57 episodes

Littérature et création sur Radio Campus Paris
Un dimanche par mois/ 19h

La Nouvelle Bouquinerie - Radio Campus Paris Radio Campus Paris

    • Arts

Littérature et création sur Radio Campus Paris
Un dimanche par mois/ 19h

    La Nouvelle Bouquinerie : Entretien avec Séverine Daucourt

    La Nouvelle Bouquinerie : Entretien avec Séverine Daucourt

    La Nouvelle Bouquinerie recevait Séverine Daucourt, poète, autrice, chanteuse et compositrice, pour son poème-manifeste Transparaître (Lanskine, 2019). Un livre sur la féminité, le corps des femmes, l'altérité et la violence, l'affranchissement et le devenir-transparente. Sur la transparence comme choix d'écriture et position dans la langue.
    L'invitée : 
    Poète, Séverine Daucourt a publié son sixième livre, Noire substance, aux éditions Lanskine en 2020. Les précédents ont paru chez le même éditeur (Transparaître en 2019) et à La lettre Volée (Bruxelles). Elle est également chanteuse et organise depuis 2016, à la Maison de la Poésie de Paris, un cycle de rencontres poésie/chanson (La Fabrique). Elle a co-fondé le Bureau des jeunes lecteurs-auteurs à la Comédie-Française et en anime la partie Ecriture. Il lui arrive de traduire des textes islandais – notamment des poèmes de Sjón, parolier de Björk (Oursins et moineaux, Lanskine, 2018).
    Elle conduit des ateliers d'écriture en prisons, centres d'accueil, hôpitaux, établissements scolaires. Titulaire d'un DESS de Psychologie clinique et psychopathologie et d'un DEA de psychanalyse, elle exerce périodiquement son métier de psychologue, en institution, auprès de personnes entravées dans leur accès au langage et/ou socialement exclues.
    Source : site internet de Séverine Daucourt : https://www.severine-daucourt-fridriksson.com/ 
    Bibliographie et liens : 
    Parus chez La Lettre Volée : A trois sur le qui-vive (2013) ; Dégelle (2017)
    Parus chez Lanskine : Transparaître (2019) ; Noire substance (2020)
    Pour un aperçu de ses textes : https://www.severine-daucourt-fridriksson.com/textes 
    Musique : 
    On entendait les titres "J'aurais pu être", "Mature" et "Mon corps et moi" sur l'album Rêver encore (sortie prévue en septembre 2021).
    Une collaboration de Séverine Daucourt avec Armelle Pioline et Michel Peteau .
    Bande son de l'émission : Louise Bourgeois, "Otte", 1995.
    Production : Léa Cassagnau
    Réalisation : Margot Page

    La Nouvelle Bouquinerie : Les Imposteurs

    La Nouvelle Bouquinerie : Les Imposteurs

    En novembre, la Nouvelle Bouquinerie reçoit Guillaume Richez, auteur et critique littéraire, fondateur en 2016 du site Les Imposteurs. Consacré initialement aux polars et aux thrillers, ce site trouve sa marque au fil des années, en s'intéressant de plus en plus à la poésie contemporaine et aux petites maisons d'édition qui publient des écritures parmi les plus singulières et novatrices. Une émission réalisée en confinement, avec les moyens du bord.
    [caption id="attachment_99919" align="aligncenter" width="580"]






    © Guillaume Richez[/caption]
    Dans cette émission, Guillaume Richez nous parle de l'importance de prendre le temps de la critique littéraire à l'ère des réseaux sociaux ; de la critique littéraire comme position éthique ; des petites maisons d'éditions et de la nécessité de les défendre ; des lectures en format audio qui font la particularité de ce site ; et il nous parle de l'importance pour lui de mettre en valeur le texte et ses qualités esthétiques dans les recensions qu'il écrit. 
    On entendra en fin d'émission un extrait d'une lecture chorale de Rouge Pute de Perrine Le Querrec (La Contre Allée, 2020).
    Liens : 
    Site Les Imposteurs : https://chroniquesdesimposteurs.wordpress.com/author/guillaumerichez/ 
    Lecture chorale de Rouge Pute : https://chroniquesdesimposteurs.wordpress.com/2020/06/16/rouge-pute-de-perrine-le-querrec-audio/ Avec les voix de : Isabelle Alentour, Rim Battal, Vanessa Bell, Isabelle Bonat-Luciani, Katia Bouchoueva, Carine Chichereau, Aline Connabel, Mélanie Leblanc, Anne-Lise Remacle, Aurélie Serfaty-Bercoff, Maud Thiria.
    Entretien d'Isabelle Lévesque avec Guillaume Richez pour la revue "Terre à ciel" : https://www.terreaciel.net/Les-Imposteurs#.X7vAdWhKhEZ
    Bande son : 
    PJ Harvey, "The River2, Is This Desire, 1998.
    Forever Parot, "Le Beefteak3, La Pantoufle, 2017.
    Production : Léa Cassagnau
    Montage : Margot Page

    La Nouvelle Bouquinerie : Poésie et faits divers

    La Nouvelle Bouquinerie : Poésie et faits divers

    Dialogue entre Laure Gauthier et Frank Smith dans le cadre de la résidence Ile de France de Laure Gauthier sur "Poésie et fait divers". 
    L'émission du 27 septembre 2020 :
    https://www.radiocampusparis.org/podcasts/labouquinerie/La_Nouvelle_Bouquinerie_2020_09_27.mp3






    Présentation de l'atelier d'écriture au lycée Jules Ferry (9e) par Laure Gauthier : 
    https://www.radiocampusparis.org/podcasts/labouquinerie/Presentation_Laure_Gauthier.mp3
    Dialogue avec Aurore, Giulia et Théodora, élèves de Première option Arts (enregistrement réalisé après le confinement, dans des circonstances techniques difficiles) :
    https://www.radiocampusparis.org/podcasts/labouquinerie/La_Nouvelle_Bouquinerie_Atelier_Lycee.mp3
    Pour aller plus loin : les sites et les livres de l'émission
    Frank Smith : https://www.franksmith.fr/
    Laure Gauthier : https://www.laure-gauthier.com/ 
    Bande sonore :
    Production : Léa Cassagnau, avec Galaad Saussey-Even
    Chronique : Henri Guette
    Réalisation : Swann Blanchet, Margot Page
    Merci à : Marina Plus, enseignante au lycée Jules Ferry à Paris.
    Illustration : Collage d'un élève de Première au lycée Jules Ferry, réalisé au cours de l'atelier d'écriture de Laure Gauthier

    La Nouvelle Bouquinerie : Avec les moyens du bord II

    La Nouvelle Bouquinerie : Avec les moyens du bord II

    Émission de mai de la Nouvelle Bouquinerie, réalisée en confinement.

    La Nouvelle Bouquinerie : Avec les moyens du bord

    La Nouvelle Bouquinerie : Avec les moyens du bord

    Émission collaborative d’avril
    Cette émission est un recueil, monté avec soin, des sons qui ont été retenus suite à l’appel lancé sur la page de l’émission. Elle est le reflet d’un arrêt temporaire, d’un retrait, mais aussi d’une ouverture et d’un accueil faits aux différentes voix qu’on peut y entendre, des voix qui ont cherché à donner une forme à ce qui les débordait, avec les moyens du bord.
    Ce ne sont pas des réactions à vif et elles n’ont pas forcément été réalisées pour l’émission : certain-e-s sont même allé-e-s fouiller dans leurs archives sonores, ont repris un projet, quelque chose qui était en suspens. Il se dégage de l’ensemble une diversité des tons, des registres et des formats : lectures de poèmes et de témoignages, comptes-rendus de lecture, créations sonores avec ou sans paroles, comptines, musique au montage,…
    … pas la musique de chambre des journaux de confinement ! ce nouveau genre littéraire qui s’est immédiatement figé à la verticale dans les colonnes du Monde et du Point, non : c’est une autre musique que l’on entend dans les mots de Galaad qui nous invite à aimer les anciens comme Harold aime Maud, ou dans ceux de Pauline qui fait le choix du gouffre baudelairien face au vide intérieur ; il y a aussi le bestiaire de la poète Katia Bouchoueva que la Nouvelle Bouquinerie recevait en septembre 2019 : l’écureuil et le hérisson contre l’homme de gauche (ce genre de réorganisation du vivant). Les repères sont bouleversés, et plutôt que d’écouter la raison qui parfois est ennuyeuse comme la mort, un espace et un temps sont dédiés voix qui appellent, alarment et vrillent, par exemple les sirènes de Pin-Pon l’ambulance. L’émission s’ouvre ainsi sur le registre du délire avec une création de Thomas Sila.
    Les témoignages de Najate et de Hanane (Lady Gaza) du collectif tRace ta voix nous rappellent que pour certain-e-s, la réalité vécue est celle d’un enfermement qui peut en prolonger et en consolider d’autres. Ailleurs, c’est le rejet scellé dans l’espace physique d’une chambre qu’évoque Katie Travers face à son impressionnante collection de lettres de refus, qu’elle ne peut dès lors que détourner par le cut-up. Annie Ferret parle aussi de « prison », « prison inversée » de sa fenêtre qui limite et cadre la perspective en même temps qu’elle l’ouvre. Si toutes ces voix tracent aussi des échappées possibles, elles le font en tenant compte du nouveau cadre imposé.
    (On peut renvoyer ici au Film des instants de Frank Smith, une œuvre collaborative pour laquelle 52 personnes filment pendant une minute depuis leur fenêtre : https://vimeo.com/404007303.)
    On entend enfin des rengaines enfantines, les poèmes-comptines cruels de Marianne en guise de virgules ou de piques ; on cherche dans l’enfance de quoi trouver un appui, mais le « mercredi de printemps » est celui des toboggans vides (Marie Ginet). Et les oiseaux chantent quand même. On les soupçonne de tromper la mort qui nous est si proche : à mesure que le chant de Pin Pon l’ambulance de Jean-Christophe Cros devient étrangement familier, les cris d’oiseaux se font inquiétants et métalliques dans la création sonore de Paul Voigt, qui clôt cette émission.
    Les contributions, dans l’ordre :
    Musique :
    Montage : Léa Cassagnau
    Merci à celles et ceux qui ont participé, soutien et bonnes ondes à tous-t-e-s !
    Prochaine édition le 10 mai.
    Pour nous écrire ou alimenter la marmite sonore : labouquinerie@radiocampusparis.org
    Image mise en avant :
    René Magritte, « Le banquet » (1957)

    La Nouvelle Bouquinerie : Arno Bertina

    La Nouvelle Bouquinerie : Arno Bertina

    Émission de mars avec Arno Bertina pour la sortie de L’âge de la première passe (Verticales, mars 2020) : un récit documentaire qui revient sur une série de séjours en République du Congo entre 2015 et 2017, au cours desquels l’auteur a animé des ateliers d’écriture avec des jeunes filles qui se prostituent. Son travail s’inscrivait dans le cadre de l’activité d’ASI, une ONG qui s’occupe de la réinsertion sociale et professionnelle de ces très jeunes filles souvent victimes d’abandon et de violences.
    Avec L’âge de la première passe, Arno Bertina s’éloigne de la fiction au profit d’un travail de terrain qui constitue la matière et la trame narrative de son récit. Le récit nous met ainsi face à un réel qui ne se résorbe plus dans la fiction. Dans cet ouvrage avant tout réflexif, l’auteur témoigne de ses dilemmes éthiques, conscient du danger qu’il y aurait à fabriquer un objet compassionnel. Le livre pose des questions fondamentales sur la parole des dominées, la manière dont chacune se (re)construit en tant que sujet dans la langue, notamment par le biais d’expériences collectives qui étaient déjà chères à l’auteur dans ses livres précédents. Mais il fait également saillir ce qui dans la langue et les langues, puisqu’elles sont ici plurielles, fait barrage, rejoue une domination et perpétue des rapports coloniaux. L’écrivain doit ainsi apparaître « sur une table de dissection », s’effacer et devenir une « grande oreille », une « chambre d’échos » pour entendre et faire entendre ce que disent et écrivent les filles.
    On entendra aussi une chronique sciences et littérature de Théo Potier intitulée « D’autres consciences que la conscience humaine », qui, prenant appui sur des travaux récents sur l’existence d’un langage inter-espèces dans la nature, invite à décaler notre écoute du monde. Et en fin d’émission, on accueille Gaspard Ferraille et Daréka Darémo, les auteurs de Tourbillons (xerographes éditions, 2018), un livre de poèmes et d'illustrations ancré dans le béton des villes. Ils évoquent les échos entre leurs univers, ainsi que la particularité de la maison d’édition associative les xérographes et son activité dans le quartier de la Goutte d’Or.
    Les invités :
    Arno Bertina : Né en 1975, Arno Bertina est à ce jour l’auteur d’une quinzaine de livres, parmi lesquels deux romans aux éditions Actes Sud : Le Dehors ou la migration des truites (2001) et Appoggio (2003), et trois romans aux éditions Verticales : le foisonnant Anima Motrix (2006) en partie écrit au cours de son séjour à la Villa Médicis, Je suis une aventure (2012) – un roman dans la veine picaresque –, et, en août 2017, Des châteaux qui brûlent, salué par la critique. Il a par ailleurs adapté pour France Culture Sous le Volcan de Malcolm Lowry et Les Démons, de Dostoïevski, avec Oliver Rohe.
    Gaspard dessine aux beaux-arts, a voyagé récemment au Japon puis à Detroit en résidences d’artiste. Il explore sans cesse diverses techniques d’expression et d’impression. Les originaux du livre ont été exposés à la Halle Saint-Pierre pour les FMR en 2018. Il est également musicien.
    Daréka clame et décline sa poésie depuis 2005 en France, aux Etats-Unis et partout où ses pieds peuvent se poser. Ses principaux thèmes d’écriture sont le corps, le mouvement et l’urbanité. Il chante également ses textes avec le groupe de spoken word La Bête Aveugle, signé sur le Label En Garde Records !
    Les livres de l’émission :
    Arno Bertina, L’Âge de la première passe, Gallimard, « Verticales », mars 2020.
    Jean-Claude Ameisen, Les chants mêlés de la Terre et de l’Humanité, éditions de l’aube, 2015.
    Bernie Krause, Le grand orchestre des animaux, Flammarion, 2018.
    Gaspard et Daréka, Tourbillons, xérographes éditions, 2018.
    Pour aller plus loin :
    Arno Bertina, Des châ

Top Podcasts In Arts

Write The Story
Am Writing Fantasy Productions
Livres Audio
Grande Littérature
Good 4 You Cover By Olivia Rodrigo
Caleb Eze
All I want- Olivia Rodrigo (Jaidyn Spencer cover)
Jaidyn Spencer
Dinamica De Olivia Rodrigo
Laura Ferrer Martínez
Podcast Sobre App De Facebook
Alejandro Nava

You Might Also Like