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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.

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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.

    Est-ce un bon plan de chauffer des piscines grâce aux data centers ?

    Est-ce un bon plan de chauffer des piscines grâce aux data centers ?

    Les data centers sont connus pour leur consommation énergétique élevée, ce qui pose un problème dans le contexte que l’on connaît de réchauffement climatique et d’explosion de la consommation de données. Cependant, la chaleur produite par ces centres pourrait tout à fait être un atout, et donc être utilisée pour des activités qui souffrent de coûts de l’électricité et du gaz. C’est notamment le cas des piscines municipales.
    En Angleterre dans la ville d’Exmouth, une start-up nommée Deep Green a installé un petit data center sous une piscine. Cette dernière utilise l'énergie dégagée par l’infrastructure pour chauffer le bassin, créant ainsi une solution rentable et durable pour l’équipement municipal. Par ailleurs, si le transfert de chaleur permet de chauffer la piscine, l’eau, elle, permet de refroidir les serveurs ! C’est en quelque sorte un pacte gagnant-gagnant. Cette technique devait à l'origine être utilisée pour sept piscines, mais en raison de son succès, elle sera finalement déployée dans une vingtaine de piscines au Royaume-Uni.
    En France, des solutions similaires émergent, comme la récupération de la chaleur du prochain data center d'Equinix pour alimenter le réseau de chaleur du SMIREC (Syndicat mixte des réseaux d'énergie calorifique). La chaleur produite par le refroidissement des serveurs sera utilisée pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire de la Zone d’activité Commerciale de la Plaine Saulnier, ainsi que le centre aquatique des Jeux olympiques de Paris 2024. Cette récupération de chaleur profitera également aux futurs résidents du quartier, avec une production d’environ 10 000 MWh de chaleur par an.
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    • 2 min
    La menace des coupures d’électricité définitivement éloignées ?

    La menace des coupures d’électricité définitivement éloignées ?

    Il y a quelques mois, les spécialistes de l’énergie et le gouvernement français craignaient que l'hiver 2022-2023 ne soit marqué par des coupures de courant dans tout l’Hexagone en raison de la pénurie d'électricité. Cependant, force est de constater qu’il n’y en a pas eu. En effet, le pays a réussi à traverser cette période sans avoir recours à de telles mesures, comme l’explique un récent rapport de RTE, le gestionnaire du réseau électrique.
    Selon RTE, la France était initialement considérée comme étant plus vulnérable aux coupures de courant que les autres pays européens en raison de la pénurie d'électricité. En effet, l’arrêt de plus de la moitié des centrales nucléaires du pays avait entraîné de nombreuses inquiétudes, ce qui au passage, a fait ouvrir les yeux sur la nécessité de diversifier encore davantage le mix énergétique français, en y incorporant davantage de solaire, d’éolien et d’hydroélectrique par exemple. Mais arrivé à la fin du mois de mars, le constat est sans appel : RTE n’a lancé aucune alerte EcoWatt, un dispositif censé avertir le grand public en cas de trop forte demande sur le réseau électrique durant l’hiver. Cette réussite s'explique notamment par une forte baisse de la consommation d'électricité dans le pays, ainsi que par les importations d'électricité provenant des pays voisins.
    En effet, le rapport de RTE précise que la consommation d'électricité en France a diminué de 9% entre octobre et février. Une forte baisse qui, là, s'explique en partie par la hausse des prix et l'appel à la sobriété énergétique lancé aux Français. Par ailleurs, l’importation de 15 GW d'électricité depuis des pays voisins a aussi joué un rôle de premier plan pour équilibrer la demande. Ces facteurs combinés ont permis d'économiser 20 térawatts-heures au total sur cinq mois. À noter également le rôle primordial de la météo, dont un hiver plus doux que d'habitude, qui a permis sur ce point précis d’économiser 7 térawatts-heures d’électricité en chauffage. Par contre, on ne sait pas encore si cette tendance à la baisse de la consommation d'électricité se maintiendra ou si elle repartira à la hausse quand le parc nucléaire français pourra à nouveau produire à pleine intensité.
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    • 2 min
    Le stade du FC Barcelone, refuge pour la biodiversité ?

    Le stade du FC Barcelone, refuge pour la biodiversité ?

    À Barcelone, ce sont une trentaine d’oiseaux, de mammifères et de reptiles que Jordi Portabella, biologiste de formation et nouveau conseiller environnement du mythique club catalan de football a pu recenser dans un guide pour montrer que même dans un tel lieu, il y a de la vie à protéger.
    Le stade de football Camp Nou est le plus grand d’Europe avec une capacité de plus de 99 000 places. Ici, Jordi Portabella y observe quotidiennement la faune et notamment les oiseaux qui y vivent. Récemment, les dirigeants du stade lui ont demandé de créer une stratégie écologique pour le bâtiment. C’est ainsi que ce dernier a rédigé un document de 50 pages, rempli de photos des véritables habitants du stade.
    Et clairement, il y a bien plus que des pigeons au Camp Nou. Si vous regardez attentivement, vous pouvez voir trois espèces de pinsons, deux martinets, trois mésanges, des hirondelles, des pies et des étourneaux. Il y a aussi des bergeronnettes et des tourterelles ainsi qu’un couple de crécelles et même un faucon pèlerin qui niche à proximité et chasse dans le stade. En tant que ville portuaire, Barcelone abrite également des mouettes et des goélands ainsi que trois espèces de perruches anciennement domestiquées, échappés ou relâchés par leurs propriétaires.
    Au-dessus de la tribune présidentielle se trouve une colonie de chauves-souris et dans les gradins on peut trouver des geckos et des lézards. Jordi Portabella suggère aux dirigeants du stade d’améliorer l’édifice et ses environs pour protéger la biodiversité en suivant l’exemple du club anglais de Dartford qui tout simplement arrêté le bétonnage, commencé à végétaliser autant que possible toit et parking, et collecter aussi l’eau de pluie pour arroser le terrain. Avec la disparition de 70% des populations d’animaux vertébrés depuis 1970 selon un rapport récent du WWF, même le monde du sport est concerné par la question de l’écologie. Cela commence par montrer toute cette vie qui nous entoure afin que nous puissions mieux la protéger dans nos villes et ailleurs.
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    • 2 min
    Le Giec publie un « guide de survie » pour l'humanité ?

    Le Giec publie un « guide de survie » pour l'humanité ?

    En cette fin mars, le Giec vient de publier une synthèse de ses travaux, aussi appelé « guide de survie », regroupant neuf années d’études sur le climat. Un texte qui sonne comme un rappel à l’ordre brutal concernant la nécessité pour l'humanité d’agir radicalement au cours de cette 2020, qui sera semble-t-il cruciale pour s'assurer "un futur vivable".
    Tout d’abord, il ne semble plus faire aucun doute que le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès 2030. En effet, la température a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne d’après les données du Giec. Cette projection est valable dans presque tous les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre de l'humanité à court terme, compte tenu de leur accumulation depuis un siècle et demi. Je cite le président du Giec, Hoesung Lee, « Ce rapport de synthèse souligne l'urgence à prendre des mesures plus ambitieuses et montre que, si nous agissons maintenant, nous pouvons toujours assurer un futur vivable pour tous » fin de citation.
    Pour Friederike Otto, coautrice de la synthèse que je cite, « les années les plus chaudes que nous avons vécues jusqu'à présent seront parmi les plus fraîches d'ici une génération » fin de citation. En effet, les huit dernières années ont déjà été les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial. D’autres experts expliquent pour leur part je cite, que « les bénéfices économiques et sociaux d'une limitation du réchauffement climatique à 2 °C dépassent le coût des mesures à mettre en place pallier les conséquences de cette augmentation de 2° » fin de citation. Le Giec note aussi que plus les gouvernements attendront pour lutter contre le réchauffement, plus il sera difficile de pour maintenir un climat stade. Ainsi, le développement des énergies renouvelables est un grand pas en ce sens, je cite « De 2010 à 2019, les coûts ont diminué durablement pour l'énergie solaire (-85 %), éolienne (-55 %) et les batteries au lithium (-85 %) » fin de citation. Outre l'effet sur le climat, des efforts accélérés et soutenus apporteraient je cité « de nombreux avantages connexes, en particulier pour la qualité de l'air et la santé » estiment les scientifiques.
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    • 2 min
    Qu’est-ce que le « cimetière de CO2 » de la mer du Nord ?

    Qu’est-ce que le « cimetière de CO2 » de la mer du Nord ?

    Le Danemark a inauguré un site de stockage de dioxyde de carbone à Esbjerg, dans le sud-ouest du pays. Ce projet, appelé "Greensand", permettra de stocker le CO2 sous la mer du Nord, via un ancien gisement de pétrole. Le captage et la séquestration du carbone ou CSC pour l’acronyme, est une technique permettant de capter le CO2, puis de l'enfouir je cite « dans une formation géologique pour éviter qu'il ne soit présent dans l'atmosphère » fin de citation.
    Depuis environ 20 ans, la technologie de stockage de CO2 connaît une accélération importante en réponse au réchauffement de la planète. Ainsi, le Danemark inaugure le premier "cimetière de CO2" au monde, appelé "Greensand". Bien que le CCS soit encore balbutiant et très coûteux, le Giec le considère comme un outil essentiel pour freiner le réchauffement climatique, et la Commission européenne a annoncé en décembre dernier son intention de déployer cette technique partout où ce sera possible.
    Dans le détail, le CO2 provient d'une usine du géant de la chimie Ineos, située en Belgique. Dans un premier temps, le CO2 est liquéfié et acheminé par la mer vers la plateforme Nini West, située en mer du Nord. Le dioxyde de carbone est ensuite stocké de manière permanente à 1 800 mètres de profondeur sous la mer du Nord, dans un réservoir de grès. Les acteurs du projet prévoient de stocker 1,5 million de tonnes de CO2 par an, et l'objectif est d'atteindre un stockage de 8 millions de tonnes de CO2 par an en 2030, soit environ 13% des émissions de CO2 annuelles du Danemark.
    Le stockage de CO2 permet d'emprisonner le carbone directement capté depuis les usines très émettrices telles que les cimenteries ou les centrales à charbon. Si plus de 200 projets sont aujourd'hui opérationnels ou en développement à travers le monde, Greensand se distingue en séquestrant le carbone d’autres pays. Et clairement, le Danemark dispose d'un endroit idéal pour le stockage de CO2 grâce aux gazoducs et aux réservoirs géologiques vides après des décennies d'exploitation du pétrole et du gaz. Cependant, les quantités stockées sont encore très faibles par rapport aux émissions annuelles. L'impact sur les émissions de gaz à effet de serre devrait donc rester limité, même si le marché du CSC devrait quadrupler d'ici 2025 pour atteindre 50 milliards de dollars et que la filière devrait être en mesure de séquestrer 150 millions de tonnes par an en 2024 dans le monde, contre 40 millions l’an dernier 2022.
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    • 2 min
    Produire de l’électricité directement via l’air ?

    Produire de l’électricité directement via l’air ?

    Des scientifiques ont découvert une enzyme agissant comme une batterie naturelle qui transforme de faibles quantités d'hydrogène en énergie. Intelligemment exploitée, cette enzyme pourrait potentiellement alimenter des petits appareils rien qu’avec de l'air.
    L'équipe à l’origine de cette découverte explique que le processus électrochimique de l’enzyme permettant de produire de l’électricité à partir d’hydrogène pourrait être détourné pour l’appliquer à des usages du quotidien, sans aucune autre source d’énergie externe que… l’air. Concrètement, tout repose sur une bactérie appelée Mycobacterium smegmatis qui se trouve dans les sols. Cette dernière utilise l'hydrogène contenu dans l'air pour le transformer en énergie, ce qui lui permet de survivre dans des environnements extrêmes. Mais plus précisément encore, les scientifiques ont identifié l'enzyme spécifique à l'origine de la transformation de l'air en énergie, appelée Huc.
    Dans le détail, Huc permet à la bactérie de relâcher les électrons contenus dans l'hydrogène. Ces derniers sont ensuite conduits au sein d'un circuit biologique interne pour fournir de l'énergie à la bactérie. Les auteurs expliquent que Huc peut produire un courant électrique directement lorsqu'il est exposé à des quantités même infimes d'hydrogène. Si comprendre cette enzyme en l'isolant a été un processus compliqué qui a pris plusieurs années avec de nombreux échecs expérimentaux, les scientifiques assurent que le résultat est stable et fiable. Même lorsqu'elle est extraite de la bactérie, l’enzyme Huc peut convertir des quantités infimes d'hydrogène en électricité et peut être congelée à -80 °C ou chauffée à +80 °C tout en conservant sa capacité à générer de l'énergie.
    Pour les auteurs, Huc constitue une véritable batterie naturelle et durable, capable de produire du courant électrique simplement à partir de l'air ou d'une source d'hydrogène supplémentaire. Bien que la quantité d'énergie fournie par l'hydrogène dans l'air soit faible, elle pourrait suffire pour alimenter des appareils comme des moniteurs biométriques, des horloges ou des ampoules LED. Cependant, avec plus d'hydrogène à la source, Huc produit plus d'électricité et pourrait potentiellement alimenter des appareils plus importants. Il n’est donc pas impossible qu’un jour, nos appareils fonctionnent tout simplement à l’air… pour peu que la quantité d’hydrogène présente soit fortement augmentée !
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    • 2 min

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