Le débat FRANCE 24

Vladimir Poutine est en visite d'État à Pyongyang. La Russie et la Corée du Nord, deux puissances nucléaires sous sanctions internationales, pourraient approfondir leur partenariat stratégique. Le président russe assure Kim Jong-un de son soutien indéfectible et promet de développer des mécanismes alternatifs non contrôlés par l'Occident, remerciant par ailleurs la Corée du Nord pour son soutien à "l'opération spéciale" en Ukraine. Les États-Unis se disent inquiets d'un tel rapprochement, la Chine n'est pas très à l'aise et la Corée du Sud surveille de près les préparatifs... Qu’est-ce qui rapproche Vladimir Poutine et Kim Jong-un ? Est-ce leur hostilité face à l’Occident ?

C'est parti pour douze jours de campagne pour les législatives. Une campagne éclair avant le premier tour du scrutin, le 30 juin prochain. Le dépôt des candidatures pour les 577 circonscriptions a eu lieu le 16 juin, avec son lot de turpitudes politiques et une certaine confusion dans les investitures. Quatre blocs vont s'affronter : le "Nouveau Front populaire", le RN allié avec des candidats LR, les LR en indépendants, et le bloc Renaissance du camp présidentiel. Selon les derniers sondages, le RN arriverait en tête du premier tour, suivi du Nouveau Front populaire. La majorité arrive quant à elle troisième. Quelles sont les stratégies de campagne du côté du RN, du Front populaire et de LR ?

Les pays du G7 se sont réunis en Italie pour l'ouverture d'un nouveau sommet. États-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada et Japon se sont retrouvés dans les Pouilles, où le président ukrainien Volodymyr Zelensky était au centre de l'attention. Joe Biden a poussé pour un prêt à l’Ukraine de 50 milliards de dollars, remboursé par des intérêts sur les avoirs russes gelés par l'Union européenne. Ce prêt à Kiev a été accepté par les sept pays. Que compte faire Zelensky avec les pays émergents présents au sommet, à deux jours d’un sommet pour la paix organisé en Suisse ? L'Ukraine peut elle compter sur le G7 ?

Emmanuel Macron a donné une conférence de presse en fin de matinée, lors de laquelle il a appelé à un large "rassemblement" autour de sa majorité pour défaire à la fois la France insoumise et le Rassemblement national. Il a justifié la dissolution de l'Assemblée nationale en affirmant qu'il s'agissait d'un choix de clarification. Côté LR, Éric Ciotti a été exclu des Républicains "à l'unanimité" par un bureau politique du parti. À gauche, le Parti socialiste a confirmé dans un courrier envoyé à ses adhérents qu'un "accord de principe" avait été trouvé entre les différents partis de gauche constitutifs du nouveau Front populaire. Quelle est la stratégie d'Emmanuel Macron pour la campagne des législatives ? Peut-il inverser la tendance après sa défaites aux européennes ?

Au lendemain de l'annonce d'un accord entre les principaux partis de gauche, Les Républicains s'allient au Rassemblement National pour les élections législatives. Marine Le Pen a salué un "choix courageux", tandis que des cadres du parti demandent la démission d'Éric Ciotti. Quelles sont les conséquences de ce rapprochement entre la droite et l'extrême-droite ? Quel programme pour la nouvelle union de la gauche ? Quelle stratégie du côté du camp présidentiel face à ces manœuvres politiques ?

C’est un séisme politique en France, suite à l’annonce d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale au soir de la victoire du Rassemblement national aux européennes avec plus de 31 % des voix. "Coup de poker", "apprenti sorcier", "coup de dés"..., tels sont les termes qui dominent la presse ce lundi. "Geste gaullien", "courageux", entend-t-on par contre du côté des soutiens d'Emmanuel Macron. Mais le choix du président a surpris tout le monde, jusqu'à son cercle restreint. La campagne des législatives est lancée, vingt jours avant le premier tour, fixé au 30 juin, puis le second tour, au 7 juillet.