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24 episodes
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Littérature classique africaine RFI
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- Society & Culture
La littérature africaine est au sommaire du programme des week-end pendant la période de confinement. Rendez-vous samedi et dimanche avec Tirthankar Chanda, qui revient sur quelques-uns des grands classiques de la fiction africaine contemporaine. Pourquoi faut-il lire ou relire Chinua Achebe, Mariama Ba, Mongo Beti, John Coetzee et les autres ? Le roman africain à l’honneur sur la radio mondiale.
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«Retour au paradis», par Breyten Breytenbach
À la fois écrivain et peintre, Breyten Breytenbach est un homme aux nombreux talents. Né en Afrique du Sud en 1939 et exilé en France depuis 1961, il est l’auteur d’une œuvre protéïforme, partagée entre poésies, romans, essais et journaux de voyage. Retour au paradis qu’il a écrit suite à un voyage en Afrique du Sud, sur le modèle d’Une saison en enfer rimbaldienne, est l’un de ses plus beaux livres, nourri d’inquiétudes sur l’avenir de son pays pourtant libéré du fléau de l’apartheid.
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«Le Fils d'Agatha Moudio», par Francis Bebey
Le Fils d’Agatha Moudio est le premier roman de Francis Bebey, qui a été journaliste, musicologue avant de venir à la littérature. Il était contemporain des premiers grands romanciers du Cameroun tels que Mongo Beti ou Ferdinand Oyono. Évoquant de manière décomplexée l’Afrique sous la colonisation, le roman a connu un grand succès populaire et a été traduit en anglais, allemand et polonais.
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«Les Rochers de Poudre d’Or» par Nathacha Appanah
Née à l’île Maurice, Natacha Appanah a travaillé dans l’édition, la publicité et la presse, avant de se lancer dans l’écriture. Considérée aujourd’hui comme l’une des écrivains majeurs de Maurice, la romancière a à son actif neuf livres aux tonalités très différentes. Ses thématiques vont des heurs et malheurs de son île natale aux enfants fugueurs à Mayotte « impatients d’échapper à la gravité de leurs destins », en passant par les dysfonctionnements passionnels au sein des familles en France où l’écrivain vit depuis 1998.
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La Maison de la faim, par Dambudzo Marechera
Né en 1952 et disparu à 35 ans d’une maladie liée au sida, le talentueux romancier zimbabwéen Dambudzo Marechera représente un moment de fulgurance éphémère dans la littérature de langue anglaise. Il a laissé derrière lui cinq ouvrages, dont le plus connu est La Maison de la faim. C’est un recueil de récits iconoclastes, aux accents autobiographiques, avec désespoir pour seul horizon d’attente.
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«Verre cassé» d'Alain Mabanckou
« Le Congo est toujours mon point d’inspiration, le pays qui bat dans mon cœur », aime rappeler Alain Mabanckou, écrivain originaire du Congo-Brazzaville et l’un des écrivains africains les plus marquants de sa génération. Poète, romancier, essayiste, polémiste, professeur de littérature française aux États-Unis, l’homme est l’auteur d’une œuvre protéiforme, qui a remporté de nombreux prix littéraires prestigieux. Publié en 2005 et couronné par le prix des Cinq continents, son cinquième roman Verre cassé (repris en édition poche chez Points), s’est imposé comme l’un des textes incontournables des lettres africaines contemporaines.
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«L'Age d'or n'est pas pour demain» par Ayi Kwei Armah
Même si son œuvre est méconnue dans les pays francophones, le Ghanéen Ayi Kwei Armah compte parmi les plus grands romanciers de l’Afrique contemporaine. Il s’est fait connaître en 1968 en publiant The Beautyful ones are not born yet, un chef d’œuvre de littérature engagée et proche dans son écriture de la tradition moderniste occidentale. C’est dommage que la version française de ce magnifique roman, traduit par les éditions Présence Africaine, soit aujourd’hui introuvable.