"Absence", de Renée Vivien Un jour, un poème
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- Arts
Anne lit le poème de Renée Vivien, "Absence"
"Ô Femme au cœur de qui mon triste cœur a cru,
Je te convoite, ainsi qu’un trésor disparu.
Je te maudis, mais en t’aimant… Mon cœur bizarre
Te recherche, Émeraude admirablement rare !
Que je suis exilée ! Et que pèse le temps,
Malgré le beau soleil des midis éclatants !
Retombant chaque soir dans un amer silence,
Je pleure sur le plus grand des maux : sur l’absence !…"
Renée Vivien, Dans un coin de violettes, 1910
Anne lit le poème de Renée Vivien, "Absence"
"Ô Femme au cœur de qui mon triste cœur a cru,
Je te convoite, ainsi qu’un trésor disparu.
Je te maudis, mais en t’aimant… Mon cœur bizarre
Te recherche, Émeraude admirablement rare !
Que je suis exilée ! Et que pèse le temps,
Malgré le beau soleil des midis éclatants !
Retombant chaque soir dans un amer silence,
Je pleure sur le plus grand des maux : sur l’absence !…"
Renée Vivien, Dans un coin de violettes, 1910
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