Elle m'écrit d'Alger Les Podcasteurs

Pour ce dernier épisode de la saison 1, nous avons choisi d'interviewer Amine Khaled, responsable du comité de lecture et des relations aux auteurs au Théâtre du Rond-Point à Paris. 
Amine nous parle d’Alger durant ses années étudiantes, de la Méditerranée, de son arrivée à Paris, de son métier qu'il décrit comme celui d'un « chercheur d'or » et enfin, du théâtre, dont il dit : « Le théâtre est (…) sublimé par la charge des mythes qui est à l’intérieur ». 
Peut-être sommes nous tous, quelque part, les personnages d'une même et immense pièce, traversés par des mythes qui nous dépassent.
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« Pourquoi tu n'es pas partie ? », on me l'a tellement posée cette question. La réponse est là, dans cet épisode. 
Est-ce que j'ai toujours envie de m'installer à Paris ? Non. 
J'ai beaucoup changé depuis, c'est une longue histoire... Aujourd'hui, c'est Los Angeles qui me fait rêver. Mais pas pour toujours, juste pour quelques mois dans l'année. 
Je remercie Neïla et Malik pour leur participation à cet épisode. 
Leila 
Notes et références :
Mémento photographique de Neïla : https://www.instagram.com/neilazouanbi/
Site internet de Malik : https://mehnimalik.wixsite.com/strangermassil
Musique :
Reprise de Aller sans retour de Juliette par Gladys. Les arrangements piano violon et voix sont de Gladys. Cette version a été spécialement imaginée, réalisée et enregistrée pour Elle m'écrit d'Alger. Un grand merci à l'artiste.
Le compte Instagram de Gladys : https://www.instagram.com/gladynamite/
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En septembre 2004, j'ai dix-huit ans, je rentre à l'université à Alger. Un an plus tard, je rencontre un étudiant qui est poète. C'est grâce à notre passion commune pour Charles Baudelaire. 
Je suis en deuxième année et lui en quatrième. J'adore ce qu'il écrit. Il traîne beaucoup, il fume, il joue aux cartes dans le jardin de la fac, alors que moi je ne sèche jamais les cours. Nous devenons amis et — plusieurs mois après le début de notre amitié — je tombe amoureuse de lui. Je continue à écrire des poèmes parce qu'il me dit qu'il les trouve beaux.
Mais poète, est-ce que c'est un métier ? Est-ce qu'on peut gagner sa vie en écrivant de la poésie ? 
Et dans trois ans, lorsque j'aurai obtenu mon diplôme, je ferai quoi de ma vie ? 
Cette lettre raconte une partie de mon été 2008 entre Ottawa, Montréal et Toronto, et ma première proposition de rémunération en tant qu'auteure, là-bas, en Amérique. 
La lettre est suivie d'une intervention de la poète et traductrice canadienne Daphné B. que je remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions. 
Leila 
Notes et références : 
Les propos de Daphné B. ont été recueillis par Leila le 6 juin 2020. 
Article de Daphné B. Nager dans la modernité liquide : https://www.decitre.fr/ebooks/nager-dans-la-modernite-liquide-9782897594145_9782897594145_10.html
Actualité de Daphné B. : sortie en septembre 2020 de son essai Maquillée sur la thématique du maquillage, qui fait sensation au Québec. https://www.ledevoir.com/lire/585782/livre-un-visage-vaut-mille-petits-pots
Maquillée sera disponible à la librairie du Québec à Paris, à partir de novembre 2020.
Librairie du Québec : 30, rue Gay Lussac 75 005 Paris.  
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« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » 
Albert Camus, Discours de réception du prix Nobel de littérature, à Stockholm, 10 décembre 1957
« Chaque génération a sa mission, la nôtre est de recueillir le récit de nos parents et de le raconter. »
Faïza Guène, Entretien avec Tewfik Hakem sur France Culture, 21 septembre 2020
Notes et références :
Les propos de Clément, Axel, Wafâa et Fatna ont été recueillis par Farah pour Récits d'Algérie. 
Le site internet Récits d'Algérie : https://recitsdalgerie.com/
Compte Instagram Récits d'Algérie : https://www.instagram.com/recitsdalgerie/
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« Moi je vis d'amour et de danse
Je vis comme si j'étais en vacances
Je vis comme si j'étais éternelle
Comme si les nouvelles étaient sans problèmes. » 
Si jamais vous ne connaissez pas, il s'agit d'un passage de Laissez-moi danser, une célèbre chanson de Dalida. Cette chanson ce n'est pas une invitation à faire totalement abstraction des difficultés de la vie, à ignorer la peur, la guerre, le danger, la douleur. Non, c'est plutôt une parenthèse enchantée que l'on peut décider d'ouvrir, même au beau milieu du chaos. Une manière d'oser rêver de lendemains heureux, où que l'on soit et quoi qu'il arrive.
Notes et références :
Machahou, le Podcast de Taos : https://podcast.ausha.co/machahou
Musique : 
Extrait de Ya Belaredj interprétée par Inel : https://www.instagram.com/inelnafai/
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La littérature peut entrer dans nos vies sans préavis. Rencontre inattendue. S'offre alors à nous une nouvelle manière de lire le monde et d'entrer en contact avec lui...
Notes et références :
Roman Saccharoses par Samir : https://m.editions-jclattes.fr/saccharoses-9782709666787
Musique :
- Perfection par Isolated : https://soundcloud.com/isolateyourmind 
- Cover Ya Aashikat Al Wardi par Eastern Moon : https://instagram.com/eastern.moon?igshid=zl1evygiw610 
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