30 min

Ep. 169 Coaching entrepreneurial et féminisme : un mariage plus que nécessaire L'ambition au féminin

    • Entrepreneurship

Depuis les 10 dernières années, les coachs business se sont multipliés dans le milieu du web.
C’est au point où quiconque a réussi à faire quelques centaines de milliers de dollars avec un cours en ligne ou un service populaire, que les voilà devenus experts en entrepreneuriat.
Naturellement, ça me fait beaucoup réfléchir à cette étiquette que je me suis moi-même accolée de coach business féministe.
Suite à mes conversations avec mes collègues chercheuse, mentores et spécialistes sur l’entrepreneuriat féminin, je me suis mise à réfléchir à comment on peut réellement accompagner les femmes (mais pas que!) dans leurs projets entrepreneuriaux.
Et au fil des discussion, une chose est revenue à l’unanimité : l’importance de travailler l’être en parallèle de l’entreprise et de ses stratégies.

Identités, traumas et savoir-être entrepreneurial
Adopter l’identité d’entrepreneuse, de leader ou de CEO, ce n’est pas quelque chose qu’on fait en claquant des doigts parce qu’on s’est réveillées un matin avec une idée d’entreprise.
Comme tout changement identitaire, c’est un chemin de transformation.
Malheureusement, parce qu’historiquement, l’entrepreneuriat féminin n’était pas aussi encouragé et valorisé qu’il pourrait l’être aujourd’hui, on fait trop souvent ce chemin seule, sous pression et à l’aveuglette.
Et alors qu’arrive-t-il?
On se confronte invariablement à nos résistances et nos limitations.
Quand on est une femme en situation d’oppression systémique, ces limites sont plus souvent qu’autrement liées à nos traumas (grand “T” ou petit “t”), qu’ils soient personnels et intergénérationnels.
De ce fait, parce qu’on n’a pas les mots ou les outils pour reconnaître, nommer et travailler avec eux, on perpétue des modèles oppressifs avec/dans nos entreprises.
(C’est quelque chose dont je parle dans cet épisode sur les archétypes traumatiques qui inhibent notre parcours entrepreneurial).
Ça se décline notamment dans nos modèles d’affaires, notre pricing, notre façon d’approcher le risque et les investissements, les cadres que l’on met autour de notre disponibilité, notre capacité et notre productivité et, bien entendu, notre marketing et la valorisation de notre expertise.

Comment sortir de nos schémas entrepreneuriaux oppressifs
Ce que je constate quand j’observe la façon dont les femmes — qu’elles en soient à leur 1ère ou 10e année d’exercice — approchent l’aventure entrepreneuriale, c’est qu’elles ont beau “accomplir” davantage année après année, elles restent prisonnières de schémas plus ou moins oppressifs.
Bien entendu, certaines vivent mieux avec ceux-ci que d’autres.
Et généralement, celles qui ont le plus de difficulté à garder le cap dans un état de résistance soutenue sont les personnes neurodivergentes, les rebelles, les personnes racisées et autres identités visibles et invisibles qui sont considérées “hors norme” par l’identité dominante.
(C’est là où l’approche systémique devient cruciale, car il est utile de pouvoir reconnaître comment certaines réalités invisibles influencent l’expérience de l’entrepreneure).
Donc qu’est-ce qu’on peut faire pour sortir des schémas répétitifs qu’on répète malgré nous dans notre entreprise?
On doit invariablement reconsidérer les règles du jeu en revenant d’abord et avant tout à soi-même : notre histoire, notre vision, notre pourquoi, notre contexte.
Dans le langage business, c’est ce que l’on appelle notre “positionnement”.

Le positionnement au cœur du coaching business féministe
Trop souvent on considère le positionnement comme quelque chose qu’on fait à nos débuts et qu’on relègue aux oubliettes.
Mais au-delà de l’exercice stratégique purement commercial, la réflexion sur le positionnement va nous permettre de faire ressortir la matière brute — ou le c

Depuis les 10 dernières années, les coachs business se sont multipliés dans le milieu du web.
C’est au point où quiconque a réussi à faire quelques centaines de milliers de dollars avec un cours en ligne ou un service populaire, que les voilà devenus experts en entrepreneuriat.
Naturellement, ça me fait beaucoup réfléchir à cette étiquette que je me suis moi-même accolée de coach business féministe.
Suite à mes conversations avec mes collègues chercheuse, mentores et spécialistes sur l’entrepreneuriat féminin, je me suis mise à réfléchir à comment on peut réellement accompagner les femmes (mais pas que!) dans leurs projets entrepreneuriaux.
Et au fil des discussion, une chose est revenue à l’unanimité : l’importance de travailler l’être en parallèle de l’entreprise et de ses stratégies.

Identités, traumas et savoir-être entrepreneurial
Adopter l’identité d’entrepreneuse, de leader ou de CEO, ce n’est pas quelque chose qu’on fait en claquant des doigts parce qu’on s’est réveillées un matin avec une idée d’entreprise.
Comme tout changement identitaire, c’est un chemin de transformation.
Malheureusement, parce qu’historiquement, l’entrepreneuriat féminin n’était pas aussi encouragé et valorisé qu’il pourrait l’être aujourd’hui, on fait trop souvent ce chemin seule, sous pression et à l’aveuglette.
Et alors qu’arrive-t-il?
On se confronte invariablement à nos résistances et nos limitations.
Quand on est une femme en situation d’oppression systémique, ces limites sont plus souvent qu’autrement liées à nos traumas (grand “T” ou petit “t”), qu’ils soient personnels et intergénérationnels.
De ce fait, parce qu’on n’a pas les mots ou les outils pour reconnaître, nommer et travailler avec eux, on perpétue des modèles oppressifs avec/dans nos entreprises.
(C’est quelque chose dont je parle dans cet épisode sur les archétypes traumatiques qui inhibent notre parcours entrepreneurial).
Ça se décline notamment dans nos modèles d’affaires, notre pricing, notre façon d’approcher le risque et les investissements, les cadres que l’on met autour de notre disponibilité, notre capacité et notre productivité et, bien entendu, notre marketing et la valorisation de notre expertise.

Comment sortir de nos schémas entrepreneuriaux oppressifs
Ce que je constate quand j’observe la façon dont les femmes — qu’elles en soient à leur 1ère ou 10e année d’exercice — approchent l’aventure entrepreneuriale, c’est qu’elles ont beau “accomplir” davantage année après année, elles restent prisonnières de schémas plus ou moins oppressifs.
Bien entendu, certaines vivent mieux avec ceux-ci que d’autres.
Et généralement, celles qui ont le plus de difficulté à garder le cap dans un état de résistance soutenue sont les personnes neurodivergentes, les rebelles, les personnes racisées et autres identités visibles et invisibles qui sont considérées “hors norme” par l’identité dominante.
(C’est là où l’approche systémique devient cruciale, car il est utile de pouvoir reconnaître comment certaines réalités invisibles influencent l’expérience de l’entrepreneure).
Donc qu’est-ce qu’on peut faire pour sortir des schémas répétitifs qu’on répète malgré nous dans notre entreprise?
On doit invariablement reconsidérer les règles du jeu en revenant d’abord et avant tout à soi-même : notre histoire, notre vision, notre pourquoi, notre contexte.
Dans le langage business, c’est ce que l’on appelle notre “positionnement”.

Le positionnement au cœur du coaching business féministe
Trop souvent on considère le positionnement comme quelque chose qu’on fait à nos débuts et qu’on relègue aux oubliettes.
Mais au-delà de l’exercice stratégique purement commercial, la réflexion sur le positionnement va nous permettre de faire ressortir la matière brute — ou le c

30 min