Plus d'amour et de chupitos Marine Pizarro

Au détour d’une soirée parisienne, Moscow mule avec ivresse et passion. Une nuit à l’hôtel entre champagne et fleurs séchées. Bain moussant. Éclats de rire. Frites burger au coin du lit pour se rassasier de ses 3 heures de sueur. L'innocence de nos sourires. Danser pour lui. Oublier les règles. La bienséance. Le passé derrière soi. Se parler cette fois. Te parler cette fois.

6h45 : réveil compliqué. Loin du pays imaginaire, du lagon des sirènes et des pirates, on va aller dans le monde des PN (pervers narcissiques). Pour le fuir le plus possible avec de la poussière de fée et poudre d'escampette (expression de mon grand-père).

Depuis le mercredi 8 mai, chaque moment est un éphéméride. Dessiné par la magie du divin. Un effet gueule de bois. Cigare et whisky en bouche. Montée d’ivresse. Excitation. Peur. Parce que ton âme sait bien avant toi. La suite. C’est le moment de dévorer ta nouvelle vie et de dévorer mon livre. Des yeux affamés. Imagine toi. Cet été, sur la page ou en train de siroter une menthe à l’eau, avec juste le bruit des vagues et mon livre à la main. Pense à ta crème solaire.

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Telle une sirène des mers qui plonge dans les  profondeurs des eaux méditerranéennes. Là c’est plutôt traverser le vestiaire en maillot de bain température idéale de 20 degrés à l’extérieur. Douche tiède. Les frissons qui parcourent mon corps. Sur le plongeoir, je fais un saut, je m'élance et je plonge telle une princesse des océans. 

Je rentre chez moi. Je prends ma douche. Et, je me pose avec un verre de vin. Les yeux affamés. Pour t’écrire.

Comme quelqu'un qui mange une glace à la menthe sur la terrasse du Café Crème, admirant les passants, arrête de regarder la vie des autres. Vis ta vie. Passe de l'énergie à savoir quel rêve tu veux, quelle vie tu veux. Ne laisse pas quelque chose comme l'égo, l'orgueil, tes peurs gâcher tout ça. Ne fais plus ce qu’on attend de toi.  Vis d’amour et d’eau fraîche. C’est tout ce qui compte.

Je me promets une vie d'insouciance portée par l'évidence d'une fragrance patchouli et de noce châtaigne. Maintenant, tu ne laisses plus de place aux faux-semblants, à l’hypocrisie. Tu veux être aimée telle que tu es. Tu vas être aimé telle que tu es. Tu as appris à t’aimer. Toute entière. Loin d’être parfaite. Envoie chier le bruit de leurs jugements, de leurs réactions. A toi toute seule, tu es ce parfum. Intrépide. Nature insolente. Un souffle suspendu. Pétillante. Enivrante. Cette fois-ci, tu me rejoins pour un bain de midi.