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EXPOSED, c'est le podcast de www.filmexposure.ch dans lequel nous exposons l'actualité du cinéma à la lumière de l'histoire du 7e art.

Exposed : le podcast de Film Exposure Exposed

    • Tv en film

EXPOSED, c'est le podcast de www.filmexposure.ch dans lequel nous exposons l'actualité du cinéma à la lumière de l'histoire du 7e art.

    23 : OPPENHEIMER, le cinéma atomisé

    23 : OPPENHEIMER, le cinéma atomisé

    Bienvenue dans le 23e épisode d'Exposed consacré aux petits atomes et aux gros boom.
    Car nous ne sommes apriori pas ici pour parler de BARBIE ou de MISSION IMPOSSIBLE 27 mais de cette autre sortie commerciale estivale : OPPENHEIMER, adaptation par Christopher Nolan d’« American Prometheus – Oppenheimer : Triomphe et Tragédie d’un génie » dans sa sa traduction française- de Kai Bird et Martin Sherwin, biographie sur la personnalité homonyme, à qui l’espèce humaine doit le cadeau empoisonné dont il sera question dans ce film et (au moins) trois autres que nous aborderons également.
    Un mois d’août d’il y a 78 ans, les forces américaines lâchaient une première bombe nucléaire le 6 sur Hiroshima et une seconde le 9 sur Nagasaki. Qu’est-ce qui a mené à l’élaboration puis à l’usage de cette arme de destruction massive ? Et quel avenir a-t-elle ouvert à l’humanité ? Le film de Nolan résonne à l’évidence avec une actualité où l’expression « hiver nucléaire » ne paraît plus catégoriquement désuète (elle n’aurait vraisemblablement jamais dû le paraître), l’année où le G7 a eu le bon goût de se dérouler à Hiroshima, durant un été propice aux résonnances mémorielles. Avec la figure cryptique, ambivalente, sciemment indéchiffrable de J. Robert Oppenheimer, c’est ce legs qu’il convient aussi d’interroger.
    Notre regard se portera ensuite sur un contre-champ radical au bombardement que le film ne montre pas : PLUIE NOIRE de Shohei Imamura, sur les conséquences à long-terme pour des victimes de la bombe de Hiroshima, ceux qu’on appelait au Japon les « hibakusha ». Cap ensuite sur de la prospective morose - et dans les deux cas britanniques de la fin de la Guerre Froide : le long-métrage d’animation WHEN THE WIND BLOWS de Jimmy T. Murakami et le téléfilm de la BBC THREADS de Mick Jackson.
    Pour fissionner ou fusionner l’atome, selon nos éventuels consensus ou dissensions, sont présents 1) Thomas - qui tenait pourtant tant à ce que cette émission porte sur l’autre grand succès de l’été- 2) Alex - à qui l’on doit sur Filmexposure une étude détaillée d’un film d’Europe de l’Ouest (LA SOURIS QUI RUGISSAIT) et d’un autre d’Europe de l’Est (LA GUERRE), au tournant des années 50 et 60, sur la menace atomique 3) Sébastien qui s’est en dernière minute englouti ces trois feel-good movies pour venir en parler avec nous. Une fois lancée, difficile de dire où notre course à l’armement cinéphilique s’arrêtera.
    Boom Shakalaka.

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    (00:00) Introduction
    (03:07) OPPENHEIMER (Christopher Nolan, 2023)
    (58:50) PLUIE NOIRE (Shohei Imamura, 1989)
    (01:20:11) THREADS (Mick Jackson, 1984)
    (01:45:57) WHEN THE WIND BLOWS (Jimmy T. Murakami, 1986)
    (02:14:00) Conclusion
    (02:28:18) Les Conseils
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    Titre d’outro : Destruction Babies, Shutoku Mukai
    Exposed est un podcast animé par l’équipe de www.filmexposure.ch : Sébastien Gerber, Thomas Gerber, Alexandre Rallo, Jean Gavril Sluka.

    • 2 uur 32 min.
    Épisode spécial NIFFF 2023

    Épisode spécial NIFFF 2023

    Épisode spécial enregistré lors de la 22e édition du NIFFF (Neuchâtel International Fantastic Film Festival). Nous y présentons les belles découvertes faites lors de cette édition 2023 en présence de Jean-Victor Houët de Cloneweb.

    (00:00) Introduction

    (02:46) SHIN KAMEN RIDER (Hideaki Anno)

    (16:29) EVIL DEAD RISE (Lee Cronin)

    (27:58) FARANG (Xavier Gens)

    (44:00)DERNIÈRE NUIT À MILAN (Andrea Di Stefano)

    (49:17)IRATI (Paul Urkijo)& MAMI WATA (C. J. Obasi)

    (01:04:37)DEEP SEA (Tian Xiaopeng)

    (01:12:44)VINCENT DOIT MOURIR (Stéphan Castang)

    (01:21:30)PIOVE (Paolo Strippoli)

    Titre d’outro : Destruction Babies, Shutoku Mukai
    Exposed est un podcast animé par l’équipe de www.filmexposure.ch : Thomas Gerber et Alexandre Rallo

    • 1 u. 39 min.
    22 : JOHN WICK, parangon ou fossoyeur de la postmodernité ?

    22 : JOHN WICK, parangon ou fossoyeur de la postmodernité ?

    En 1997, dans son livre L’écran post-moderne, un cinéma de l’allusion et du feu d’artifice, Laurent Jullier distingue deux formes de postmodernité au cinéma. D’un côté, il y aurait celle qui se définit par le recyclage. Il s’agit ici d’utiliser des formes pré-existantes de manière intelligente, en faisant comprendre que la citation est volontaire et de miser sur le fait que le spectateur saura reconnaître et apprécier. Le pillage culturel devient un clin d’œil, on parle alors de cinéma allusionniste. Aujourd’hui, la mode étant aux franchises qui se citent et se recyclent elles-mêmes, on pourrait aller plus loin que Jullier et parler de post-modernité cannibale.
    De l’autre côté, la postmodernité au cinéma pourrait également se définir par ce que Jullier appelle le « contournement des formes anciennes ». On renonce ainsi au récit d’une histoire complète, on mêle la réalité à la représentation. Ici, le cinéma se présente comme une suite de stimuli dispensant de pures sensations que l’on peut goûter sans trop réfléchir. Les films post-modernes correspondant à cette alternative mettraient l’accent sur le plaisir physique des formes et des couleurs (ce que Serge Daney appelait le « son et lumière).

    Le risque serait donc ici, pour le cinéma pyrotechnique ou le « film-concert », de régresser dans la pyramide des arts et de ne plus faire office de référence, esthétique ou économique.
    Et justement, la saga John Wick nous semble être particulièrement intéressante à réfléchir sous cette lumière. Avec la sortie d’un quatrième opus qui repousse encore plus loin le dépouillement scénaristique et qui mise au maximum sur la sensation, se pose la question de la relation qu’entretient la franchise de Chad Stahelski avec la postmodernité.
    Alors, Baba Yaga, parangon ou fossoyeur de la post-modernité ? L’ancien cascadeur devenu réalisateur correspond-il à ces artistes post-modernes qui, comme le disait Jean-Luc Chalumeau, sont des « dandys superficiels et désabusés, néo-conservateurs qui pillent au lieu de citer, exactement comme les tenants de l'art stalinien » ?


    Bienvenue dans Exposed épisode 22, consacré à JOHN WICK 4 de Chad Stahelski.

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    Autres films évoqués : JOHN WICK (Chad Stahelski. 2014), JOHN WICK 2 (Chad Stahelski. 2017), JOHN WICK PARABELLUM (Chad Stahelski. 2019), BLADE 2 (Guillermo Del Toro, 2002), MINORITY REPORT (Steven Spielberg, 2002), THE VILLAINESS (Jeong Byeong-gil, 2017), CARTER (VILLAINESS (Jeong Byeong-gil, 2022), LE SENS DU DEVOIR 4 (Yuen Woo-ping, 1991), PROMARE (Hiroyuki Imaishi, 2019), REDLINE (Takeshi Koike, 2010), THE BLADE (Tsui Hark, 1995), SILENT NIGHT (John Woo, 202?), AVATAR: THE WAY OF WATER (James Cameron, 2022), REBEL MOON (Zack Snyder, 2023), ZACK SNYDER’S JUSTICE LEAGUE (Zack Snyder, 2021), 300 (Zack Snyder, 2006 ), MAN OF STEEL (Zack Snyder, 2013), SEVEN SWORDS (Tsui Hark, 2005), la trilogie INFERNAL AFFAIRS (Andrew Lau et Alan Mak)

    Titre d’outro : Destruction Babies, Shutoku Mukai
    Exposed est un podcast animé par l’équipe de www.filmexposure.ch : Thomas Gerber, Alexandre Rallo, Sébastien Gerber.

    • 1 u. 26 min.
    21 : THE FABELMANS, le cinéma avant tout !

    21 : THE FABELMANS, le cinéma avant tout !

    Art particulièrement propice à l’autoréflexion et à la mise en abyme, le cinéma s’est très vite saisi de lui-même comme sujet privilégié. Ses métiers, sa vocation, ses coulisses, son histoire ; le 7e art a souvent brillé lorsqu’il était éclairé par ses propres projecteurs. De LA BANDE À ZAPATA d’Urban Gad qui mettait en scène une équipe de tournage qui ne parvient plus à distinguer les brigands de sa fiction des vrais voleurs, à l’hommage uchronique de Tarantino au Hollywood des années 1969 en passant par la rencontre avec Méliès, premier père inspirateur, dans HUGO CABRET, les films qui parlent de cinéma sont innombrables.

    Cela témoigne-t-il d’une obsession narcissique pour son propre reflet ? Faut-il en déduire que ce retour sur soi, qui prend souvent la forme de bilan, fait office d’étape indispensable à tout grand cinéaste ? À l’heure où Damien Chazelle s’intéresse lui aussi à l’histoire de sa propre industrie, nous avons décidé de parler de films davantage portés sur l’intime. La sortie du nouveau fim de Steven Spielberg, qu’on pourrait qualifier d’autobiopic, sera l’occasion pour nous de nous intéresser à une série de films qui dépeignent le cinéma comme une vocation ou comme une passion dévorante. Une série de films dans lesquels les personnages vouent leur vie entière au cinéma, au détriment parfois des autres dimensions de leur existence. Il s’agit de l’américain BOULEVARD DU CRÉPUSCULE de Billy Wilder, de l’italien CINEMA PARADISO de Giuseppe Tornatore et du japonais WHY DON’T YOU PLAY IN HELL? de Sono Sion.

    Bienvenue dans Exposed épisode 21, consacré à THE FABELMANS de Steven Spielberg.

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    (00:00) Introduction

    (03:07) THE FABELMANS (Steven Spielberg, 2023)

    (41:03) BOULEVARD DU CRÉPUSCULE (Billy Wilder, 1950)

    (59:55) CINEMA PARADISO (Guiseppe Tornatore, 1988)

    (01:25:07) WHY DON'T YOU PLAY IN HELL? (Sono Sion, 2013)

    (01:50:09) Conseils

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    Jean : ON CINEMA AT THE CINEMA, une web series de Tim Heidecker et Gregg Turkington
    Alex : PATHAAN, un film de Siddarth Anand
    Thomas : IMORTALITY, un jeu vidéo de Sam Barlow
    Sébastien : SHIRKERS, un film de Sandi Tan

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    Autres films évoqués : BABYLON (Damien Chazelle, 2023), SOUS LE PLUS GRAND CHAPITEAU DU MONDE (Cecil B. DeMille, 1952), E.T., L’EXTRA-TERRESTRE (Steven Spielberg, 1982), RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE (Steven Spielberg, 1977), A.I. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (Steven Spielberg, 2001) ARRÊTE-MOI SI TU PEUX (Steven Spielberg, 2002), L’ESPRIT DE LA RUCHE (Victor Erice, 1973) UNE LONGUE JOURNÉE QUI S’ACHÈVE (Terence Davies, 1992), CHEVAL DE GUERRE (Spielberg, 2011), READY PLAYER ONE (Steven Spielberg, 2018), WEST SIDE STORY (Steven Spielberg, 2021), PENTAGON PAPERS (Steven Spielberg, 2017), LA LA LAND (Damien Chazelle, 2016), HAMILTON (Thomas Kail, 2020), WHITE NOISE (Noah Baumbach, 2022), BARBIE (Greta Gerwig, 2023), LA REINE KELLY (Erich von Stroheim, 1932), SAMSON ET DALILA (Cecil B. DeMille, 1949), ASSURANCE SUR LA MORT (Billy Wilder, 1944), QUINZE JOURS AILLEURS (Vincente Minnelli, 1962), FEDORA (Billy Wilder, 1978), CERTAINS L’AIMENT CHAUD (Billy Wilder, 1959), MULHOLLAND DRIVE (David Lynch, 2001), LE GOUFFRE AUX CHIMÈRES (Billy Wilder, 1951), THE DISASTER ARTIST (James Franco, 2017), THE ROOM (Tommy Wiseau, 2003), AMARCORD (Frederico Fellini, 1973), LA TERRE TREMBLE (Luchino Visconti, 1948), WHIPLASH (Damien Chazelle, 2014), FIRST MAN (Damien Chazelle, 2018), THE GREASY STRANGLER (Jim Hosking, 2016), HIMIZU (Sono Sion, 2011), GUILTY OF ROMANCE (Sono Sion, 2011), LOVE EXPOSURE (Sono Sion, 2008), TAG (Sono Sion, 2015), LAND OF HOPE (Sono Sion 2012), NOPE (Jordan Peele, 2022), SUICIDE CLUB (Sono Sion, 2001), BELLE DE JOUR (Luis Buñuel, 1967), COLD FISH (Sono Sion, 2010), LOVE AND PEACE (Sono Sion, 2015)



    Titre d’outro : Destruction Babies, Shutoku Mukai
    Exposed est un podcast animé par l’équipe de www.filmexposure.ch : Thomas Gerber, Ale

    • 2 uur
    20 : AVATAR THE WAY OF WATER, technologie panthéiste

    20 : AVATAR THE WAY OF WATER, technologie panthéiste

    Sur Terre comme sur Pandora, plus d'une décennie s'est écoulée depuis les évènements du premier AVATAR. Film évènement et somme de la carrière de son cinéaste James Cameron. Plus gros film de l’histoire, certes, mais aussi film adoré et haï, loué pour ses prouesses technologiques et moqué pour sa simplicité scénaristique. Pour un film n’ayant laissé « aucune trace dans la pop culture », la suite semble pourtant bien marcher. THE WAY OF WATER est sorti au cinéma mi-décembre 2022, 13 ans plus tard, et Cameron entend bien à nouveau émerveiller les spectateurs. Jake Sully et Neytiri ont désormais quatre enfants, mais leur vie paisible est menacée par le retour des Sky People, autrement dit des humains fuyant leur terre désormais inhabitable. La famille Sully trouve bientôt refuge auprès d’une autre peuplade Na’vi, qui vit sur les récifs et dans l’océan plutôt que dans la foret. Mais le vieil adversaire de Jake a les dents longues, plus longues qu’avant même, et le conflit se transforme bientôt en affrontement total, sous les eaux comme dans les airs. James Cameron a-t-il écouté les déceptions de spectateurs ? Où souhaite-t-il emmener la technologie qu’il développe année après année avec ce projet gigantesque et surtout, comment en tire-t-il parti pour raconter son histoire ?

    Bienvenue dans Exposed épisode 20, consacré à AVATAR : THE WAY OF WATER de James Cameron.

    Titre d’outro : Destruction Babies, Shutoku Mukai
    Exposed est un podcast animé par l’équipe de www.filmexposure.ch : Thomas Gerber, Alexandre Rallo, Jean Gavril Sluka.

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    (00:00) Introduction

    (02:16) Nos expériences de visionnage

    (05:22) 13 ans après, ce qu’il reste d’AVATAR

    (14:50) On attaque WAY OF WATER

    (20:58) L’écriture, les enfants et l’aspect sériel

    (32:50) L’exil ou le combat pour les colonisés ?

    (36:15) Le cas de Spider

    (40:58) Une suite plus émouvante

    (44:50) Impasse de l’imaginaire ?

    (49:10) Un bond technologique

    (54:17) Le final et la disparition des Metkayina

    (58:10) Notre avis sur le VFR

    (01:05:35) Un film familialiste

    (01:10:45) Simple n’est pas simpliste

    (01:13:20) Sincérité écologique

    (01:17:26) Pourquoi ne pas exterminer les Na’vi ?

    (01:22:55) La musique de Simon Franglen

    (01:25:25) James Cameron > Marvel

    (01:29:08) Retours sur la carrière de Cameron

    (01:32:20) Les suites à venir

    (01:36:10) Conclusion

    (01:40:08) Conseils

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    Thomas : le bilan du cinéma d’action en vidéo par Alexandre Rallo : https://www.youtube.com/watch?v=8FdfCuF12Hs&t=3524s

    Jean : PACIFICTION: TOURMENT SUR LES ÎLES (Albert Serra, 2022)

    Alex : la bande-dessinée YOJIMBOT de Sylvain Repos chez Dargaud

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    Autres films évoqués : AVATAR (James Cameron, 2009), LITTLE BIG MAN (Arthur Penn, 1970), BROKEN ARROW (Delmer Daves, 1951), THE EMERALD FOREST (John Boorman, 1985), LE UN SEUL BRAS LES TUA TOUS (Chang Cheh, 1967), TERMINATOR (James Camron, 1984), LAST ACTION HERO (John McTiernan, 1993), ABYSS (James Cameron, 1989), TERMINATOR 2: JUDGMENT DAY (James Cameron, 1991), GEMINI MAN (Ang Lee, 2019), RRR (S. S. Rajamouli, 2022), INCEPTION (Christopher Nolan, 2010), TENET(Christopher Nolan, 2020), TITANIC (James Cameron, 1997), THOR: LOVE AND THUNDER (Taika Waititi, 2022), HARD TARGET (John Woo, 1993), ALIENS (James Cameron, 1986), TRUE LIES (James Cameron, 1994), PIRANHA PART TWO: THE SPAWNING (James Cameron, 1981), ALITA: BATTLE ANGEL (Robert Rodriguez, 2019), THE HOBBIT, trilogie (Peter Jackson, 2012-2014), CRY MACHO (Clint Eastwood, 2021), RICHARD JEWELL (Clint Eastwood, 2019), PACIFICTION: TOURMENT SUR LES ÎLES (Albert Serra, 2022)

    • 1 u. 46 min.
    19 : LES CRIMES DU FUTUR, que somatise le body horror ?

    19 : LES CRIMES DU FUTUR, que somatise le body horror ?

    Depuis, 1929 et la vision surréaliste d’un œil de femme tranché au rasoir dans UN CHIEN ANDALOU de Luis Buñuel, le corps humain sur grand écran a régulièrement été, sinon mis à mal, le terrain d’expérimentations plus ou moins outrancières et d’expressions perturbantes.
    Désigné en 1983 comme étant un sous-genre horrifique par le journaliste Philip Brody, le body horror s’avère un des moyens d’expression les plus cathartiques qui soi : les épreuves endurées par le corps à l’écran provoquant un mimétisme et des douleurs fantômes instantanés chez la plupart des spectateurs.
    À l’occasion de la sortie de CRIMES OF THE FUTUR de David Cronenberg, souvent désigné contre son gré comme le maître du body horror, nous avons eu envie de revenir sur quelques propositions particulièrement marquantes qu’on pourrait, à la louche, ranger dans ce sous-genre. Volontairement, nous n’avons pas opté pour les films les plus excessivement graphiques qui peuvent se ranger sous cette étiquette.
    De quoi le corps est-il le temple ? Que dit-il de notre condition ? De notre évolution ? De notre rapport à la technique et à la science ? Ou plus généralement : que somatise-t-il ?
    Pour tenter de répondre à ces questions, nous évoquerons POSSESSION d’Andrzej Zulawski et TETSUO de Sin’ya Tsukamoto.

    Bienvenue dans Exposed épisode 19, consacré à CRIMES OF THE FUTURE de David Cronenberg et au body horror, un épisode enregistré à Neuchâtel dans le cadre la 21e édition du NIFFF.


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    (00:00) INTRODUCTION

    (03:26)LES CRIMES DU FUTUR(David Cronenberg, 2022)

    (40:06)POSSESSION(Andrzej Żuławski, 1981)

    (01:05:22) TETSUO (Shin'ya Tsukamoto, 1989)

    (01:30:38) CONCLUSION

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    Autres films évoqués :

    VIDEODROME (David Cronenberg, 1983), CRASH (David Cronenberg, 1996), eXistenZ (David Cronenberg, 1999), COSMOPOLIS (David Cronenberg, 2012), A DANGEROUS METHOD (David Cronenberg, 2011), FRISSONS (David Cronenberg, 1975), SCANNERS (David Cronenberg, 1981), L'HEURE DU LOUP (Ingmar Bergman, 1968), LE FESTIN NU (David Cronenberg, 1991), PERSONAL SHOPPER (Olivier Assayas, 2016), THE DEATH OF DAVID CRONENBERG (Caitlin Cronenberg & David Cronenberg, 2021), LE SYNDROME ASTHÉNIQUE (Kira Mouratova, 1989), L'HISTOIRE d'ADÈLE H. (François Truffaut, 1975), L'ANTRE DE LA FOLIE (John Carpenter, 1994),UN CHIEN ANDALOU ( Luis Buñuel, 1929), ERASERHEAD (David Lynch, 1977), HIRUKU THE GOBLIN (Shin'ya Tsukamoto, 1991), BULLET BALLET (Shin'ya Tsukamoto, 1998), GEMINI (Shin'ya Tsukamoto, 1999), KILLING (Shin'ya Tsukamoto, 2018), FIRES ON THE PLAIN (Shin'ya Tsukamoto, 2014), REFLECTIONS OF EVIL (Damon Packard, 2002), UNE PAGE FOLLE (Teinosuke Kinugasa, 1926), TETSUO 2 : BODY HAMMER (Shin'ya Tsukamoto, 1990), TETSUO: THE BULLET MAN (Shin'ya Tsukamoto, 2009), BRIDE OF FRANKENSTEIN (James Whale, 1935), RE-ANIMATOR (Stuart Gordon, 1985), BRIDE OF RE-ANIMATOR (Brian Yuzna, 1990), LA FIANCÉE DE CHUCKY (Ronny Yu, 1998), SOCIETY (Brian Yuzna, 1989), THE BRIDE WITH WHITE HAIR (Ronny Yu, 1993)


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    Titre d’outro : Destruction Babies, Shutoku Mukai

    Exposed est un podcast animé par l’équipe de www.filmexposure.ch : Thomas Gerber, Alexandre Rallo, Jean Gavril Sluka.

    • 1 u. 36 min.

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