265 episodes

MERCREDI DE 13H A 14H - REDIFFUSION DIMANCHE DE 18H A 19H

Réunis en collectif militant composé de citoyens et soutenus par des associations, nous travaillons autour de la mémoire. Et plus particulièrement de la mémoire du nom des rues et de leur histoire sur Bordeaux métropole. Notre objectif était d'écrire un ouvrage reprenant ces histoires masquées, oubliées, cachées, et qui indirectement constituent un discours silencieux et insidieux, justifiant aujourd'hui encore les ferments d'une idéologie coloniale et raciste a été réalisé avec la sortie du Guide du Bordeaux colonial en juin 2020, livre qui rencontre son public et est l'occasion de réunion, de débats et d'échanges. Il est en vente dans les bonnes librairies ou auprès des membres du collectif.

A Bordeaux, le travail d'historiens et d'associations anti-esclavagistes a mis en évidence des rues portant le nom de familles esclavagistes. Ce combat est aussi le notre, et nous voulons ouvrir notre propos plus largement autour du passé colonial. Ce combat n'est pas concurrentiel mais complémentaire.

C'est ce travail que notre mission illustre chaque semaine avec ses invités, ses chroniques, et son agenda.

Émission animée par le collectif Sortir du colonialisme 33, soutenu par la Clé des Ondes, le Mrap 33, l'UJFP Aquitaine, l'association Pourquoi Pas 33, Cauri, Réseau Education Sans Frontières 33.

A lire aussi :

- la Revue Ancrage, trimestrielle, qui relaie notre travail

Le Guide du Bordeaux Colonial, le rendez-vous décolonial La Clé des Ondes

    • Society & Culture

MERCREDI DE 13H A 14H - REDIFFUSION DIMANCHE DE 18H A 19H

Réunis en collectif militant composé de citoyens et soutenus par des associations, nous travaillons autour de la mémoire. Et plus particulièrement de la mémoire du nom des rues et de leur histoire sur Bordeaux métropole. Notre objectif était d'écrire un ouvrage reprenant ces histoires masquées, oubliées, cachées, et qui indirectement constituent un discours silencieux et insidieux, justifiant aujourd'hui encore les ferments d'une idéologie coloniale et raciste a été réalisé avec la sortie du Guide du Bordeaux colonial en juin 2020, livre qui rencontre son public et est l'occasion de réunion, de débats et d'échanges. Il est en vente dans les bonnes librairies ou auprès des membres du collectif.

A Bordeaux, le travail d'historiens et d'associations anti-esclavagistes a mis en évidence des rues portant le nom de familles esclavagistes. Ce combat est aussi le notre, et nous voulons ouvrir notre propos plus largement autour du passé colonial. Ce combat n'est pas concurrentiel mais complémentaire.

C'est ce travail que notre mission illustre chaque semaine avec ses invités, ses chroniques, et son agenda.

Émission animée par le collectif Sortir du colonialisme 33, soutenu par la Clé des Ondes, le Mrap 33, l'UJFP Aquitaine, l'association Pourquoi Pas 33, Cauri, Réseau Education Sans Frontières 33.

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    Le Guide du Bordeaux Colonial, le rendez-vous décolonial du 05/06/2024

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    Luttes kurdes

    • 1 hr
    « Pleurez pour l'âme du peuple maori… »

    « Pleurez pour l'âme du peuple maori… »

    « Pleurez pour l'âme du peuple maori, pleurez. La lumière est masquée par les ombres, plus ténébreuses que la plus sombre des nuits".
    Witi IHIMAERA

    Le roman qui mêle très étroitement récit, fiction et histoire, permet ainsi au lecteur de connaitre une période particulièrement brutale de la colonisation britannique, mais aussi de comprendre la réalité d’aujourd’hui à « Aoteara », qui signifie « le pays du long nuage blanc » en maori, c’est-à-dire la Nouvelle-Zélande.

    La culture maorie embrase littéralement le texte à travers l’utilisation des noms propres, du vocabulaire, de la description, des petits récits des coutumes ancestrales et des modes de vie autochtone et de l’organisation de la société maori traditionnelle.


    Poésie et littérature : la librairie « Encre Blanche » à Pessac.
    Aude PELHERBE (re)donne à la libraire encre blanche, « institution » pessacaise, juste à côté du cinéma Jean Eustache, un nouveau chemin. Elle nous propose également deux romans pour enrichir notre bibliothèque virtuelle des livres contre les oppressions.

    Face aux bombes, la bibliothèque est leur forteresse dérobée.
    Les livres, leurs armes d'instruction massive. D. Minoui.

    Pour enrichir la bibliothèque virtuelle de la littérature contre les oppressions nous entendrons les propositions de julie Sigougneau , libraire du "Pavé dans la marge" à Mérignac.

    Musiques
    - « Te putorino » : composition d’Hirini Melbourne chantée par le Wellington City Hospital Health Community Waita Group.
    - « Amokura » poème d’Hirini Melbourne mis en musique et interprété par Ariana Tikao.
    - "Koau" instrumental à la flute traditionnelle maori par Hirini Melbourne et Richard Nunns.

    • 1 hr 5 min
    Etats racistes, racismes d'Etat

    Etats racistes, racismes d'Etat

    Olivier Le Cour Grandmaison dans nos studios en 2020 (La Clé des Ondes)

    Les Etats racistes se structurent autour d’une représentation hiérarchisée du genre humain. C’est l’Afrique du Sud du temps de l’Apartheid, les Etats-Unis jusqu’en 1967 et la fin de la ségrégation des populations noires et autochtones, c’est aussi Israël, Etat d’apartheid.

    La France elle connaît des situations où on peut parler de « racisme d’Etat ». Mais le déni est puissant et virulent, ils sont nombreux à se draper dans une dignité républicaine, un « exceptionnalisme hexagonal » qui ferait que notre pays serait totalement immunisé contre les discriminations systémiques. Si le racisme existe, il est le fait d’individus, pas d’institutions, pas de politiques publiques, pas de l’Etat.

    Et pourtant Olivier Le Cour Grandmaison bat en brèche ce mythe et nous met face de deux réalités :
    - La loi du 16 juillet 1912, abolie très tardivement, qu’on peut considérer comme une loi raciste à l’encontre des gens du voyage et qui trouve aujourd’hui sa déclinaison avec cette terrible Romanophobie qui imprègne les politiques publiques.
    - Le contrôle au faciès dans la police.

    « La pratique du contrôle au faciès est une réalité quotidienne, elle constitue une violation flagrante des droits fondamentaux et une faute lourde engageant directement la responsabilité de l’Etat, elle exige des autorités une vigilance spéciale, lesquelles doivent recourir à tous les moyens dont elles disposent pour les combattre »
    Cour de cassation. 2016.

    Et pourtant, cet Etat, de multiples fois condamné, récidiviste, s’extrait de ses obligations à faire respecter la loi et les décisions de justice, il devient alors un Etat d’exception.

    Autre émission à écouter avec Olivier Le Cour Grandmaison :
    - "La question coloniale est un fait social total" sur lacledesondes.fr
    - Bugeaud, criminel de guerre sur lacledesondes.fr


    André a sorti de son couffin quelques ouvrages récents importants :

    - « Dans les oubliettes de la république : Georges Ibrahim Abdallah ». Texte de Pierre Carles et dessins de Malo Kerfriden (c’est une BD). Editions Delcourt/Encrages.
    - « Le manifeste afrocolonial, le rêve oublié de la politique radicale noire » de Norman Ajari. La couleur des idées.
    - « La vie sous les bombardements » d’Ibrahim Khashan. Editions le temps qu’il fait .
    - « Paroles pour une paix en terre palestinienne » 40 auteurs et 10 artistes proposent des textes et des poèmes. Editions chèvrefeuille étoilé.


    Musique
    - « Au bar est barré papa » Bratsh et La rue Kétanou sur l’album « Plein du monde » en 2007.

    • 1 hr 5 min
    Les mots et les sons de l'exil

    Les mots et les sons de l'exil

    Nous recevons dans notre émission quelques artistes qui ont animés une de ces journées consacrées à la Palestine, en l’occurrence trois jeunes femmes, Soham, Oana et Khadija, auteures, poétesses, slameuses, performeuses et Bashar un musicien syrien.
    Elles nous diront leurs propres textes mais aussi ceux de Mahmoud Darwish.
    Bashar jouera sa musique, du oud, en direct.

    Jean-François MEEKEL


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    • 1 hr 5 min
    Le Guide du Bordeaux Colonial, le rendez-vous décolonial du 08/05/2024

    Le Guide du Bordeaux Colonial, le rendez-vous décolonial du 08/05/2024

    Anvita #2 Comment l'action sociale se confronte à la complexité du droit des étrangers ?

    • 1 hr 5 min
    Génocide au Rwanda : se souvenir, transmettre, rendre justice...

    Génocide au Rwanda : se souvenir, transmettre, rendre justice...

    Le matin, bord de Garonne, près du miroir d’eau, avait lieu la cérémonie du souvenir, avec Adélaïde Mukantabana victime, survivante, présidente de l’Association Cauri en présence de Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux, Dominique Delpuech, Conseiller diplomatique auprès du préfet de région Nouvelle Aquitaine, David Martin de l’association Survie.

    « Le temps ne nous soigne pas mais votre compréhension nous soigne.
    L’important c’est de ne pas nous laisser seule avec ça. »
    Adélaïde Mukantabana

    L’après midi, au mémorial de « l’Homme debout » à Bègles, témoignages en présence de Clément Rossignol Puech, Maire de Bègles, Adélaïde Mukantabana, Beata Umubyeyi Mairesse auteure, victime, survivante, Dalila Boitaud, actrice, metteuse en scène, Perrine Fifadji chanteuse…

    Musiques
    - Nicolau Ben Sadoun
    - Henri Plandé
    - Perrine Fifadji et Rija Randrianivosoa : « Umuhoro » (tiré du spectacle « Biface » : paroles Adélaïde Mukantabana, composition Perrine Fifadji), arrangements Rija Randrianivosoa.


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    • 59 min

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