Ernst Lubitsch La Cinémathèque française
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Ernst Lubitsch est le prince de la comédie américaine. Chassés-croisés amoureux, vaudevilles, satires politiques et sociales, réjouissant immoralisme, science infinie du gag et de la situation se mêlent ainsi dans une œuvre où la sophistication est parfois effleurée par une élégante vulgarité.
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Amitié : la dernière retouche d'Ernst Lubitsch. Lecture de Jacques Bonnaffé
Dans ce texte magnifique publié à la fin de sa vie, Samson Raphaelson, écrivain et co-scénariste de Lubitsch sur neuf films – parmi lesquels Haute pègre, The Shop Around the Corner ou Le Ciel peut attendre – raconte, plus qu'un chapitre de ses mémoires qu'il n'écrivit jamais, le scénario incroyable et véridique du fil(m) invisible de sa relation avec le cinéaste. L'histoire d'une amitié pudique qui se révèle parce que le ciel a décidé d'attendre...
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Tout est plaisir. Conférence de Jean Douchet
Lubitsch croit à une discipline du plaisir. Car la vie ressemble à un casse-tête épicurien où chaque instant serait volé à la mort. Il faut donc vivre, sourire et prendre ce qui vient. Plaisir immédiat, physique, mais plaisir aussi de société. Il n'y a de plaisir que dans l'instabilité permanente.
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Un cinéaste au paradis ou Lubitsch à Hollywood (1930-1945). Conférence de Pierre Berthomieu
La Paramount fut le paradis d'Ernst Lubitsch. Avec sa manière extravagante et raffinée, le studio permit au roi de la comédie de tourner ses œuvres les plus virtuoses. Puissant et respecté, Lubitsch y fut cinéaste et producteur avant de passer, en 1939, à la MGM et à la 20th Century Fox. Pendant dix ans, la célèbre "touche" du maître s'épanouit dans ce studio de rêve. Avant qu'elle ne connaisse de nouvelles aventures au cours des années 1940, face à l'Histoire et dans de nouveaux studios.
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Ernst Lubitsch vers le deuxième demi-siècle. Conférence de Bernard Eisenschitz
Cluny Brown (La Folle Ingénue, 1946) est le dernier film terminé par Lubitsch. Il se comparait alors à un danseur qui s'est cassé une jambe et découvre qu'il peut de nouveau danser. Alors, un testament, un post-scriptum ? Et s'il s'agissait plutôt d'une nouvelle chorégraphie, d'un tournant, en phase avec les bouleversements du monde – et du cinéma ?