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    Pourquoi les lignes électriques peuvent-elles faire du bruit ?

    Pourquoi les lignes électriques peuvent-elles faire du bruit ?

    Les personnes habitant à proximité d'une ligne électrique perçoivent parfois un bruit, qui ressemble à un grésillement. Ce crépitement est lié aux décharges électriques qui se produisent dans le champ électrique entourant les câbles à haute tension.
    Si le champ électrique est assez puissant, l'air environnant se trouve ionisé. Autrement dit, les atomes qui le composent se voient enlever ou ajouter des charges. Ils deviennent donc des ions, neutres d'un point de vue électrique.
    Cet air ambiant devient alors un milieu porteur, au sein duquel se produit ce que les spécialistes appellent l'"effet couronne". Il se traduit par le déclenchement d'une charge électrique partielle, qui émet une sorte de crépitement.
    Ces bruits sont renforcés par la présence de certaines irrégularités sur les fils électriques, comme des poussières, des débris végétaux ou même des insectes. En provoquant une surtension locale de la ligne, chacune de ces irrégularités tend à accroître la charge électrique, et donc le bruit qui l'accompagne.
    Les bruits se manifestant au voisinage des lignes électriques peuvent encore avoir d'autres causes. L'humidité peut aussi renforcer ces effets sonores. Elle entraîne en effet la formation de gouttes d'eau qui, par le même "effet couronne", produisent des bruits caractéristiques.
    Ainsi, par temps de brouillard, des sons de 40 à 55 décibels peuvent se faire entendre. Cette émission sonore varie également en fonction de la puissance électrique de la ligne. Sur une ligne aérienne de 400 000 volts, le bruit perçu sera plus fort que sur une ligne de 25 000 volts.
    Si le temps est à la pluie, les lignes électriques émettent des grésillements encore plus audibles. Et le vent joue aussi de ces lignes comme des cordes d'un immense instrument de musique.
    Il est à noter que l'"effet couronne" ne se traduit pas seulement par des bruits. Dans certains cas, on peut aussi le voir. Par temps d'orage, en effet, il provoque une sorte de halo lumineux connu sous le nom de "feux de Saint-Elme", bien connus aussi des navigateurs.

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    • 2 min
    D'où viennent les « araignées » sur le sol martien ?

    D'où viennent les « araignées » sur le sol martien ?

    L'Agence spatiale européenne (ESA) a créé un certain émoi en laissant entendre que des araignées avaient envahi le sol de la planète Mars. Et, de fait, sur les photos publiées par l'Agence, on aperçoit des myriades de taches sombres, en forme d'étoiles, qui ressemblent à s'y méprendre à des colonies d'araignées.
    En fait, aucun insecte n'a été repéré sur Mars. L'ESA a seulement voulu présenter de manière plaisante un phénomène naturel parfaitement explicable. Il serait lié aux variations climatiques qui affectent la planète rouge.
    Pour comprendre la formation de ces taches, il faut d'abord rappeler que Mars, comme la Terre, connaît quatre saisons, même si, du fait de la nature de son orbite et de l'inclination de son axe de rotation, elles ont des caractéristiques un peu différentes.
    l'Agence spatiale européenne évoque d'abord le dépôt, au cours de l'hiver, de couches de dioxyde de carbone, autrement dit de CO2, transformées, sous l'effet du froid, en glace carbonique. Le printemps venu, les rayons du Soleil les réchauffent, transformant ce dioxyde de carbone en gaz.
    De ce gaz qui s'amasse durant le printemps martien, finissent par sortir des colonnes de poussière et de sable qui, en retombant, forment ces taches qu'on pourrait prendre pour des araignées.
    Il s'agirait alors d'insectes géants puisque chacune de ces taches ne mesure pas moins de 45 mètres, pour un kilomètre de diamètre. Ces clichés si précis sont dus à la caméra haute résolution embarquée à bord de "Mars Express", une sonde spatiale lancée en juin 2023 pour étudier de plus près la planète rouge.
    Ces "araignées" martiennes ne sont d'ailleurs pas les seules à évoquer la vie sur Terre. En effet, Mars Express a pu également photographier d'étranges rides sur le sol martien, qui font penser à des murs.
    D'où le surnom de "cité inca" donné à ces énigmatiques structures, qui n'ont pourtant rien à voir avec des remparts bâtis par des êtres intelligents. Il s'agirait tout bonnement de dunes de sable qui, avec le temps, se seraient solidifiées.

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    • 1 min
    Qu'est-ce qu'une planète errante ?

    Qu'est-ce qu'une planète errante ?

    L'organisation de l'univers et, en premier lieu, de notre système solaire, nous a habitués au lien existant entre une planète et son étoile. Ainsi, la Terre, et les autres planètes du système solaire, tournent autour de l'astre qui en est le centre.
    Mais ce modèle n'est pas le seul. En effet, depuis les années 1990, les astronomes ont repéré des planètes différentes. De fait, elles ne semblent pas dépendre d'une étoile.
    D'où les noms divers qu'on leur a donnés. Les scientifiques les appellent des planètes "errantes" ou "vagabondes". Certaines de ces planètes flottantes semblent plus volumineuses que Jupiter.
    Et elles paraissent très nombreuses. Ainsi, les astronomes en auraient repéré quelque 400 milliards dans la seule Voie lactée.
    Ces planètes errantes ne doivent pas être confondues avec les naines brunes. En effet, ces "étoiles avortées", comme on les appelle aussi, ne sont donc pas vraiment des astres, mais ce ne sont pas des planètes non plus.
    Cependant, la distinction n'est pas toujours facile à faire entre une naine brune et une planète errante. Aussi, certains objets célestes, qualifiés d'abord de naines brunes, ont ensuite été baptisés planètes errantes, et vice versa.
    Ces confusions s'expliquent par les difficultés d'observation de ces planètes orphelines. Seule la faible augmentation de la luminosité d'une étoile, due au passage, entre elle et la Terre, d'une ces planètes errantes, permet d'en déceler la présence.
    Les astronomes se sont demandé comment ces planètes avaient pu apparaître. Pour certains, elles seraient nées, comme les étoiles, de l'agrégation d'un nuage de gaz et de poussière.
    Leur masse trop faible n'entraîne cependant pas les réactions en chaîne qui conduisent à la formation d'une étoile. Ces objets célestes deviennent alors des planètes errantes. Il se peut aussi qu'elles aient été éjectées de leur système planétaire par les mouvements des planètes qui le composent.
    Quoi qu'il en soit, ces planètes errantes, qui ne sont pas réchauffées par la chaleur d'une étoile, semblent des milieux peu propices à l'apparition de la vie.


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    • 1 min
    Comment expliquer l'énorme trou ouvert en Antractique ?

    Comment expliquer l'énorme trou ouvert en Antractique ?

    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'Antarctique n'est pas entièrement recouvert par la glace. En effet, de larges trous s'y forment, que les scientifiques nomment des "polynies".
    Il s'agit d'espaces d'eaux libres, cernés par la glace. Ils jouent un rôle essentiel dans l'équilibre naturel de la région. En effet, ils représentent un milieu de vie très apprécié de certaines espèces d'oiseaux ou de mammifères marins.
    La présence de ces trous d'eau peut aussi influencer le climat, non seulement de l'Antarctique, mais encore du reste de la planète.
    Les scientifiques ont beau connaître ce phénomène, ils n'ont pas manqué d'être intrigué par la découverte d'un trou d'eau particulier. En effet, si ce trou, nommé "polynie de Maud Rise", a attiré leur attention, c'est en raison de sa taille exceptionnelle.
    Située dans la mer de Weddell, cette polynie est passée tout d'un coup d'une superficie de 9.500 km2 à plus de 80.000 km2. Soit plus de deux fois la taille de la Belgique ! D'où pouvait venir une croissance aussi subite, et d'une telle ampleur ?
    Le phénomène peut s'expliquer de plusieurs manières. En premier lieu, des courants marins, présents dans la mer de Weddell, amènent une remontée d'eau chaude, ce qui provoque une fonte des glaces. Le renforcement de ces courants est un premier facteur d'explication.
    La formation de ce gigantesque trou est également liée à l'action des vents. Dans cette région, en effet, ils forment ce que les spécialistes appellent la "spirale d'Ekman". Ces vents entraînent des tourbillons, qui font remonter vers la surface les couches d'eau profondes, plus salées.
    Le sel s'amasse alors sur les bords du trou, empêchant l'eau de geler. De sorte que le trou ne peut pas se refermer. La découverte de cette polynie ne semble rien augurer de bon pour l'avenir.
    En effet, d'après les spécialistes, les vents soufflant sur l'Antarctique pourraient se renforcer de manière notable. Leur action pourrait ainsi contribuer à la formation de nombreux trous dans une glace de plus en plus fragilisée.


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    • 1 min
    Quels sont les différents types de volcans ?

    Quels sont les différents types de volcans ?

    Il existe de nombreux volcans de par le monde, dont beaucoup sont encore très actifs. Si l'on se fonde sur les types d'éruptions qu'ils provoquent, il en existe deux grandes catégories.
    On trouve d'abord des volcans effusifs. Ils se caractérisent surtout par le comportement de la lave, qui dévale rapidement, en coulées abondantes et fluides, les pentes du volcan.
    Un volcan effusif ne produit donc pas d'explosion et très peu de cendres. Il est généralement en forme de cône et présente, à son sommet, un large cratère. Ces volcans ont reçu d'autres appellations, comme "laviques", ou "hawaïens", en raison de la présence, à Hawaï, de spécimens caractéristiques.
    Comme leur nom l'indique, les volcans explosifs se signalent par de violentes explosions. Elles projettent des cendres et des matériaux à des kilomètres à la ronde, rendant ces éruptions plus spectaculaires mais aussi plus dangereuses.
    Ces volcans explosifs sont eux mêmes divisés en plusieurs catégories. On trouve ainsi des volcans "vulcaniens", qui se signalent par de puissantes expulsions de cendres et de matériaux incandescents. Comme souvent avec les volcans explosifs, la lave est trop visqueuse pour provoquer des coulées.
    Elle est tout aussi épaisse dans le cas d'une éruption "plinienne". Celle-ci se manifeste par une explosion très violente et l'éjection de nuages de cendres et de nuées ardentes à des hauteurs impressionnantes.
    De son côté, une éruption "péléenne" se caractérise aussi par l'apparition du nuées ardentes et la projection de roches à de grandes distances. Enfin les éruptions "stromboliennes", qui présentent une explosion, avec éjection de cendres, mais aussi des coulées de lave, sont une sorte de compromis entre les deux sortes d'éruptions.
    Mais les volcans terrestres ne sont pas les seuls. En effet, il existe des volcans sous-marins, qui sont même plus nombreux. Dans ce cas, l'éruption, dite "surtseyenne", présente des caractères spécifiques.
    En effet, la lave s'échappe d'abord du volcan puis, au contact de l'eau, se vaporise, pour se transformer notamment en gaz carbonique. On peut classer ces volcans dans la catégorie explosive, puisque, même dans ce cas, des explosions spécifiques se produisent.

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    • 2 min
    Vivons-nous dans une simulation ?

    Vivons-nous dans une simulation ?

    Les romans et films de science-fonction présentent parfois notre univers comme une sorte de jeu vidéo. Mais cette idée un peu folle n'a pas seulement germé dans l'esprit fertile des romanciers et des scénaristes.
    Un physicien britannique, Melvin Vopson, soutient, lui aussi, que notre monde ne serait en fait qu'une simulation informatique, dans lequel nous ne serions que de simples pions.
    Pour énoncer cette stupéfiante théorie, le scientifique s'appuie sur la seconde loi de la thermodynamique. Elle postule que l'entropie d'un système fermé, autrement dit l'état d'agitation qui le caractérise, ne peut que croître ou stagner. En tout cas, elle ne peut pas diminuer.
    Cette loi démontre donc le caractère irréversible de toute création d'entropie. Les phénomènes qu'elle concerne sont donc à sens unique.
    Or, pour Melvin Vopson, cette loi, pourtant essentielle à la compréhension de notre univers, n'est pas toujours observée. Elle ne le serait pas, notamment, dans le domaine de l'information.
    Ce que le physicien appelle ainsi, ce sont, par exemple, les informations nécessaires aux relations que doivent entretenir les particules subatomiques pour former un atome. Pour le scientifique, ces informations ont une masse, aussi infime soit-elle.
    Au sein de notre univers, l'information ferait donc partie de la matière. Melvin Vopson aurait démontré que, dans le cas des systèmes d'information, l'entropie pourrait rester constante ou même diminuer. C'est sur la base d'un tel constat qu'il a créé ce qu'il appelle la "deuxième loi de l'infodynamique", un néologisme forgé à partir du mot "thermodynamique".
    Un tel phénomène, qui contredit la seconde loi de thermodynamique, s'expliquerait cependant très bien si notre monde n'était qu'une simulation informatique. En effet, cette diminution de l'entropie informationnelle, si l'on peut dire, serait l'équivalent de la compression des données à laquelle on doit procéder, dans un système informatique, pour économiser la mémoire d'un ordinateur.
    Cette "seconde loi de l'infodynamique" jouerait d'ailleurs un rôle dans d'autres domaines, comme la biologie. Elle tendrait ainsi à prouver, pour le physicien britannique, que les mutations génétiques ne se font pas au hasard, mais pour réduire l'entropie de l'information.

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    • 2 min

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