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Et si nous étions tous des surhommes en puissance ? Qu'est ce qui nous empêche de réaliser notre plein potentiel ? Je vous propose de me suivre pour trouver votre réponse... Alors, ce trail, on le fait ? A tout de suite !



Retrouvez des récits de courses, des chroniques de livre, des interviews d'experts, des reportages...

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Et si nous étions tous des surhommes en puissance ? Qu'est ce qui nous empêche de réaliser notre plein potentiel ? Je vous propose de me suivre pour trouver votre réponse... Alors, ce trail, on le fait ? A tout de suite !



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    Florian Gomet : le secret pour partir à l’aventure

    Florian Gomet : le secret pour partir à l’aventure

    Le secret est l’intuition.







    C’est avec cette compagne que Florian Gomet, aventurier hygièniste, va traverser l’Europe : 3500 km le long de la véloroute 6, de Gibles en France, jusqu’à la mer noire. Eurotopia.







    Pieds nus, sans papier d’identité, en dormant chez l’habitant, et en ne mangeant que des fruits et légumes crus…







    Profitez du podcast en haut de l’article.Garanti sans regret !







    À défaut, vous pouvez trouver la retranscription ci-dessous. Mais la version audio est bien plus vivante… avec aucune faute de frappe !







    À la fin de l’article sont rassemblés tous les liens pour continuer l’exploration…















    Être un aventurier hygiéniste







    Bonjour Florian Gomet. Merci d’avoir accepté cette invitation pour CuT. Tu es aventurier hygiéniste…Qu’est-ce qu’être un aventurier au XXIe siècle, et surtout hygiéniste ?







    Florian Gomet :Tu mets le doigt presque où ça fait mal.Le mot aventurier est un mot qu’on entend beaucoup.J’aime bien redéfinir ce mot, pour lui redonner ces lettres de noblesse.Aventurier, c’est prendre des risques, aller dans l’inconnue.Cela peut se faire de différentes manières : aventurier chez soi, dans sa manière de vivre, du moment que l’on prend risques, en allant dans l’inconnue.Et que cette prise de risque entraîne ou peut entraîner la mort ou de grosses pertes.C’est ma définition.Il y a une notion de risque et d’inconnu, et donc de découvertes.Hygiéniste, c’est une manière de vivre qui se rapproche le plus possible de la manière dont on vivrait si on était lâché dans la nature sans technologie et sans confort.Quand on associe les deux, aventures hygiéniste, ça donne quelque chose comme partir avec le moins d’équipement possible dans la nature, et faire des choses qui ne se sont jamais faite.







    Qu’est-ce qui te motive à partir à l’aventure ? À quitter ton confort et à mettre ta vie en danger pour vivre ces expériences ?







    Florian Gomet :Le sentiment que je meurs à petit feu dans le quotidien.C’est un argument que je donne depuis 10 ans quand on me pose la question.Ma réponse apparaît bien moins saugrenue, je pense, avec ce qui s’est passé ces derniers mois avec le confinement.La société qui ne veut pas se remettre en question ne veut pas accorder d’importance à la spiritualité, au libre arbitre, ne pas remettre en cause notre manière de vivre et des conséquences sur notre santé et sur celle de la planète.Cette société est vouée à disparaître.Elle est de plus en plus synonyme d’absurdité, de souffrance et de destruction.Je pense qu’il est inconcevable maintenant pour une personne qui prend le temps de réfléchir de ne pas la remettre en question.Cette société est pour moi anxiogène, et vouée à disparaître.Depuis 10 ans à travers mes aventures, je cherche l’inspiration pour trouver une autre façon de vivre.Une sorte d’école où j’apprends à travers mes voyages une manière de vivre qui est en harmonie avec mes aspirations personnelles, mes besoins physiologiques, et la nécessité de vivre ensemble, entre être humain, sur une terre que l’on emprunte avec d’autres espèces.J’apprends…Ce sont des moments privilégiés : les routines et les schémas mentaux qui empêchent de s’extirper d’une certaine manière de penser se retrouvent cassés.Si on ne parle pas la langue du pays, c’est encore plus fort.Le mental se retrouve déstabilisé, on peut s’ouvrir davantage à son intuition, avoir de nouveaux outils…Réfléchir de manière optimale à ce qu’on veut dans la vie, à ce qu’on peut construire.

    • 1 hr
    #ChampionDansLaTête : Devenir et rester un explorateur

    #ChampionDansLaTête : Devenir et rester un explorateur

    Nous continuons notre série d’articles issue de l’excellent livre Champion dans la tête, de François Ducasse et Makis Chamalidis.















    Parfois, je me dis que tout a déjà été fait. Découvert.







    Je lis en ce moment la biographie de Steve Wozniak, l’inventeur d’Apple (et non, Jobs n’a conçu aucun des appareils de sa société).Quelle époque fantastique !Tout semblait possible, le vieux monde était cramponné à leur pseudo-innovation, les audacieux pouvaient se montrer insolent, et découvrir de nouveaux territoires à explorer.Que ce soit au niveau de la pensée, de la technique, du corps humain, de la spiritualité…







    Les années 1970…







    Aujourd’hui, tout semble avoir déjà été fait.Kilian Jornet a tout fait.Mike Horn a tout fait.Jamel Balhi a tout fait.Bon, on peut attendre qu’Elon Musk nous envoie sur Mars pour avoir de nouveaux territoires, mais bon…







    Si vous chercher un exploit à faire, une aventure originale à faire, il y a un risque énorme que vous ne soyez pas le premier.







    Et si vous êtes comme moi, vous ne serez par le meilleur non-plus.Vous êtes sûrement quelqu’un d’assez normal.Avec un profil plus d’explorateur que de performeur.







    Mais si tout à été exploré, que faire ?







    Refaire moins bien ce que d’autre ont fait de manière admirable ?







    Cet article s’appelle : Devenir et Rester un Explorateur.







    Devenir et le rester…







    Quand j’y pense, quand je cherche à savoir pourquoi je peux être blasé, pourquoi je crois qu’on a fait le tour, et que j’arrive trop tard, je ne peux que me prendre en pleine face de nombreux biais psychologique.







    Autrement dit, je me goure. Et profondément.















    Devenir explorateur







    Le savoir est une arme, soyez pacifiste







    Ah, ce biais-là, je l’adore. Rien de mieux pour provoquer et choquer. Un petit peu.







    Heureux les simples d’esprits.







    Comment ne pas être blasé quand on accède à la bibliothèque la plus complète de l’histoire de l’humanité, le web ?







    À l’époque, on avait une idée qu’on trouvait génial, on se lançait, et qui vivra verra.







    Aujourd’hui, on a une idée qu’on trouve géniale, on fait un véritable benchmark dessus. On cherche, et on trouve qu’un type à 100kn, à 1 000 km, à 30 000 km l’a déjà eu, et la réaliser.Du coup, tant pis, on tourne la page en maudissant l’époque.







    Vous voyez où je veux en venir ?







    Développez un profil athlétique de vos connaissances.Prenez juste ce qu’il vous faut, et ne tendez pas vers l’obésité.







    Pour se mettre en marche, il suffit d’avoir 5% de réponses à ses questions ; les 95% restants viennent le long du chemin. Ceux qui veulent 100% de réponses avant de partir restent sur place.Mike Horn







    Des gens normaux font des choses qui les attirent.Car une petite voix résonne en eux (et non raisonne !).C’est du magnétisme, de l’auto-hypnose, le destin, l’univers,

    • 13 min
    Comment être heureux, bordel ? Le Bonheur : mode d’emploi physiologique

    Comment être heureux, bordel ? Le Bonheur : mode d’emploi physiologique

    Vous vous êtes déjà demandé à quoi ça tenait, d’être heureux ?







    Juste simplement, physiologiquement, biologiquement ?







    Qu’est-ce qui fait que le singe sautillant dans notre cortex est happy, et nous laisse avec une agréable sensation de plénitude ?







    À la fin de cet article, vous saurez. Et en plus, je vous donne en bonus la check-list qu’il vous faut !







    Commet être heureux ?







    En fait, c’est assez simple.







    C’est assez simple, si on se rappelle que nous sommes des mammifères.







    Le bonheur, le fait d’être heureux, n’a pas de définition pour notre corps.







    C’est nous qui mettons une bonne couche de masturbations intellectuelles dessus.







    Car quand on s’ennuie – ou que notre corps s’ennuie- on aime réfléchir, quitte à souffrir.







    Réfléchir, c’est fléchir deux fois. Alain Damasio, La Zone du Dehors







    Mais restez encore un peu avec moi, avant d’aller courir à nouveau, en ne pensant à rien.







    Oui, faites une exception, réfléchissez sur votre bonheur.







    Vous allez voir, on va trouver comment être heureux, simplement.







    Comme être heureux, c’est trop intellectuel pour notre corps, je vais le dire différemment : il s’agit d’être cool, pépère, détendu, apaisé, en sécurité, et pourquoi pas avec la sensation d’avoir l’un ou l’autre papillon dans le ventre.







    Être heureux comme un animal sauvage, sans prédateur à l’horizon.







    Bref, être dans un de ces bons jours. Tous les jours.







    Et pour ça, il suffit de revêtir notre tenue d’alchimiste.







    Alchimiste de notre propre corps.







    On va jouer avec les hormones.







    Je vois à votre air suspicieux que vous êtes encore novice.







    Je vous propose de commencer par manier seulement quatre hormones.







    Ça vous va ? Quatre hormones sur la grosse cinquantaine qu’on pourrait utiliser, ça devrait le faire, non ?







    J’ai confiance en vous, vous êtes fantastiques (oui, surtout toi!)







    En plus, vous devez certainement déjà être un tant soit peu familiarisé avec nos hormones du jour : la dopamine, l’endorphine, l’ocytocine et la sérotonine.







    Si ces hormones existent, comme tout dans notre corps, c’est simplement pour pouvoir survivre le mieux possible.







    Mais comment savoir si on survit «le mieux possible» ?







    Alors, là, on a un don hors du commun.







    Si on survit « le mieux possible», alors, nous sommes récompensés par une sensation de plaisir.







    Eh oui. Si on kiffe notre life, c’est plutôt bon signe.







    Bon, je vous présente un peu plus en détail nos héroïnes du jour, les ingrédients magiques pour qu’on puisse exercer nos talents d’apprenti alchimiste :







    * La dopamine : c’est le petit coup de boost qui signifie «mais oui, mon beau / ma belle, t’assures!». C’est elle qui est présente dès qu’on atteint un objectif, aussi petit soit-il. Vous aimez cocher une case dans votre To-Do-List ? C’est elle. Vous venez de recevoir une notification et c’est cool ? C’est elle. Votre montre vient de vous confirmer que ça fait deux heures que vous courez ? Oui, c’est encore elle. Elle est cool, la dopamine.







    Mais elle ne fait pas le bonheur. Enfin, pas tout à fait.







    * L’endorphine : C’est la dure à cuire. Ça fait mal,

    • 18 min
    Aurélie Verdon: Être en cohérence avec soi

    Aurélie Verdon: Être en cohérence avec soi

    Comment faire pour que les Ewoks survivent si l’Étoile Noire s’effondre ?Comment kiffer sa life ?Est-ce okay d’avoir une vie de merde ?Dis-moi tout, Aurélie Verdon… !







    Tout cela, et bien plus, dans ce podcast avec Aurélie Verdon !La version audio ( à privilégier !) est ci-dessus, la retranscription est en-dessous.







    C’est parti !







    Bienvenue dans la…















    * Bonjour Aurélie Verdon.







    Il est de coutume de présenter ses invités. Mais l’inconvénient, c’est de réduire cette personne à quelques étiquettes.







    …Pourrais-tu te présenter, alors ? Qui es-tu, aujourd’hui, et qu’as-tu envie de partager avec nous ?







    * Aurélie Verdon :







    Ce n’est pas évident de se définir, c’est un vrai exercice.Je le demande régulièrement en coaching, et pourtant, j’ai toujours du mal à le faire moi-même.Aujourd’hui, ce qui me tient à cœur, c’est d’accompagner les personnes qui sont motivées pour se rencontrer, se découvrir plus.Tout au long de ma vie, la connaissance de l’humain a été un grand leitmotiv.Déjà adolescente, la notion d’introspection était très présente.J’ai un parcours assez atypique, mais toujours avec ce fil conducteur du lien à l’autre.À l’origine, j’ai commencé ma vie professionnelle en tant qu’aide-soignante.J’ai été animatrice en atelier d’art thérapie en clinique psychiatrique.Je suis devenu ensuite infirmière, travaillant 17 ans dans des milieux institutionnalisés, spécifiquement autour de personnes en situation de handicap et poly-handicap, et auprès de personnes âgées.La fin de vie a toujours été quelque chose qui m’intriguait.Pour autant, j’ai très vite découvert qu’on ne pouvait pas répondre au bien-être de l’humain en segmentant la santé physique, psychique, liée au handicap.Ça m’a ouvert aux médecines parallèles.Je me suis formé en médecine chinoise en 2007.Et aussi à l’hypnose.Ensuite, ce fut comme un engrenage.J’ai mis le pied dans quelque chose qui m’invitait à découvrir l’humain avec différentes trames.J’y ai vraiment pris goût.Ça m’a aidée à grandir.Aujourd’hui, ce qui me tient à cœur, c’est d’accompagner les gens dans ce cheminement, cette rencontre vers soi.En utilisant des outils pragmatiques qui m’ont servi dans le passé.Je me méfie énormément de la théorie, bien que ça puisse être très intéressant.Je veux voir dans la réalité ce qu’on peut faire, ce qu’on peut mettre en pratique pour être plus heureux, plus libre, pour être pleinement qui on est.Actuellement, je me définis comme une facilitatrice en évolution personnelle ou collective.J’anime avec David Manise des stages autour de la connaissance de soi, de l’anti-fragilité et de la tribu.Et je fais des coachings sur la connaissance de soi, gagner en autonomie sur qui on est, être de plus en plus heureux de qui on est.







    * Ça ressemble pas mal à du développement personnel. Te reconnais-tu dans ce terme-là ?







    * Aurélie Verdon :







    Oui et non.Si je veux expliquer de manière très superficielle ce que je fais, ce terme s’impose.Mais dans le mot développement, il y a l’idée d’aller au-delà, d’être plus. Je me méfie de ces mouvances de développement personnel qui sont vécues comme : «ce que je suis aujourd’hui ne suffit pas, je dois être plus, je dois être mieux».On revient à cette course de perfection qui pose beaucoup de problèmes.Si je ne peux pas m’accepter comme je suis maintenant, poser des objectifs de l’ordre d’une recherche de perfection, d’idéalisme,

    • 1 hr 14 min
    Paul Fontaine: N’aie pas peur de souffrir!

    Paul Fontaine: N’aie pas peur de souffrir!

    Okay, d’accord, c’est un titre un peu à la Rambo II (car le premier est très psychologique, pas du tout l’image stéréotypée de Rambo… ), mais laissez-moi vous parler de Paul Fontaine.







    Cet article / podcast est pour ceux qui ont peur, qui parfois souffrent, et qui ont besoin de se sentir moins seuls…







    Si vous êtes imperméables à la remise en question, qu’est-ce que vous faites ici ? Partez ! Ouste ! Ne perdez pas votre temps sur cet article ! Libérez-moi de la bande passante !







    C’est bon, on est entre nous ?







    Chouette !







    Forcément, il y a nettement moins de monde. Tant mieux. Je préfère une tribu plutôt qu’une foule 😉







    Que va-t-on voir maintenant avec Paul Fontaine ?







    * Quelle posture mentale quand on a une maladie dégénérative?* Faut-il se lever du canapé ?* Les valeurs sont-elles des carcans?* Comment trouver ses valeurs ?* Le meilleur livre de tous les temps (indice: vous le connaissez déjà)* Et quelques dizaines d’autres pépites…







    Comme toujours, privilégiez le podcast, sans oublier de vous abonnez !







    Ce type s’est levé de son canapé…!







    Qui aurait pu mourir enfant, atteint d’une maladie grave, la mucoviscidose ? Qui ne pourra jamais être sportif ? Qui est resté sur son canapé attendant que la mort arrive? Ça aurait pu être notre invité. Mais ce n’est pas lui. Celui que j’accueille, Paul Fontaine, il a décidé à 26 ans de quitter ce canapé, malgré la maladie, malgré 55% de capacité respiratoire.Paul Fontaine a quitté son canapé pour 2 raisons: être vrai et authentique, et affronter ses peurs.Bonjour, Paul, alors, qui était ce jeune homme de 26 ans sur ce canapé, et qu’est-ce qui s’est passé ?







    Paul Fontaine :Je vivais tout seul en appartement depuis quelques années, je vivais loin de mes parents.Je me sentais incompris de mes parents qui gardait l’image de moi enfant, qui courait avec mes frères et sœur.J’avais le sentiment qu’il gardait l’image de cet enfant qui courait plutôt bien, qui gagnait le cross des collèges en 4e.J’étais dans les études, je vomissais dès que je courais, je crachais du sang.15 minutes de course à pied et j’en pouvais plus.J’avais de la défiance vis a vis de mon médecin, je me sentais incompris.Beaucoup de colère envers le monde du travail, à mes parents les filles, Dieu… au monde entier.Le développement personnel, la lecture, l’écriture m’ont aidé à passer cette étape.J’ai écrit dans un journal intime, j’ai lu des livres de développement perso, et des livres sur le dépassement de soi.Je me suis beaucoup intéressé à Philippe Croizon (traversée de la manche en étant amputé des quatre membres), à Maud Fontenoy et Gérard d’Aboville (traversée de l’Atlantique à la rame), et aussi Mike Horn que j’apprécie beaucoup.J’ai travaillé sur moi, j’ai avancé, et j’ai souhaité être vrai et authentique.C’était la base pour moi.Être vrai avec les autres.Être vrai avec mes peurs, avec mes valeurs.Être vrai avec mon corps.Car mon corps ne triche pas.Si je me raconte n’importe quoi, si je me mens à moi même, mon corps lui ne triche pas.Il saura me ramener sur Terre en me créant une petite maladie, en me créant des difficultés supplémentaires.Être vrai et authentique, c’était très important pour moi et affronter mes peurs.C’était la base de mon cheminement à ce moment-là.







    On t’a diagnostiqué à quel âge ?







    Paul Fontaine: 2 ans.







    Pas de souvenirs alors ?







    Paul Fontaine:Pas du tout.Dans mes poumons,

    • 1 hr 11 min
    J’ai peur du regard des autres, qu’ils me bannissent de la tribu, me jettent des pierres et me maudissent jusqu’à la 42ème génération…

    J’ai peur du regard des autres, qu’ils me bannissent de la tribu, me jettent des pierres et me maudissent jusqu’à la 42ème génération…

    Tremblez pauvres mortels !Sentez la sueur froide qui dégoulinent le long de votre colonne vertébrale.







    Vous me reconnaissez, vous savez qui je suis…La peur, la terrible peur !







    Obéissez-moi, craignez-moi, et surtout… surtout… fuyez-moi !







    Faisons une place à la peur !







    Bien le bonjour!Aujourd’hui, vous l’avez deviné, nous allons parler de la peur…







    Dernièrement, j’ai suivi une formation sur la peur, animé par Aurélie Verdon, une hackeuse taoïste, praticienne en médecine chinoise et en hypnose…Bref, j’ai déjà vu quelques amis aller se faire retourner le ciboulot avec elle, pour enlever quelques couches encombrantes qui sert de plumard au singe sautillant qui squatte la cervelle.







    Autant dire que j’ai confiance.Alors, quand elle propose de parcourir les émotions sous l’angle de la médecine chinoise, je sens et je sais que ça va décoiffer du poney-mutant !







    Il n’y aura pas de place pour de la sagesse poussiéreuse, mais du concret et de l’action. (Attention, spoiler : un remède à la peur = Action).







    Je vais planter un peu le décor, et puis après, je vais me lancer.Oui, car comme dit Alain Damasio :







    Réfléchir, c’est fléchir deux foisLa Zone du Dehors, Alain Damasio







    Donc, un peu de théorie, puis je me mets à poil, au risque de me faire jeter de la tribu. J’aime vivre dangereusement (parfois).







    Au commencement, la peur était badass (et notre amie)







    Pas difficile à comprendre.Un tigre à dents de sabre, on bascule en mode fuite, combat ou tétanie.Trois réponses optimales :on se sauve, on lui ratatine la face, ou on passe en mode camouflage.Et tout ça, avec un corps et une cognition qui s’adapte au mieux pour ces actions, en stimulant le courage, l’humilité, l’instinct de survie, aiguise la prudence, etc.







    La peur est donc un mécanisme ultra-utile.







    Qu’est-ce qui déclenche ce super-pouvoir ?







    Perso, la peur m’apparaît plus souvent comme un frein, que comme un produit dopant auto-produit et légal…







    Mais pourquoi ? Pourquoi la peur peut me freiner ?







    Alors, deux éléments sont indispensables pour déclencher la peur :une ou des sensationsdes pensées (une cognition, pas forcément de manière consciente)







    Il s’agit de percevoir quelque chose puis de l’analyser pour déclencher notre pouvoir. La peur est donc subjective et culturel.Les peurs changent en fonctions des époques.







    Alors, oui, la peur, c’est utile.C’est indispensable.La peur saine, oui. La peur dite physiologique.







    La peur d’avoir peur







    C’est là que le bat blesse.Lorsque la peur s’éloigne de son fonctionnement physiologique.En médecine chinoise, les émotions ne sont pas négatives ou positives.C’est un équilibre en mouvement.







    À côté de la peur physiologique, qu’est-ce qu’il y a ?







    Le manque de peur, la peur étouffée, la peur inappropriée (tels que les phobies), la peur excessive…







    En fait, on peut savoir si une peur est physiologique, ou non. Et donc, pouvoir travailler dessus. Ce qui est plutôt encourageant.Pas de fatalité.







    Les peurs naturelles chez les bipèdes aux pouces préhenseurs et à l’encéphale hautement développé







    Mais oui, bien sûr. Ces peurs qu’on retrouvent dans toutes les cultures, et à priori, à toutes les époques :

    • 19 min

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