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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

Les 4 Vérités France Télévisions

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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

    Europe, Nupes, Rassemblement national... Léon Deffontaines est l'invité du 31 mai 2024

    Europe, Nupes, Rassemblement national... Léon Deffontaines est l'invité du 31 mai 2024

    À près d'une semaine du scrutin des élections européennes, le Rassemblement national caracole loin en tête dans les sondages. De son côté, Léon Deffontaines, tête de liste du parti communiste effectue une percée médiatique en s’opposant fermement à Jordan Bardella. Il compte bien profiter de ces derniers jours de campagne pour convaincre un maximum les indécis. « Je veux m’adresser à tout le monde. Aux électeurs de gauche, les abstentionnistes mais aussi à ceux du Rassemblement national qui se sentent délaissés, oubliés par la classe politique », réagit le candidat, sur le plateau des 4 Vérités, vendredi 31 mai 2024, sur France 2. Jeudi 30 mai, six des huit principales têtes de liste aux élections européennes ont débattu lors d’un débat diffusé sur CNEWS et Europe 1, avec le JDD. Lors de cette soirée, le candidat du RN a ouvertement critiqué le représentant du PCF. « Le parti communiste est en train de renouveler le discours politique à gauche », réaffirme Léon Deffontaines.

    À gauche, les électeurs semblent se tourner vers la liste de Raphaël Glucksmann, qui incarne une gauche de gouvernement et affiche un soutien à l’Ukraine. « J’observe surtout une gauche qui est orpheline et certains se résignent aujourd’hui », estime le candidat. « La gauche libérale qui a été menée par François Hollande est celle qui a continué la politique libérale de Nicolas Sarkozy, c’est l’échec de la gauche. Et de l’autre côté, il y a l’échec de la gauche outrancière, qui a été incarnée par Jean Luc Mélenchon et la Nupes lors des élections législatives », assure le candidat qui espère « écrire une nouvelle page pour la gauche ».

    Pour Manon Aubry, tête de la liste LFI, il « faudra revenir tôt ou tard à la Nupes ». « La Nupes a montré sa limite en 2022. Nous n’avons pas gagné l’élection car nous avons fait reposer ce scrutin sur l’élection de Jean Luc Mélenchon comme Premier ministre, aujourd’hui Jean Luc Mélenchon est une figure repoussoir », commente le candidat communiste.


    Une campagne perturbée

    Alors que le conflit au proche orient se poursuit, la guerre à Gaza est au cœur de tous les enjeux. « Nous devons condamner l’attaque terroriste islamiste du 7 octobre et en même temps nous devons condamner les bombardements aveugles qui abondent dans la bande de Gaza et le massacre du peuple palestinien », explique Léon Deffontaines, qui soutient la diplomatie française « désalignée de celle des États-Unis », tout en appelant Emmanuel Macron à « agri pour la reconnaissance d’un État palestinen basé sur les frontières de 1967 ».

    • 10 min
    Elections européennes, Nicolas Sarkozy, Rafah... Nadine Morano est l'invitée du 30 mai 2024

    Elections européennes, Nicolas Sarkozy, Rafah... Nadine Morano est l'invitée du 30 mai 2024

    À 10 jours du scrutin des élections européennes, le Rassemblement national caracole toujours loin en tête des sondages. À droite, les Républicains plafonnent autour de 7%. Un score plutôt maigre à l’heure actuelle. « Monsieur Macron a décidé de faire refaire un face à face avec le parti de Madame Le Pen. Cette élection est devenue une forme de référendum pour ou contre Emmanuel Macron. En l’occurrence contre car on voit bien le mécontentement quand on voit qu’il y a plus de 30% dans les sondages pour Jordan Bardella », commente Nadine Morano, sur le plateau des 4 Vérités, ce jeudi 30 mai, sur France 2. Les Républicains sont-ils condamnés à la seconde division ? « On (le parti LR, ndlr) pèse beaucoup plus parce que nous appartenons à un groupe politique qui représente la droite et le centre de l’ensemble des 27 pays de l’Union européennes », souligne l’eurodéputée LR. « Pour défendre efficacement l’intérêt des Français dans cet hémicycle multinational, il faut voter pour la liste de François Xavier Bellamy, qui est un président de délégation extrêmement sérieux et précis sur tous les dossiers ».

    De son côté, Nicolas Sarkozy s’est gardé de toute consigne de vote. Dans un entretien accordé au Figaro, l’ancien président de la République a annoncé qu'il ira bien voter le 9 juin prochain, sans toutefois « rendre public (s)on choix ». S’il a exprimé sa « sympathie » envers le candidat LR, il n’a néanmoins pas caché ses « divergences » avec « certains dirigeants actuels » de son ancien parti. « Nicolas Sarkozy n’est plus dans la politique partisane. Il ne se considère plus comme un adhérent du parti », commente Nadine Morano. « Il ne dit pas non plus dans cette interview qu’il voterait pour quelqu’un d’autre. Je suis persuadée que Nicolas Sarkozy votera pour ses amis, votera pour nous », affirme l’ancienne ministre.

    Gouvernement : une coalition LR / Renaissance est-elle possible ?

    Une chose est sûre : il y aura un après « 9 juin ». Faut-il élargir la majorité ? En coulisses, les noms de Gérard Larcher ou François Baroin circulent dans les présupposés futurs locataires de Matignon. Une coalition entre Renaissance et Les Républicains est-elle possible ? « Le président de la République n’a jamais été dans cette perspective. (…) Il a choisi le débauchage individuel. Il a aujourd’hui une majorité relative. Le pays est en train de sombrer dans le chaos », assure Nadine Morano.

    Alors que les yeux du monde sont rivés sur Rafah, le président de la République a évoqué la reconnaissance d’un État de Palestine mais « pas sous le coup de l’émotion ». « La position de la France a toujours été pour une solution à deux États. Mais la il ne s’agit pas d’émotion. On est face, en Palestine, à un groupe terroriste qui a attaqué Israël et qui détient encore des otages dans les tunnels de Gaza. Pour que ça s’arrête, il faut que le Hamas rende les armes, libère les otages, libère les enfants », précise l’élue. Les questions internationales sont plus que jamais au cœur de tous les enjeux des prochaines élections européennes.

    • 10 min
    Rafah, Ukraine, élections européennes - 29 mai 2024

    Rafah, Ukraine, élections européennes - 29 mai 2024

    Les images de Rafah suscitent l’indignation mondiale. Mardi 28 mai, trois pays européens ont officiellement reconnu l'État de Palestine : l’Espagne, l’Irlande et la Norvège. De son côté, Emmanuel Macron a estimé que la reconnaissance d'un État palestinien n'était pas un « sujet tabou » mais qu'elle devait intervenir « à un moment utile » et pas sous le coup de « l’émotion ». « Évidemment qu’il faudra que la France reconnaisse la Palestine. Elle ne doit pas le faire seule. Les pays européens affirmeront très clairement leur adhésion à une solution à deux Etats », réagit Bernard Guetta, candidat Renaissance aux élections européennes, invité sur le plateau des 4 Vérités ce mercredi 29 mai, sur France 2. Il estime qu’il faut donner un « coup d’accélérateur » à la reprise des négociations. À quelle horizon la France pourrait-elle envisager une reconnaissance ? « Je préfèrerai deux mois que six mois », élude-t-il. Avec la guerre en Ukraine et le conflit au Proche Orient, à 11 jours du scrutin des élections européennes, la géopolitique est au cœur de tous les enjeux « À l’Est, Vladimir Poutine nous menace. Au Proche Orient, le drame de Gaza après l’immonde massacre du 7 octobre est la menace d’une implosion de tout le Proche Orient et les retombées en Europe seront évidentes ». L’urgence absolue selon lui ? « l’affirmation européenne d’une défense commune ». « Il faut que l’Europe dise très clairement : ‘nous voulons une solution à deux États’. Nous le voulons pour abréger les décennies de souffrance des Palestiniens et des Israéliens. Mais nous le voulons aussi pour notre propre sécurité ».

    En France, le conflit entre Israël et le Hamas s’invite de plus en plus chaque jour. Mardi 28 mai, un député de la France Insoumise a brandi un drapeau palestinien dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Les actes antisémites sont également en forte hausse. « Il y a une chose absolument affreuse ce sont les gens qui veulent importer en France le conflit israélo palestinien. C’est le contraire de ce qu’il faut faire », affirme Bernard Guetta. « Nous ne sommes ni pro israéliens, ni pro palestiniens. Nous sommes pour la paix », renchérit-il, appelant à « une reprise des négociations ».

    Européennes : le RN devant la majorité

    Pendant ce temps, le Rassemblement national, porté par Jordan Bardella, semble dominer cette élection européennes et caracole en tête des sondages. Le candidat est donné à plus du double de la liste de la majorité de Valérie Hayer, dont Bernard Guetta est le numéro 2. « Effectivement la situation n’est pas bonne. Pas uniquement pour notre liste. Elle n’est pas bonne pour la France et pour l’Europe », commente le candidat. « L’exacerbation des nationalismes ça mène à la guerre ».

    • 9 min
    LFI en bas des intentions de vote pour les Européennes - Adrien Quatennens est l'invité du 28 mai 2024

    LFI en bas des intentions de vote pour les Européennes - Adrien Quatennens est l'invité du 28 mai 2024

    À 12 jours des européennes, qui se tiendront le 9 juin prochain, le Rassemblement national est largement donné en tête des sondages, à plus de 30% d’intention de vote. À gauche, c’est Place Publique, menée par Raphaël Glucksmann, qui semble prendre la tête. Adrien Quatennens, député La France Insoumise des Hauts-de-France, défend sa tête de liste Manon Aubry. Alors que seuls 8% d’intention de vote sont donnés à la liste des Insoumis, l’homme politique incite au vote, en rappelant qu’il n’y a qu’un seul tour aux européennes, et que les résultats de ces dernières ont un impact direct sur la vie quotidienne des français. Il explique que « les décisions prises au Parlement européen impactent les réformes nationales », en citant notamment la réforme des retraites et les accords de libre échange discutés au niveau continental. Pour résumer, en reprenant les mots de notre invité : « il y a un lien de Bruxelles jusqu’au frigidaire ».

    Face à la concurrence des socio-démocrates, incarnés par la liste de Raphaël Glucksmann, Quatennens rappelle que ce dernier est « l’incarnation de l’anti-Nupes ». Il revient sur l’unité de la gauche obtenue en 2022 et l’opposition de Glucksmann à celle-ci. Selon lui, le leader de Place Publique séduit « les macronistes déçus par Emmanuel Macron », évoquant notamment ses votes contre la retraite à 60 ans ou la sortie du marché européen de l’énergie. « Voter pour Raphaël Glucksmann, c’est faire le choix du retour du Parti Socialiste d’il y a dix ans. Je ne suis personnellement pas favorable au retour de François Hollande et de ses amis », avoue-t-il. Il souligne le « tapis rouge » déroulé à Raphaël Glucksmann dans les médias, et incite à voter Manon Aubry « si vous voulez le partage des richesses, une candidature pour le pouvoir d’achat, la paix et une forme de protectionnisme en Europe. »

    Autre opposant politique auquel le député du Nord s’attaque : Jordan Bardella. Selon lui, l’échec de la Nupes empêche la gauche de faire « jeu égal » avec le député d’extrême droite. « Voilà aussi l'irresponsabilité à gauche de ceux qui ont refusé une liste commune », fustige notre invité. En s’adressant directement aux téléspectateurs qui pourraient être séduits par la liste du Rassemblement national, il rappelle que « si vous n’êtes pas riche, vous n’avez aucun intérêt à voter pour Jordan Bardella » et que « le vote Rassemblement national n’est pas un vote antisystème : l’extrême droite a la même cravate et les mêmes idées que Macron. »



    Crimes de guerre à Gaza

    Au lendemain du bombardement cruel du camp de réfugiés palestiniens de Rafah par les armées israéliennes, le représentant de la France Insoumise estime ce matin, au micro de Jean-Baptiste Marteau, qu’Emmanuel Macron devrait agir au lieu de parler : « les mots très durs ne suffisent pas ». Il rappelle que durant son entretien à Télématin, un enfant palestinien a sûrement été tué, puisqu’ « en dix minutes, il y a en moyenne un enfant qui meurt ». Il qualifie de « massacre » ce qu’il s’est passé la veille, et revient sur le procès fait aux députés Insoumis pour avoir qualifié de génocide les actions menées par les troupes de Netanyahu en Palestine. « On a l’impression que c’est le monde à l’envers, que les voix qui se lèvent pour dénoncer ce qu’il se passe à Gaza sont accusées d’être antisémites, que le droit international n’a plus aucune valeur, que ceux qui défendent ce droit sont convoqués par la police alors que ce sont ceux qui tuent qui devraient être au poste ».

    Il dénonce une « immunité médiatico-politique » dont bénéficierait en France le gouvernement israélien, qui relève pour Adrien Quatennens de la « folie » et du « délire ». Il rappelle que dénoncer les crimes commis par ce gouvernement ne qualifie pas d’antisémitism

    • 9 min
    Européennes, la campagne officielle est lancée ! - Marion Maréchal est l'invitée des 4V du 27 mai 2024

    Européennes, la campagne officielle est lancée ! - Marion Maréchal est l'invitée des 4V du 27 mai 2024

    J-14 avant les Européennes… Alors que la campagne officielle vient tout juste de commencer, les sondages semblent se figer depuis plusieurs semaines, donnant l’avantage, et non des moindres, au Rassemblement national. En effet, la liste de Jordan Bardella éclipse de loin celle de Marion Maréchal à la tête de Reconquête!. Pourtant, la candidate compte bien tirer son épingle du jeu grâce un thème central qui l’anime depuis le début de la campagne : « En priorité, la défense de nos frontières, de notre identité face à la submersion migratoire ».

    Ce dimanche 26 mai 2024, une attaque au couteau a eu lieu à Lyon, dans le quartier de la Guillotière. L'agresseur sous le coup d’une OQTF, a blessé plusieurs personnes au couteau avant d'être maîtrisé par les forces de l'ordre. Les motivations de l'assaillant restent floues et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'incident. Cette nouvelle attaque a suscité une vive émotion et relancé les débats sur la sécurité dans les espaces publics à l’instar de Marion Maréchal qui compte bien en faire campagne. « Dans le gouvernement d’Emmanuel Macron, il faut avoir de la chance […] je considère que Gérald Darmanin et Monsieur Dupond-Moretti devraient avoir honte. Honte de ne pas prendre les mesures qui s’imposent et honte simplement de ne pas démissionner. Si je me bats tous les jours, c’est pour que l’Europe puisse aussi contribuer à protéger les Français des conséquences dramatiques de cette immigration incontrôlée », martèle notre invitée.

    Tout juste donnés au-dessus des 5% d’intentions de vote, les arguments anti-migration alarmistes de Marion Maréchal peinent à convaincre les électeurs, avec le risque pour le parti Reconquête! de n’avoir aucun siège au Parlement européen. « Le risque qui m’inquiète le plus, c’est pour la France. Ce qui m’importe, c’est de faire en sorte qu’on puisse enfin avoir une Union Européenne au service des intérêts des Français » explique la candidate qui pense créer la surprise lors du scrutin. Parmi les 17 partis dominants dans les sondages, le Rassemblement national caracole à plus de 30%. Invitée dans les 4 vérités quelques semaines plus tôt, la tête de liste Reconquête! avait tenu des propos cinglants à l’égard de Jordan Bardella. À l'approche du scrutin, cette dernière se montre plus conciliante avec son adversaire, avec qui elle partage certains points de convergence. Néanmoins, ces deux partis à l’extrême droite sur l’échiquier politique semblent irréconciliables sur quelques sujets, à l’instar de la stratégie de sortie de crise en Nouvelle-Calédonie. En effet, le gouvernement a soumis une proposition de référendum visant à consulter la population sur l'avenir politique du territoire, notamment concernant son indépendance. Cette initiative intervient après une période de fortes tensions sociales et politiques, et espère offrir une solution démocratique pour répondre aux aspirations divergentes des différentes communautés calédoniennes. Si le RN consent à une telle mesure, il n’en n’est rien pour Marion Maréchal : « C’est très grave. Pour moi, c’est une capitulation devant les pillards, les violences, les casseurs. Je reste sur la ligne de l’ordre et de la loi. Aujourd’hui, on n'est plus au moment du compromis et de la négociation […] Quand on est face à des scènes de guerre, on envoie l’armée », affirme notre invitée, pour qui la réponse du gouvernement « n’est pas à la hauteur ». Elle invoque notamment l’article 36 de la Constitution pour activer l’état de siège. Cette dernière craint même une bascule et des débordements sur le continent face à ce qu’elle considère comme une forme laxisme de la part de l’exécutif.



    Cannes : ce qui dérange Marion Maréchal



    Sur la Croisette, loin du chaos de l’archipel calédonien, le palmarès du

    • 8 min
    Pacte Vert, européennes, sondages d'opinion... Marie Toussaint était l'invitée du 25 mai 2024

    Pacte Vert, européennes, sondages d'opinion... Marie Toussaint était l'invitée du 25 mai 2024

    Au lendemain de la visite d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, la situation reste très tendue dans l'archipel. Un manifestant a notamment trouvé la mort vendredi 24 mai, abattu par les tirs d’un policier, qui disait être « pris à partie physiquement ». C’est le septième mort depuis le début des émeutes. Invitée sur le plateau des 4 vérités, Marie Toussaint, représentante du parti Europe Écologie Les Verts (EELV) aux Européennes, préconise un rétablissement du dialogue. Un dialogue qui aurait dû se produire pendant le déplacement de chef de l’État sur l’archipel, mais qui n’a pas eu lieu, selon elle, puisqu’il « ne revient sur rien ». La loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral n’a notamment pas été reprise, alors que plusieurs partis, notamment le parti Écologiste, prônent un accord politique global qui traiterait des questions sociales, économiques, politiques, mais aussi environnementales.

    À seize jours des Européennes, prévues pour le 9 juin, la campagne électorale d’Europe Écologie Les Verts bat son plein. Le parti a notamment récemment dévoilé une nouvelle affiche, visible prochainement sur les panneaux électoraux. Les sondages prouvent en revanche un score pour le moment à la peine pour le parti, qui se trouve derrière Place publique, représenté par Raphaël Glucksmann, et surtout derrière la liste RN menée par Jordan Bardella, qui atteint le record du baromètre du dernier sondage OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, avec 32% des voix sur le scrutin. Pour autant, l'activiste incite tous ceux qui le veulent à voter pour son parti afin de « sortir des modèles économiques dominants », néfastes pour notre planète selon elle. Elle cite « les ambiguïtés socialistes » du parti de son adversaire Raphaël Glucksmann, qui, à plusieurs reprises, n’a pas voté pour des propositions qui auraient permis de fortes avancées écologiques. « Si vous voulez l'écologie, il n’y a pas d’autre choix que de voter écologiste », assure la candidate.



    Un fond de souveraineté écologique européen pour les plus grosses entreprises pétro-gazières ?



    Vendredi 24 mai, une manifestation écologiste a perturbé l’Assemblée générale d’Amundi, un des principaux actionnaires de Total Énergies. 173 interpellations ont eu lieu au cours de cette manifestation pour le climat, dont Marie Toussaint pointe pourtant la teneur pacifiste et non-violente. Cette répression, juge-t-elle, est à la fois « une atteinte à la démocratie » et une « erreur de la part de l’État », qui « protège les pollueurs plutôt que celles et ceux qui veulent protéger notre planète et notre avenir commun ».

    Le programme Europe Écologie Les Verts propose un « fond de souveraineté écologique européen ». Marie Toussaint en détaille l’intention : transférer, sous la contrainte, la majorité des actions des plus grosses entreprises pétro-gazières européennes vers les énergies renouvelables. Une mesure qui, si elle était respectée, serait « bonne pour le climat, bonne pour la santé, et bonne pour le territoire ». « Face au défi climatique et environnemental, Il faut se mobiliser, il faut arracher le pacte vert », martèle-t-elle.

    Face aux sondages d’opinion qui placent les partis nationalistes en tête aux élections européennes, l'activiste française fait part de son inquiétude et met en garde sur ces partis qui « ont déjà une influence majeure sur les lobbies et plusieurs partis », et ont également, indique-t-elle, reculé sur un certain nombre de mesures environnementales ». « Face à cette digue qui cède, il faut absolument voter écologiste ! »

    • 8 min

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