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Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

Radio légumes & Cie Bertrand Dumont

    • Vrije tijd

Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

    Des alliés fort utiles

    Des alliés fort utiles

    /*! elementor - v3.21.0 - 22-05-2024 */

    .elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-stacked .elementor-drop-cap{background-color:#69727d;color:#fff}.elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-framed .elementor-drop-cap{color:#69727d;border:3px solid;background-color:transparent}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap{margin-top:8px}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap-letter{width:1em;height:1em}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap{float:left;text-align:center;line-height:1;font-size:50px}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap-letter{display:inline-block} Des insectes, des acariens et de petits animaux permettent de contrôler la présence des insectes ravageurs.Tous les insectes et les acariens ne sont pas nuisibles. Sur les 950 000 espèces d’insectes connus, il y en aurait de 8 à 10 fois plus selon les experts, seul 0,05 % est des ravageurs. Ce sont donc entre 450 et 500 espèces nuisibles et près de 949 500 espèces qui sont potentiellement des alliées.Les insectes bénéfiques que l’on devrait favoriser sont ceux qui sont indigènes. Ils sont adaptés aux conditions environnementales du territoire et à la végétation indigène.Quelques exemples d’insectes indigènes bénéfiques et les insectes qu’ils contrôlentInsectes bénéfiquesStadeInsectes contrôlésMouches à longues pattesLarves et adultesNombreux autres insectes et petits arthropodes, dont les acariensChrysopesLarvesPucerons et autres insectes à corps mouHémérobesLarves et adultesPucerons, acariens et divers arthropodes à corps mouCarabesLarves et adultesArthropodes à corps mou, y compris des insectes, des vers de terre et des escargotsLycoses ou araignées-loupsAdultesInsectes et autres arthropodesPunaises anthocoridesAdultesŒufs et larves de lépidoptères, pucerons, acariens, psylles, thrips, cochenilles et altisesPunaises miridesLarves et adultesPucerons et acariens et lépidoptères immaturesPunaises réduvesLarves et adultesAutres arthropodes et parfois vertébrésLa biodiversité est toujours la meilleure stratégie pour favoriser leur présence. De plus, la plantation de plantes indigènes est favorable puisque les insectes bénéfiques indigènes fréquentent uniquement ou préfèrent ce type de plantes.Quelques exemples de plantes indigènes qui attirent les insectes utiles.ArbresÉrable à sucre, frêne, hêtre à grandes feuilles, prunier tardif, sorbier plaisantArbustesAmorphe buissonnante, andromède glauque, aronie à fruits noires, cassandre caniculé, ceanothe d’Amérique, chèvrefeuille du Canada, cornouiller stolonifère, diervillée chèvrefeuille, hamamelis de Virginie, houx verticillé, kalmia à feuilles d’andromède, kalmia à feuilles étroites, némopanthe mucroné, noisetier à long bec, prunier de Pennsylvanie, quatre-temps, raisin d’ours, shépherdie du Canada, sumac aromatique, thé du LabradorPlantes grimpantesBourreau des arbres, clématite de Virginie, vigne des rivages, vigne viergePlantes herbacéesActée rouge, ancolie du Canada, apocyne à feuilles d’androsème, armoise des champs, asclépiade de Syrie, asclépiade rouge, asclépiade tubéreuse, aster ponceau, aster à ombelles, aster de Nouvelle-Angleterre, bermudienne, campanule à feuilles rondes, clintonie boréale, coptide du Groenland, corydale toujours verte, cypripède soulier, épigée rampante, épilobe à épis, eupatoire maculée, hélénie d’automne, heliopsis faux heliante, hudsonie tomenteuse, immortelle de Virginie, impatiente du Canada, iris de Virginie, iris versicolore, liatris à épis, lobélie cardinale, maianthème du Canada, mertensia de Virginie, mitrelle nue, monarde fistuleuse, monotrope uniflore, orchidée des marais, penstémon hirsute, pigamon pubescent, pissenlit tuberculé, podophylle pelté, populage des marais, pyrole à une fleur, r

    • 32 min.
    Une maladie des crucifères, la hernie du chou

    Une maladie des crucifères, la hernie du chou

    /*! elementor - v3.21.0 - 22-05-2024 */

    .elementor-widget-image{text-align:center}.elementor-widget-image a{display:inline-block}.elementor-widget-image a img[src$=".svg"]{width:48px}.elementor-widget-image img{vertical-align:middle;display:inline-block}











     Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.

















    La hernie du chou, aussi connue sous le nom de hernie des crucifères, est une maladie du système racinaire dont il est très difficile de se débarrasser.Elle se manifeste par des symptômes de chlorose, par la décoloration puis le jaunissement des feuilles et finalement par le flétrissement de la plante.Elle est difficile à détecter, car, avant l’apparition des symptômes aériens, la maladie peut déjà avoir contaminé considérablement les racines.La maladie se manifeste par des racines laineuses et hypertrophiées. On peut y voir des excroissances, d’où le nom de « hernies », sur les racines principales et sur le collet.La hernie des crucifères s’attaque principalement aux choux pommés, aux choux chinois et aux choux de Bruxelles. Elle peut aussi infester les choux-raves, les choux frisés, les choux-fleurs, les brocolis, les rutabagas, les navets et les radis. Les herbes spontanées de la famille des crucifères peuvent aussi être attaquées.La hernie du chou vie dans le sol où, au printemps, elle infeste les jeunes plants. Après une infestation secondaire, elle attaque les plants matures. Les spores peuvent survivre plus de 18 ans en attendant de trouver des racines de plantes hôtes pour germer.Les conditions idéales pour le développement de la hernie du chou sont un sol acide ayant un pH inférieur à 7 et plus particulièrement ceux inférieurs à 6, des températures comprises entre 19 et 23,5 °C et une forte humidité du sol.Les vecteurs de propagation sont la terre, l’eau, les chaussures, les outils et les herbes spontanées.On prévient la hernie du chou en évitant les excès d’eau et en améliorant le drainage du sol si nécessaire. Si le sol a un pH est inférieur à 6, on apporte des amendements calcaires, tels que de la chaux dolomitique. On supprime les herbes spontanées de la famille des brassicacées et on nettoie les outils et les chaussures pour éviter de contaminer le sol sain. Il est avisé d’allonger les rotations, idéalement jusqu’à 7 ans. Cultivez des plantes pièges, comme le coquelicot ou la capucine, qui déclenchent la germination des spores, mais sans infester la plante est aussi à considérer.Il est très difficile de contrôler les hernies des crucifères lorsqu’elle appa...

    • 14 min.
    Comment modifier les microclimats du jardin?

    Comment modifier les microclimats du jardin?

    Par nature, les conditions bioclimatiques, comme l’ensoleillement, la température, le vent, etc., sont difficiles à modifier. Toutefois, il est possible de profiter de certains éléments ou d’apporter de légers changements.On peut augmenter la chaleur en établissant une barrière physique entre l’air ambiant et les plantes. Les manières, des plus faciles au plus difficile, sont les toiles, les tunnels, les couches et les serres. Pour plus de détails, écoutez les balados : Les mini-tunnels et les toiles horticoles: à chacun son utilité et Devancer et rallonger la saison.Une autre manière consiste à mettre à profit les murs en béton, de briques ou de pierres placées au soleil. Ils absorbent la chaleur durant le jour et la libèrent par radiation le soir et au début de la nuit. Au pied d’un mur, la chaleur est donc quelques degrés plus élevés qu’au milieu du jardin. On peut ainsi apporter quelques degrés de température supplémentaires pour une culture en espalier, une planche de culture ou une couche froide. Les murets de pierres sèches, les massifs en cratère et les spirales à aromates peuvent aussi retenir la chaleur du jour. Écouter à ce sujet le balado : Des manières originales d’aménager un potager.Les plantes du jardin en lui-même concourent à diminuer la température par l’évapotranspiration. On devrait donc optimiser la création de surfaces construites. On évite de surdimensionner les patios, terrasses, sentiers pavés, stationnement, etc.La présence d’arbres refroidit l’air ambiant. On les installe dans des endroits stratégiques afin que leur ombre protée ne nuise pas aux cultures.Maintenir une végétation sur le sol évite une forte évaporation. Donc, pas de sol nu.Un bassin, un étang ou toute autre masse d’eau servent aussi de régulateur de température. Les effets sont variables selon leurs dimensions et leur profondeur.On peut réduire la vitesse du vent avec un brise-vent ou une haie.Un brise-vent est un obstacle que l’on place perpendiculairement au vent afin de réduire sa vitesse. Les effets se font sentir aussi bien l’hiver que l’été.Un brise-vent inerte est fait de bois, de toile de jute, de matière plastique ou de matériaux synthétiques. Il est efficace dès son installation. Par contre, son coût est élevé et sa durée de vie limitée. On peut confectionner une haie sèche faite de bois mort, de branches, de troncs, etc. De nombreux petits animaux et insectes utiles s’y réfugient. Par contre, elle doit être refaçonnée régulièrement.Un brise-vent vivant est composé de plantes : arbres, arbustes, feuillus et persistants, plantes vivaces mélangées et plantées en ligne. Les avantages d’un brise-vent sont :* Une augmentation de la température de l’air;* Une hausse de la température du sol de quelques degrés;* Une réduction de l’évaporation;* Une stimulation de la photosynthèse due à un accroissement de la température au niveau des feuilles et à une augmentation du taux de diffusion de CO2;* Un gain de 10 à 30 % des récoltes pour les plantes protégées.La réponse des cultures varie cependant en fonction du type de culture, des sols, des variations climatiques et de la structure du brise-vent.Il existe d’autres utilités à un brise-vent. C’est un :* Bioaccumulateur de minéraux dans la litière au pied du brise-vent, ce qui réduit les besoins en fertilisant;* Réducteur de l’érosion éolienne grâce à la fois à la diminution de la vitesse du vent et à une meilleure teneur en eau du sol;* Producteur de nourriture pour les pollinisateurs, assurant ainsi une meilleure pollinisation;* Source de nourriture pour la ...

    • 32 min.
    Travailler le sol ou pas, voilà la question?

    Travailler le sol ou pas, voilà la question?

    Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.

















    Le travail du sol est une suite d’opérations réalisées à l’aide d’instruments aratoires afin de créer un milieu favorable à la croissance des plantes cultivées. Il existe plusieurs pratiques.Le labour consiste, avec une charrue, à ouvrir la couche arable d’un champ cultivé sur une certaine profondeur et de la retourner afin de faciliter les opérations culturales pratiquées par la suite.Pour le pseudo-labour, avec une herse ou au scarificateur, on travaille superficiellement le sol afin d’en ameublir la surface.Avec le déchaumage on enfouit les chaumes et les restes de paille pour faciliter leur décomposition.Le roulage, le binage, et le buttage sont aussi considérés comme du travail du sol.On distingue quatre types de labours :* Les labours légers : de 10 à 15 cm;* Les labours moyens : de 15 à 30 cm;* Les labours profonds : de 30 à 40 cm;* Les labours de défoncement : + de 40 cmLa technique du labour présente plusieurs avantages :* Une décompaction et une restructuration du sol;* Une aération et l’introduction d’oxygène;* Le mélange des résidus de récolte, des amendements et des fertilisants;* Une accélération de la minéralisation des éléments, ce qui entraîne moins de pertes d’azote par volatilisation et plus de disponibilité pour les plantes;* Un accroissement de l’évaporation de l’eau et du réchauffement, le sol dus à l’absence de résidus à la surface des parcelles;* Un meilleur ressuyage et un réchauffement du lit de semences, ce qui facilite la germination;* Une gestion mécanique des adventices par la destruction des plantes entières et la dilution du stock de semences dans un grand volume de terre;* Une rupture du cycle de reproduction de certaines maladies fongiques;* La lutte contre les ravageurs des cultures par la destruction de leurs nids et habitats.Ainsi que nombre d’inconvénients :* Une modification de l’ordre naturel des couches lors du retournement, cette situation à des effets très négatifs sur la vie de la plupart des habitants, aussi bien de la faune que de la flore, du sol;* Une modification de la structure du sol;* Un apport brutal d’oxygène, ce qui entraîne une oxydation des matières organiques, ce qui peut provoquer une minéralisation précipitée, les éléments nutritifs n’étant alors pas, sauf en cas de semis rapide, utilisables par la plante;* Une plus grande production de gaz carbonique;* Une diminution du stock de matière organique due à une forte minéralisation, ce qui entraîne des problèmes à la structure et qui augmente l’érosion;* La compaction du sol sous la zone travaillée, surtout en conditions humides, ce qui entraîne la formation d’une semelle de labour;* L’enfouissement en profondeur des débris végétaux, des amendements organiques, et de toute la faune et la flore du sol;* La diminution de la faune et de la flore du sol entraînant une érosion de la biodiversité;* La remontée à la surface des graines enfouies les années précédentes;* La fragilisation du sol par une plus grande exposition à l’érosion;* L’altération et la diminution de la matière organique pouvant entraîner une disparition de la couche d’humus superficielle;* La réduction de l’humidité du sol;* Le lessivage des nitrates, ce qui pollue les nappes phréatiques et qui nécessite de faire des apports d’engrais pour pallier ce déficit.Le travail simplifié du sol est un ensemble de techniques qui visent à créer un milieu favorable à la croissance des plantes cultivées,

    • 31 min.
    Des manières originales d’aménager un potager

    Des manières originales d’aménager un potager

     Cette émission est une présentation de Sème-saveurs,  le spécialiste des plantes comestibles prêtes à planter.

















    On distingue les potagers cultivés en pleine terre et ceux hors-sol.Le potager de plein champ est le potager traditionnel de nos grands-mères sur de grands terrains. Ce sont les espaces entre les rangées qui servent d’allées. On sait aujourd’hui que le travail avec retournement du sol et le tassage entre les rangs n’étaient pas bénéfiques.La culture en planche permanente, le potager en carré permanent, les buttes permanentes sont des cultures en pleine terre présentant plusieurs intérêts. Écoutez le balado Cultiver à la planche!La culture en lasagne est une forme hybride entre une planche permanente, une butte permanente et une butte en hügelkultur. On installe des couches de matières organiques vertes et brunes intercalées. Le tout forme une butte généralement plate de 30 cm de haut.On peut aussi cultiver la verticale en pleine terre.La culture hors-sol se fait dans des conditions spécifiques. À cause de ses impacts environnementaux, notamment en déplaçant du sol cultivable, on devrait l’utiliser en dernier recours. Cette pratique est envisageable quand on souhaite :* Réduire les îlots de chaleur urbains en « climatisant » des surfaces qui retiennent la chaleur, tels le béton ou en asphalte. La transformation peut être rapide;* Verdir des espaces sans vie comme une terrasse, un patio, un balcon, un toit, etc.;* Cultiver sur un sol contaminé, là où il serait dangereux d’y produire des plantes comestibles. Comme les contenants isolent le sol pollué du terreau de culture, les risques de contamination sont minimes;* Installer un potager en un clin d’œil… ou presque, car il est beaucoup plus facile de mettre en place un potager en contenant qu’en pleine terre;* Utiliser des endroits bien ensoleillés en milieu urbain, comme un toit ou une terrasse là où on manque de lumière au sol.Pour un peu d’originalitéIl existe plusieurs formes de jardins comestibles différents. Leur agencement et leur entretien nécessitent en général beaucoup de temps et parfois de ressources. Ils sont toutefois intéressants dans certaines conditions.La culture en terrassesC’est une très vieille technique qui est mise en place sur les terrains trop en pente pour recevoir des plantations. Elle permet d’éviter les pertes de sol et de nutriments dues à l’érosion. Tout en tenant compte du système d’enracinement, la culture en terrasses peut accueillir une vaste sélection de plantes comestibles. Lors de la mise en place de tels aménagements, on est particulièrement attentif à l’organisation des circulations.Les murs en pierres sèches retiennent la chaleur durant la journée et la libèrent le soir. Ce sont aussi des refuges pour les insectes utiles et certains animaux auxiliaires. On privilégie les pierres qui se trouvent déjà sur le terrain ou l’achat local. Le bois à l’avantage de séquestrer le carbone.Les massifs-épongesOn les installe dans les endroits qui ne retiennent pas l’eau. Leur emplacement est dicté par le fait qu’ils capent les eaux de ruissellement. Ils sont constitués d’une fosse de 30 à 50 cm de profondeur et d’au moins 2 m de diamètre. On utilise la terre excavée pour former de petites buttes tout le tour. Après avoir amendé le fond de la cuvette, on plante un fruitier au centre, des arbustes à forte demande en matière organique et en eau autour de l’arbre et des plantes comestibles sur les buttes.Attention! Lors de la création de massifs-éponges, des massifs en cratère et des jardins en creux on déplace la couche fertile du ...

    • 31 min.
    Les différentes formes de cultures biologiques

    Les différentes formes de cultures biologiques

    Les énoncés des premiers principes de la culture biologique datent des années 1920. Tout comme ceux de l’agriculture conventionnelle. La culture biologique prend un véritable essor dans les années 1970 et fait l’objet de certification dans les années 1980.Au Québec, la définition officielle est donnée par le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants du Québec (CARTV) : « L’agriculture biologique est un mode de production qui soutient de manière durable la santé des sols et des écosystèmes. Elle s’appuie sur les processus écologiques, la biodiversité et des cycles adaptés aux conditions locales plutôt que sur l’utilisation d’intrants de synthèse ».Plus globalement on peut dire que la culture biologique est un système de gestion holistique qui vise à optimiser la productivité et à favoriser la santé des diverses communautés de l’agroécosystème, notamment les organismes du sol, les végétaux, les animaux et les êtres humains. Elle combine un haut niveau de biodiversité à des pratiques environnementales qui préservent les ressources naturelles afin d’assurer une productivité durable.Si tout le monde peut faire de la culture biologique, seuls les produits ayant fait l’objet d’une certification peuvent s’en revendiquer de la culture biologique. Si la certification est inutile pour sa propre consommation, elle est obligatoire lorsqu’un produit est mis en vente. En fait depuis l’an 2000, au Québec, l’appellation « biologique » est réservée par le CARTV.Les grands principes de la culture biologique sont les suivants :* Mettre en avant d’une vision holistique de la nature;* Produire d’aliments sains issus d’un sol vivant;* Utiliser les bons aspects des pratiques traditionnelles;* Allouer un rôle prédominant à l’humus;* Attribuer la prépondérance de la fertilité du sol à long terme sur la course au rendement à court terme;* Remettre en question l’autorité d’une science agronomique isolée dans les laboratoires et éloignée des réalités du terrain;* Optimiser les outils technologiques;* Rejeter de l’utilisation des produits de synthèse;* Régénérer des liens sociaux.À partir de ces principes, plusieurs règles peuvent être appliquées :* Avoir un impact minimal sur l’environnement;* Éviter la dégradation et la pollution du sol;* Réduire au minimum l’érosion du sol;* Limiter le plus possible les différentes sortes de pollution;* Maintenir la fertilité du sol à long terme en favorisant son activité biologique;* Perpétuer la diversité écologique dans l’écosystème;* Optimiser l’utilisation des ressources, quelle qu’en soit l’origine;* Favoriser l’achat local de produits locaux;* Utiliser des méthodes de manipulation, de transformation et de conservation qui maintiennent l’intégrité biologique des produits afin de conserver leurs qualités nutritives le plus élevées possible.La culture biologique bio-intensive est un type de culture où l’on maximise l’utilisation du sol par une intensification des cultures. L’objectif est de produire sur de petites parcelles une alimentation saine tout en simulant la biodiversité et en soutenant la fertilité du sol. La culture biologique bio-intensive a pour avantages :* De fixer une grande quantité de carbone atmosphérique par unité de surface;* De favoriser le recyclage en circuit court de la matière organique;* De ne pas nécessiter d’outillage onéreux ou énergivore;* De réduire, voire d’éliminer complètement l’usage d’intrants;* De minimiser la part alimentaire accordée dans l’empreinte écologique du jardinier et de sa famille;* De permettre de laisser de la place aux écosystèmes sauvages;* De répondre à la nécessité de diminuer la surface de terre cultivée pour se nourrir.Les inconvénients sont peu nombreux. La culture biologique bio-intensive nécessite un bon niveau de co

    • 28 min.

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