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#102 - Julie Chazarenc-Bourbon [Up & Co] - Comment réussir son arrivée en terre bretonne et accélérer son développement ‪?‬ Aventure Humaine

    • Предпринимательство

Aujourd’hui, Gaël reçoit Julie Chazarenc-Bourbon, 47 ans, maman de 2 jeunes enfants et cheffe d’entreprises. Entreprises avec un S.

Quand on rencontre un entrepreneur, on se demande toujours d’où lui vient cet attrait pour l’entrepreneuriat.

Pour Julie, c’est arrivé tôt et de façon innée.

À 18 ans, elle organise des soirées payantes pour rassembler, rencontrer et ainsi arrondir ses fins de mois. Étudiante en LEA pour devenir institutrice, elle découvre que l’évènementiel est, en réalité, un vrai métier. Sans hésiter, elle se réoriente alors en agence de communication.

“*Je serai instit quand je serai maman !” (*Ça, c’est ce qu’elle pense mordicus, à l’époque)

À la suite d’une tournée évènementielle au sport d’hiver, Edgar Grospiron, champion olympique de ski de bosses, recrute Julie et devient sa première salariée. Un premier emploi de bras droit, passionnant et enrichissant.

Après de nombreuses années à évoluer dans les agences de communication et le microcosme parisien, Julie ressent une envie de liberté et se lance en freelance.

Un jour, l’une de ses sœurs lui parle d’un projet, celui de monter sa propre marque. Seul hic, elle ne se sent pas l’envie et les épaules de gérer seule la partie communication, commerciale et administrative. Ça tombe bien, communiquer est la grande force de Julie. Les deux frangines se lancent alors ensemble dans l’aventure entrepreneuriale.

Julie, qui a découvert le rugby en 2001, part d’un constat simple : dans ce sport, il n’y a rien (comme vêtements) pour les joueuses. Elles sortent donc une première série de tee-shirts féminins en lien avec le rugby qu’elles vendent sur des tournois. Les tee-shirts rencontrent leur premier public.

Été 2006. Les deux sœurs veulent tenter de percer dans le SO, berceau du rugby. Elles préparent alors un très grand stock de vêtements et partent en camping-car pour vendre sur les marchés d’été diurnes et nocturnes et les feria. Même si elles rentrent avec beaucoup de stock, l’opération reste un succès.

Coup de pouce de l’Univers, la France accueille la Coupe du monde de rugby. Les deux frangines parviennent à décrocher un Corner au Printemps Porte d’Italie et aux Galeries Lafayette et gagnent encore plus en visibilité.

On dit souvent que les rencontres peuvent changer une vie. Parfois, il s’agit d’un coup de fil. Un jour, un appel d’Hossegor : un local se libère et le propriétaire aimerait bien que leur marque prenne la suite. La sœur de Julie, désireuse de quitter la capitale, descend donc dans le SO et Julie reste à Paris pour développer.

Créatrice d’une marque de vêtements, prestataire de services, l’entreprise propose une nouvelle corde à son arc : équipementier pour des clubs de rugby.

Sur le papier, tout a l’air de rouler pour les deux sœurs, mais deux constats se dressent après quelques années : la gestion est à revoir complètement et entreprendre en famille n’est pas toujours évident. Les deux sœurs décident donc de se réorganiser.

L’arrivée d’un nouvel associé, expert-comptable, ramène des bases solides dans la gestion de l’entreprise. En parallèle, l’ouverture au marché digital va propulser et faire croître rapidement la société.

A la même époque, Julie tombe enceinte. Enfin. Cinq ans qu’elle attend cette nouvelle. A force de trop travailler, la fausse couche pointe le bout de son nez. Alitée, elle a le temps de prendre de la hauteur sur l’entreprise et décide de réduire drastiquement la voilure. Heureusement, le bébé s’accroche. Né prématurément, son fils devient sa priorité. Julie coupe alors un peu avec le quotidien professionnel, ce qui entraîne des tensions presque quotidiennes avec son associé.

Puis le COVID s’installe. Plus de sport. Plus de com. L’agence risque de fermer boutique jusqu’au jour où, en plein confinement, Julie reçoit un a

Aujourd’hui, Gaël reçoit Julie Chazarenc-Bourbon, 47 ans, maman de 2 jeunes enfants et cheffe d’entreprises. Entreprises avec un S.

Quand on rencontre un entrepreneur, on se demande toujours d’où lui vient cet attrait pour l’entrepreneuriat.

Pour Julie, c’est arrivé tôt et de façon innée.

À 18 ans, elle organise des soirées payantes pour rassembler, rencontrer et ainsi arrondir ses fins de mois. Étudiante en LEA pour devenir institutrice, elle découvre que l’évènementiel est, en réalité, un vrai métier. Sans hésiter, elle se réoriente alors en agence de communication.

“*Je serai instit quand je serai maman !” (*Ça, c’est ce qu’elle pense mordicus, à l’époque)

À la suite d’une tournée évènementielle au sport d’hiver, Edgar Grospiron, champion olympique de ski de bosses, recrute Julie et devient sa première salariée. Un premier emploi de bras droit, passionnant et enrichissant.

Après de nombreuses années à évoluer dans les agences de communication et le microcosme parisien, Julie ressent une envie de liberté et se lance en freelance.

Un jour, l’une de ses sœurs lui parle d’un projet, celui de monter sa propre marque. Seul hic, elle ne se sent pas l’envie et les épaules de gérer seule la partie communication, commerciale et administrative. Ça tombe bien, communiquer est la grande force de Julie. Les deux frangines se lancent alors ensemble dans l’aventure entrepreneuriale.

Julie, qui a découvert le rugby en 2001, part d’un constat simple : dans ce sport, il n’y a rien (comme vêtements) pour les joueuses. Elles sortent donc une première série de tee-shirts féminins en lien avec le rugby qu’elles vendent sur des tournois. Les tee-shirts rencontrent leur premier public.

Été 2006. Les deux sœurs veulent tenter de percer dans le SO, berceau du rugby. Elles préparent alors un très grand stock de vêtements et partent en camping-car pour vendre sur les marchés d’été diurnes et nocturnes et les feria. Même si elles rentrent avec beaucoup de stock, l’opération reste un succès.

Coup de pouce de l’Univers, la France accueille la Coupe du monde de rugby. Les deux frangines parviennent à décrocher un Corner au Printemps Porte d’Italie et aux Galeries Lafayette et gagnent encore plus en visibilité.

On dit souvent que les rencontres peuvent changer une vie. Parfois, il s’agit d’un coup de fil. Un jour, un appel d’Hossegor : un local se libère et le propriétaire aimerait bien que leur marque prenne la suite. La sœur de Julie, désireuse de quitter la capitale, descend donc dans le SO et Julie reste à Paris pour développer.

Créatrice d’une marque de vêtements, prestataire de services, l’entreprise propose une nouvelle corde à son arc : équipementier pour des clubs de rugby.

Sur le papier, tout a l’air de rouler pour les deux sœurs, mais deux constats se dressent après quelques années : la gestion est à revoir complètement et entreprendre en famille n’est pas toujours évident. Les deux sœurs décident donc de se réorganiser.

L’arrivée d’un nouvel associé, expert-comptable, ramène des bases solides dans la gestion de l’entreprise. En parallèle, l’ouverture au marché digital va propulser et faire croître rapidement la société.

A la même époque, Julie tombe enceinte. Enfin. Cinq ans qu’elle attend cette nouvelle. A force de trop travailler, la fausse couche pointe le bout de son nez. Alitée, elle a le temps de prendre de la hauteur sur l’entreprise et décide de réduire drastiquement la voilure. Heureusement, le bébé s’accroche. Né prématurément, son fils devient sa priorité. Julie coupe alors un peu avec le quotidien professionnel, ce qui entraîne des tensions presque quotidiennes avec son associé.

Puis le COVID s’installe. Plus de sport. Plus de com. L’agence risque de fermer boutique jusqu’au jour où, en plein confinement, Julie reçoit un a

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