théologie pratique aux Facultés Loyola Paris ; le Père Christoph Theobald, jésuite, professeur aux Facultés Loyola Paris.

A Augsbourg, en Allemagne, a été signée, le 31 octobre 1999, la Déclaration commune sur la justification par la foi. Cette Déclaration, adoptée par l’Église catholique romaine et la Fédération luthérienne mondiale, affirmait un consensus de fond sur la question centrale du salut qui avait donné lieu à de si vives controverses depuis le XVIe siècle. Elle a été ensuite ratifiée en 2006 par le Conseil méthodiste mondial puis, en 2017, par la Communion mondiale d’Églises réformées et par la Communion anglicane. Le 25e anniversaire de cette Déclaration offre l’opportunité d’évaluer sa réception et de réfléchir sur ses enjeux à la fois théologiques et pastoraux. Avec André Birmele, pasteur luthérien, chercheur au Centre d’études oecuméniques de la Fédération luthérienne mondiale ; Michel Fédou, jésuite, membre du « Groupe des Dombes » ; Anne-Cathy Graber, Communauté du Chemin Neuf, pasteure, co-titulaire de la Chaire de théologie oecuménique aux Facultés Loyola Paris ; Emmanuelle Seyboldt, Pasteure, présidente du conseil national de l’Église protestante unie de France. Enregistré le 24 avril 2024 aux Facultés Loyola Paris.

Fin février, Mgr Cristobal Lopez Romero, fait cardinal par le pape François en 2019, était à Paris pour une conférence sur le dialogue et l’éducation en terre d’Islam. « Je ne viens pas vous partager des trouvailles intellectuelles ou pédagogiques. Je viens vous partager une expérience, celle de l’Eglise qui est au Maroc, et celle des Salésiens de Don Bosco qui sont sur place depuis tant d’années », a-t-il expliqué, rappelant que l’enseignement catholique au Maroc, c’est 10 000 élèves, 12 écoles, 600 professeurs, tous musulmans. « Nos écoles sont catholiques car elles offrent un projet éducatif qui découle de l’Evangile et de la doctrine sociale de l’Eglise », a ainsi précisé l’archevêque de Rabat. Enregistré le 27 février 2024 au Bon Conseil (Paris).