3 min.

Robinhood, le rêve américain BlockFin

    • Technologie

Début en bourse décevant pour la start-up américaine Robinhood dont la cotation navigue en dessous des 38 dollars son prix d’introduction*. On peut penser ce que l’on veut du néo-courtier en ligne ou de ses premières heures difficiles au Nasdaq … mais il faut reconnaître une chose que jamais personne ne pourra enlever à la fintech américaine, à ses fondateurs, à ses salariés et désormais à ses investisseurs.

Elle est un symbole du rêve américain !

Vladimir Tenev, l’un de ses 2 co-fondateurs, est arrivé aux Etats-Unis à l’âge de 5 ans en provenance de Bulgarie.

Sur les bancs du très prestigieux campus de Stanford où il étudie les mathématiques, il rencontre son futur associé Baiju Bhatt qui fait, lui, dans la physique.

Baiju est certes né sur le sol américain mais de parents immigrés indiens qui ont cru, avant lui, qu’aux Etats-Unis tout était possible pour eux et leurs enfants.

En 2011, Vlad et Baiju assistent à New York au mouvement Occupy Wall Street qui s’ancre symboliquement au cœur du parc Zuccotti, propriété de Goldman Sachs. Les 2 entrepreneurs le sentent : le rapport des jeunes américains à la finance va changer durablement. En 2013, dans un effort d’inclusion financière, ils créent Robinhood, une application où les ordres de bourse sont gratuits et où l’on peut investir non pas dans une action, mais dans une fraction d’action pour un tout petit dollar seulement.

La start-up n’a pas encore soufflé les bougies de son 10ème anniversaire que sa valorisation tourne déjà aujourd’hui autour des 30 milliards de dollars, un montant stratosphérique. C’est plus que la Société Générale ou la Deutsche Bank. Et dans son prospectus d’introduction visé par la SEC, la fintech a dévoilé 5 chiffres impressionnants qui devraient soutenir sa croissance future.

68% des jeunes adultes américains âgés de 18 à 29 ans n'ont encore jamais investi en bourse le moindre dollar.

Aux Etats-Unis, 59% des boursicoteurs âgés de 18 à 34 ans passent des ordres à l'aide d'une application mobile.

81% des américains âgés de 18 à 34 ans envisageraient d'acheter des produits financiers par l'intermédiaire d’une plateforme opérée par une entreprise technologique plutôt que par l'intermédiaire d'un acteur traditionnel.

Pour Robinhood aux 17,7 millions d’utilisateurs actifs chaque mois, le coût d’acquisition moyen d’un nouveau client s’élève à 15 dollars et la société met 5 mois à le rentabiliser.

Mais ce n’est pas tout.

Robinhood n’est pas un simple courtier. C’est aussi une plateforme de publication qui fait dans l’éducation financière. Elle y est par ailleurs très attendue. Sa newsletter et son podcast aux épisodes hebdomadaires - Under The Hood - comptent 32 millions d’abonnés.

Enfin, l’IPO de Robinhood marquera aussi le début de son aventure à l’international, la fintech américaine ayant été très claire à ce sujet même si elle se défend d’avoir le moindre projet dans ses cartons.

Ses solutions aujourd’hui réservées aux seuls citoyens américains iront bien à la conquête de l’Europe et de l’Asie. Ses dirigeants ont été prévoyants. Ses plateformes techniques ont déjà fait l’objet d’investissements pour opérer à l’international et la fintech cherche constamment à protéger sa propriété intellectuelle. En particulier sa marque et ceci à une échelle mondiale.

En Europe, ses bases arrières pourraient être le Royaume-Uni et les Pays-Bas où l’américain a déjà des filiales.

On pourrait faire le pari qu’elle débarquera en priorité au Royaume-Uni où l’attend un marché de 2.500 milliards de livres sterling.

(*) au 6 août, le cours de l'action HOOD reprenait des couleurs autour des 50 dollars

Début en bourse décevant pour la start-up américaine Robinhood dont la cotation navigue en dessous des 38 dollars son prix d’introduction*. On peut penser ce que l’on veut du néo-courtier en ligne ou de ses premières heures difficiles au Nasdaq … mais il faut reconnaître une chose que jamais personne ne pourra enlever à la fintech américaine, à ses fondateurs, à ses salariés et désormais à ses investisseurs.

Elle est un symbole du rêve américain !

Vladimir Tenev, l’un de ses 2 co-fondateurs, est arrivé aux Etats-Unis à l’âge de 5 ans en provenance de Bulgarie.

Sur les bancs du très prestigieux campus de Stanford où il étudie les mathématiques, il rencontre son futur associé Baiju Bhatt qui fait, lui, dans la physique.

Baiju est certes né sur le sol américain mais de parents immigrés indiens qui ont cru, avant lui, qu’aux Etats-Unis tout était possible pour eux et leurs enfants.

En 2011, Vlad et Baiju assistent à New York au mouvement Occupy Wall Street qui s’ancre symboliquement au cœur du parc Zuccotti, propriété de Goldman Sachs. Les 2 entrepreneurs le sentent : le rapport des jeunes américains à la finance va changer durablement. En 2013, dans un effort d’inclusion financière, ils créent Robinhood, une application où les ordres de bourse sont gratuits et où l’on peut investir non pas dans une action, mais dans une fraction d’action pour un tout petit dollar seulement.

La start-up n’a pas encore soufflé les bougies de son 10ème anniversaire que sa valorisation tourne déjà aujourd’hui autour des 30 milliards de dollars, un montant stratosphérique. C’est plus que la Société Générale ou la Deutsche Bank. Et dans son prospectus d’introduction visé par la SEC, la fintech a dévoilé 5 chiffres impressionnants qui devraient soutenir sa croissance future.

68% des jeunes adultes américains âgés de 18 à 29 ans n'ont encore jamais investi en bourse le moindre dollar.

Aux Etats-Unis, 59% des boursicoteurs âgés de 18 à 34 ans passent des ordres à l'aide d'une application mobile.

81% des américains âgés de 18 à 34 ans envisageraient d'acheter des produits financiers par l'intermédiaire d’une plateforme opérée par une entreprise technologique plutôt que par l'intermédiaire d'un acteur traditionnel.

Pour Robinhood aux 17,7 millions d’utilisateurs actifs chaque mois, le coût d’acquisition moyen d’un nouveau client s’élève à 15 dollars et la société met 5 mois à le rentabiliser.

Mais ce n’est pas tout.

Robinhood n’est pas un simple courtier. C’est aussi une plateforme de publication qui fait dans l’éducation financière. Elle y est par ailleurs très attendue. Sa newsletter et son podcast aux épisodes hebdomadaires - Under The Hood - comptent 32 millions d’abonnés.

Enfin, l’IPO de Robinhood marquera aussi le début de son aventure à l’international, la fintech américaine ayant été très claire à ce sujet même si elle se défend d’avoir le moindre projet dans ses cartons.

Ses solutions aujourd’hui réservées aux seuls citoyens américains iront bien à la conquête de l’Europe et de l’Asie. Ses dirigeants ont été prévoyants. Ses plateformes techniques ont déjà fait l’objet d’investissements pour opérer à l’international et la fintech cherche constamment à protéger sa propriété intellectuelle. En particulier sa marque et ceci à une échelle mondiale.

En Europe, ses bases arrières pourraient être le Royaume-Uni et les Pays-Bas où l’américain a déjà des filiales.

On pourrait faire le pari qu’elle débarquera en priorité au Royaume-Uni où l’attend un marché de 2.500 milliards de livres sterling.

(*) au 6 août, le cours de l'action HOOD reprenait des couleurs autour des 50 dollars

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