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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

    Budget du Nouveau Front populaire, législatives… Valérie Rabault est l’invitée du 21 juin 2024

    Budget du Nouveau Front populaire, législatives… Valérie Rabault est l’invitée du 21 juin 2024

    Vendredi 21 juin, le Nouveau Front populaire va présenter son chiffrage. Que va coûter le programme de l’union des partis de gauche ? Valérie Rabault, députée socialiste sortante du Tarn et Garonne, invitée des 4 vérités, l’a chiffré à 106 milliards d’euros de 2024 à 2027. « Je l’ai fait pour répondre à Bruno Le Maire que l’on faisait débattre avec moi sur le chiffrage du programme du Nouveau Front populaire, et aussi pour montrer que c’est crédible et réalisable », avance-t-elle.

    Si ce programme du Nouveau Front populaire est crédible et réalisable, les spécialistes jugent qu’il ne résoudra pas pour autant le déficit français, qui s’élève à 5,6%, et qui devrait rester fixe, au moins jusqu’à 2026. La femme politique assume que son camp laisse pour l’instant ces comptes dans le rouge, et ce, pour une bonne raison : « La politique, c’est faire des choix, et la priorité, c’est le pouvoir d’achat », affirme-t-elle. Elle parle d’une politique de « l’offre de travail », où le Smic serait notamment porté à 1 6000 euros net. À propos de ce chiffre, Valérie Rabault tient à rassurer les artisans, les détenteurs de TPE, etc., en leur assurant qu’il existera des compensations par rapport aux évolutions salariales. Avec cette offre, la responsable indique que le Nouveau Front populaire vise avant tout à parer aux difficultés de recrutement dans le monde du travail, et notamment dans certains domaines, comme les Ehpad.

    Aux États-Unis, une croissance de 2,5 % a été constatée depuis la politique de relance par le travail menée par Joe Biden. Deux grands axes de financements existent pour imaginer financer le Smic à 1600 euros : ce premier levier de reprise d’activité économique dynamique, donc, et un second, celui de mettre à contribution les superprofits et mettre en place le retour de l’impôt sur la fortune.

    Le budget du Nouveau Front populaire passé au crible

    À ce jour, la France est, d’un point de vue économique, pointée du doigt par la commission de Bruxelles, qui souligne un déficit budgétaire du pays, qui a dépassé la limite de 3% du PIB pour les déficits publics fixée par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Le gouvernement actuel n’a en tout cas « pas de leçons à nous donner sur l’économie », pointe l’ancienne rapporteuse générale du budget à l’Assemblée nationale de 2014 à 2017.

    Si le Nouveau Front populaire gagne les élections, plusieurs membres se sont déjà déclarés « capables » d’être Premiers ministres. Valérie Rabault argue qu’il faut « porter cette responsabilité, et qu’il faut le faire de manière crédible », rappelant qu’avoir une femme à ce poste serait idéal.

    Bien qu’il fasse comme elle partie de cette alliance des gauches au Nouveau Front populaire, Valérie Rabault affirme qu’elle ne soutiendra pas Jean-Luc Mélenchon si d’aventure l’homme politique avait des velléités d’intégrer le gouvernement. Elle évoque « plusieurs composantes de la gauche dans le Front populaire » et juge qu’il est nécessaire de « trouver une personnalité plus rassembleuse. »

    • 8 min
    Hausse de l'antisémitisme et de l'insécurité après le viol d'une enfant de 12 ans - Bruno Retailleau est l'invité du 20 juin 2024

    Hausse de l'antisémitisme et de l'insécurité après le viol d'une enfant de 12 ans - Bruno Retailleau est l'invité du 20 juin 2024

    Le Premier ministre Gabriel Attal annonçait début mai une hausse de 300% des actes antisémites entre janvier et mars 2024 par rapport à l’année précédente sur la même période. La faute à l’escalade de la violence entre Israël et la Palestine depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre dernier ? Invité des 4 vérités, Bruno Retailleau parle carrément d’un « déchaînement de violences » antisémite depuis le retour des affrontements armés à Gaza. Une adolescente de 12 ans a été agressée verbalement et sexuellement par des garçons d’un an de plus qu’elle à Courbevoie ce samedi 15 juin à cause de ses origines juives. Une histoire malheureuse qui comprend les deux maux qui « rongent les entrailles de la France » selon l’homme politique de droite, à savoir la haine des Juifs et l’ultraviolence des jeunes.

    S’il se montre dégoûté par les positionnements de certains représentants politiques à l’extrême-gauche sur l’autodétermination du peuple palestinien, un antisionisme qu’il considère être « le masque de l’antisémitisme », il se propose d’être particulièrement strict avec la violence des mineurs. Le sénateur annonce au micro de Thomas Sotto avoir mis au point un programme pour « remettre à plat notre politique pénale pour les mineurs » de façon à réaligner la « réponse pénale que nous devons adopter face à la violence des mineurs ». Fini le dédouanement des enfants de moins de 13 ans pour l’ancien bras droit de Philippe de Villiers, possible condamnation des parents pour faits de violence par leur progéniture… Le Républicain se veut intraitable face à cette insécurité perpétrée par les mineurs qu’il estime en croissance. L’heure de discussion sur l’antisémitisme instaurée dans tous les collèges sur proposition présidentielle ? Un simple placebo pour notre invité qui estime qu’on ne peut pas trop demander à l’école. À l’inverse, il avance l’importance de l’éducation familiale ainsi qu’une courageuse « révolution pénale » pour aider la France qu’il considère être « au bord de la faillite ».

    « Sortir de la guerre des blocs »

    Malgré le putsch organisé par le président de son parti Éric Ciotti et la volonté de ce dernier de se rapprocher du Rassemblement National, Bruno Retailleau considère son parti « libre ». Loin de voir en Marine Le Pen ou Jordan Bardella des alliés politiquement fréquentables, il insiste : « Nous sommes une droite indépendante, nous voulons porter des idées simples dont a besoin la France sur le plan économique ». Le fer de lance de cette politique économique étant le redressement par le travail : l’homme politique vendéen d’appuyer par exemple l’importance de maintenir l’âge de départ à la retraite à 64 ans et de mettre en place un système de retraite par capitalisation.

    Fier de cette indépendance plus ou moins convaincante prônée par son parti, Bruno Retailleau rejette toute idée de collaboration, à commencer par une condamnation sans appel du comportement d’Éric Ciotti et de ses « magouilles » politiques : « un homme seul ne peut pas prendre en otage tout un parti politique, nous ne sommes pas en dictature », martèle-t-il au micro de Télématin. Si l’histoire s’écrira après le 7 juillet et le résultat des votes aux législatives, l’ancien président du conseil régional des Pays de la Loire exclut pour le moment toute tentation de collaboration avec un autre parti, fut-il de gauche, d’extrême-droite ou centriste : « je ne gouvernerai pas avec des gens qui n’ont pas les mêmes convictions que moi », annonce-t-il avant de récuser la « tripartition » de l’échiquier politique français actuel. « Je suis pour qu’on revienne à une démocratie apaisée, ce n’est pas pour aller m’associer aux uns et aux autres. Il faut sortir de cette guerre des blocs », conclut-il. À voir si cette politique de non-alignem

    • 10 min
    Nouveau Front Populaire, législatives, Rassemblement national... Marie Toussaint est l'invitée du 19 juin 2024

    Nouveau Front Populaire, législatives, Rassemblement national... Marie Toussaint est l'invitée du 19 juin 2024

    À deux semaines des élections législatives anticipées, le Rassemblement national caracole en tête des sondages, incarné par le candidat Jordan Bardella. « L’extrême droite mène une bataille contre l’écologie. Alors que le dérèglement climatique s’accélère, que nous devons agir pour la biodiversité, ces questions sont éminemment importantes », commente Marie Toussaint, députée européenne Les Écologistes, invitée des 4 Vérités, mercredi 19 juin, sur France 2. Son parti a récolté 5,5% des voix aux dernières élections européennes. Ces élections législatives anticipées interviennent suite à la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, après le revers essuyé par son parti aux européennes. « Une décision doublement irresponsable », estime l’élue. « Nous devons aujourd’hui, avec toutes les forces démocratiques et républicaines, empêcher l’extrême droite d’arriver en responsabilité en France, ce qui serait terrible non seulement pour le pays mais aussi pour le projet européen en lui-même », alerte Marie Toussaint.

    Nouveau Front Populaire : combien de divisions ?

    En face, la gauche s'organise, à travers le Nouveau Front Populaire, l’alliance qui réunit tous les partis de gauche, pour tenter de contrer le RN. « On avait besoin de cette digue, de ce front pour faire barrage à l’extrême droite », souligne l’écologiste qui veut rappeler « l’urgence climatique ». Alors que la gauche apparaissait plus divisée que jamais lors des européennes, notamment sur les questions environnementales, cette union interroge. « C’est l’esprit de responsabilité », indique l’invitée de Thomas Sotto, qui reconnaît des « différences, voire des divergences parfois ». « Nous avons réussi à les dépasser, les surmonter ». En cas de victoire les 30 et 7 juillet prochains, la gauche pourrait-elle gouverner ensemble ? « Absolument. Je crois en notre responsabilité et notre capacité à trouver des manières d’agir à l’avenir », soutient-elle, bien qu’il y ait encore des « sujets à trancher ». En coulisses, les noms des potentiels Premiers ministres circulent. Olivier Faure, chef de file du parti socialiste, s’est dit favorable à un vote. « D’abord, il faut faire barrage au Rassemblement national et être majoritaire à l’Assemblée nationale. (…) Et puis, s’il y a un vote, ce vote devra se tenir avec les appareils politique, mais aussi les organisations société civile », précise Marie Toussaint, qui évoque aussi la possibilité d’une femme Premier ministre.

    En cas de second tour entre un candidat de la majorité présidentielle et un candidat du Rassemblement national, Marie Toussaint a affirmé qu’elle apporterait son soutien à un « candidat républicain et à tout ce qui ne sera pas le Rassemblement national ».

    • 9 min
    Front populaire, élections législatives, François Hollande - 28 juin 2024

    Front populaire, élections législatives, François Hollande - 28 juin 2024

    L’ancien président de la République, François Hollande a créé la surprise en annonçant, samedi 15 juin, sa candidature aux élections législatives en Corrèze sous la bannière du Nouveau Front populaire. « À situation exceptionnelle, décision exceptionnelle », a déclaré l’ancien chef de l’État. Dans l’Aude, c’est Philippe Poutou, leader du parti NPA qui a été parachuté. Et cette candidature n’a pas fait l’unanimité. À gauche, le Front Populaire s’organise pour faire barrage à l’extrême droite. Mais cette union peut-elle présenter une véritable cohérence politique ? « Ce nouveau front populaire est basé sur un programme », affirme Mathilde Panot, candidate Nouveau Front Populaire aux législatives, invitée des 4 Vérités sur France 2, mardi 18 juin 2024. « Cela permet d’avoir une cohésion politique dans ce que nous construisons », souligne l’ex-présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale. Dans son « programme des 100 jours », le groupe propose notamment « l’abrogation de la retraite à 64 ans, l’augmentation des salaires et la reconnaissance de l’État de Palestine ». « Je souhaite que le plus rapidement possible arrive à la retraite à 60 ans pour toutes et tous », souligne la candidate insoumise.

    Alors que Jean-Luc Mélenchon et François Hollande n’ont jamais caché leur inimitié, les deux leaders de gauche pourraient ils gouverner ensemble ? « Le programme que nous avons fait est aussi une rupture avec le quinquennat de François Hollande. (…) Comme lors de la Nupes, nous sommes face à un accord historique, puisque jamais, même en 1936, il n’y avait jamais eu d’accord au premier tour des élections législatives », se réjouit la candidate. En interne, les noms du potentiel Premier ministre se murmurent. « Nous avons dit que c’était le plus grand groupe parlementaire à l’Assemblée nationale qui proposera aux autres forces le nom d’un Premier ministre », commente Mathilde Panot.

    Nouveau Front Populaire : un candidat « fiché S »

    Au sein du Front populaire, certaines investitures interrogent notamment celle de Raphaël Arnault, militant du mouvement antifasciste de la Jeune Garde, Fiché S, candidat première circonscription du Vaucluse. « La gauche est diverse, plurielle. Je suis fière d’avoir des forces antifascistes dans notre nouveau Front Populaire », estime la candidate.

    En cas de victoire du Rassemblement national, sans majorité absolue, le Front populaire pourrait-il gouverner dans un gouvernement de coalition ? « Je ne veux pas envisager le cas de la victoire du RN. (…) Nous avons la force de tout changer », soutient Mathilde Panot.

    • 10 min
    Dissolution : la course aux législatives est officiellement lancée ! Éric Dupond-Moretti est l'invité des 4V du 17 juin 2024

    Dissolution : la course aux législatives est officiellement lancée ! Éric Dupond-Moretti est l'invité des 4V du 17 juin 2024

    La course aux législatives est lancée, marquée par la formation d'un Nouveau Front Populaire à gauche visant à contrer la montée du Rassemblement National. Pendant ce temps, l'ancienne majorité, incarnée par le parti au pouvoir, a choisi de faire cavalier seul. Refusant les alliances stratégiques, elle mise sur sa capacité à convaincre les électeurs de la pertinence de ses réformes et de son bilan pour obtenir les suffrages. À seulement deux semaines du scrutin surprise, la campagne officielle a débuté ce lundi 17 juin 2024. Et parmi le cortège de la majorité, Éric Dupond-Moretti, tour à tour garde des Sceaux et ministre de la Justice, n’a pas souhaité candidater. Ce qui ne l’empêche pas de soutenir son camp lors de ses nombreux déplacements prévus partout en France, à l’exception d’une soixantaine de circonscriptions dans lesquelles le groupe Renaissance n’a pas investi de candidats à l’instar de la Corrèze, fief de François Hollande. À l’annonce de la candidature de l’ancien président de la République, les réactions ne sont pas faites attendre. Qualifiant cette initiative de « pathétique », Éric Dupond-Moretti ne mâche pas ses mots à l’égard de cet adversaire de la majorité : « Pathétique, le mot est faible. François Hollande se retrouve de facto allié de Monsieur Poutou qui applaudit des deux mains quand on brûle un commissariat de police. Il est de facto l’allié de Raphaël Arnault, fiché S. Il est aujourd’hui dans la compromission avec ceux qu’il a tellement vilipendés hier. Je pense en particulier à Faure qui est l’actuel patron du Parti Socialiste », fustige notre invité. Pourtant, si l’ancien chef d’État a choisi de revenir sur le devant de la scène politique, c’est avant tout pour incarner la gauche et rassembler le Nouveau Front Populaire à gauche, une coalition inédite regroupant les principales forces de gauche, des écologistes aux socialistes en passant par la gauche radicale. Ce dernier s’impose comme le candidat de l'unité et de la reconstruction, espérant raviver l'élan progressiste et contrer la montée du Rassemblement National. Dans ses discours, il insiste sur la nécessité de défendre les valeurs républicaines, de lutter contre les inégalités sociales et de mener une transition écologique ambitieuse. Sa candidature continue de susciter des réactions contrastées : d'un côté, elle a redonné espoir à de nombreux militants de gauche qui voient en lui un leader capable de fédérer et de mobiliser un électorat diversifié. De l'autre, elle a également éveillé des critiques, certains rappelant les désillusions de son précédent mandat. Pour Éric Dupond-Moretti, cette candidature est « un déshonneur ». En effet, l’actuel ministre de la Justice ne lui accorde aucun crédit, rappelant sa sortie de route en fin de parcours : « Il est sorti de l’Élysée avec un taux d’impopularité jamais égalé », affirme notre invité qui digère mal les leçons de l’ancien président de la République.

    Si la candidature de François Hollande polarise l’attention, un autre prétendant en lice dans la course aux législatives interroge et surtout révulse. Dans l’Ain, l’annonce de la candidature de l’ancien ministre des Solidarités et des Familles, Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol, n’a pas tardé à faire polémique. Ce dernier repart en campagne avec le soutien, dit-il, de la majorité présidentielle. Une affirmation que rejette en bloc Éric Dupond-Moretti : « C’est faux […] il n’est pas notre candidat ».

    Une semaine après l’annonce choc de la dissolution prononcée par Emmanuel Macron, l’agitation politique est toujours aussi palpable. Et la décision du chef d’État est difficile à encaisser, y compris au sein même de la majorité. De son côté, Éric Dupond-Moretti comprend et défend même cette prise de position en raison de « la menace permanen

    • 11 min
    Législatives, « purge » à gauche, mesures du Nouveau Front populaires… Marine Tondelier est l’invitée de ce 15 juin 2024

    Législatives, « purge » à gauche, mesures du Nouveau Front populaires… Marine Tondelier est l’invitée de ce 15 juin 2024

    Après quatre jours de négociations, les partis de gauche ont trouvé un terrain d’entente. Ils ont signé, dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 juin 2024, un accord. Un Nouveau Front populaire constitué de la France Insoumise, du Parti socialiste, du Parti communiste et des Écologistes ainsi que plusieurs autres petits partis de gauche a émergé. Vendredi 14 juin, lors d’un déplacement dans le Loiret, Jordan Bardella a érigé ce Nouveau Front populaire comme son « principal adversaire » pour les législatives à venir, le 30 juin et le 7 juillet. Invitée dans les 4 vérités, sur France 2, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts, le confirme. Elle rappelle l’incohérence selon elle d’une dissolution de la part du président Macron. « Qu’espérait-il ? En quelques jours, il est déjà dix points derrière nous ». Selon un sondage OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, le RN mènerait, avec 32% des intentions de vote, suivi du Front populaire, avec 25%. Renaissance rassemble quant à lui 19%. « Ça montre bien que le mot majorité présidentielle n’a plus de sens et qu’elle est en sursis », estime la responsable politique. Elle appelle la société civile à voter pour son parti. « On a besoin de vous, c’est le moment ! », martèle-t-elle.

    À gauche, un « contrat de législature » est mis en place. Des mesures concrètes, comme l’augmentation du SMIC à 1600€ net, l’indexation des salaires sur l’inflation ou le blocage des prix sur les produits de première nécessité y sont détaillées. Du côté de la majorité, ce programme a été chiffré à plus de 286 milliards d’euros. Citant un bilan « chiffré à 9 millions de pauvres et un peu plus de pauvres chaque jour », Marine Tondelier estime « ne pas avoir à recevoir de leçons de cynisme des Macronistes.» Pour financer ces mesures, la gauche compte aller "chercher l’argent là où il est", notamment dans les superprofits. « Ça s’appelle la justice ! », martèle-t-elle.

    Ce contrat de législature prévoit également de booster la filière de l’environnement, et notamment celle des énergies renouvelables. Pas un mot, en revanche, sur le nucléaire. L’écologiste justifie ce fait par le devoir d’écrire un contrat pour cent jours, et celui de législature valant pour deux ans. En ce temps réduit, impossible de fermer une centrale nucléaire. En deux ans, les Écologistes préfèrent donc se concentrer sur « l’urgence » : celle des renouvelables, donc.

    Jean-Luc Mélenchon est-il la ligne rouge à ne pas franchir en cas d'élection d’un premier ministre à gauche ?

    À propos du Nouveau Front populaire, toutes les interrogations n’ont pas été levées. Personne ne sait, par exemple, encore qui ira à Matignon si la gauche remporte ces élections législatives. À l’inverse de plusieurs personnalités de son camp, Marine Tondelier préfère ne pas assurer, pour l’instant, être « capable » d’être Premier Ministre si la situation se présentait. « On a construit un collectif, et c’est à ça que je tiens (…) Il est trop tôt pour dire qui sera Premier Ministre. Pour moi, chaque jour de cette campagne, les mues que nous sommes en train d’opérer chacun, décident si nous sommes capables ou pas ». Jean-Luc Mélenchon est-il la ligne rouge à ne pas franchir ? Pas de réponse franche de Marine Tondelier, qui argue tout de même que le sujet à propos du président des Insoumis s’est « résolu de lui-même », l’homme politique s’étant mis en retrait ces derniers jours.

    Chaque parti qui a obtenu des circonscriptions les répartissent entre chaque candidat. Est-ce à dire qu’on a assisté à une forme de purge à la France Insoumise ? Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet ont en effet été écartés. « Ce n’est pas une sorte de purge. C’est une purge », confirme Marine Tondelier. « Je pense que c’est une erreur,

    • 10 min

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