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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

    Législatives, « purge » à gauche, mesures du Nouveau Front populaires… Marine Tondelier est l’invitée de ce 15 juin 2024

    Législatives, « purge » à gauche, mesures du Nouveau Front populaires… Marine Tondelier est l’invitée de ce 15 juin 2024

    Après quatre jours de négociations, les partis de gauche ont trouvé un terrain d’entente. Ils ont signé, dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 juin 2024, un accord. Un Nouveau Front populaire constitué de la France Insoumise, du Parti socialiste, du Parti communiste et des Écologistes ainsi que plusieurs autres petits partis de gauche a émergé. Vendredi 14 juin, lors d’un déplacement dans le Loiret, Jordan Bardella a érigé ce Nouveau Front populaire comme son « principal adversaire » pour les législatives à venir, le 30 juin et le 7 juillet. Invitée dans les 4 vérités, sur France 2, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts, le confirme. Elle rappelle l’incohérence selon elle d’une dissolution de la part du président Macron. « Qu’espérait-il ? En quelques jours, il est déjà dix points derrière nous ». Selon un sondage OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, le RN mènerait, avec 32% des intentions de vote, suivi du Front populaire, avec 25%. Renaissance rassemble quant à lui 19%. « Ça montre bien que le mot majorité présidentielle n’a plus de sens et qu’elle est en sursis », estime la responsable politique. Elle appelle la société civile à voter pour son parti. « On a besoin de vous, c’est le moment ! », martèle-t-elle.

    À gauche, un « contrat de législature » est mis en place. Des mesures concrètes, comme l’augmentation du SMIC à 1600€ net, l’indexation des salaires sur l’inflation ou le blocage des prix sur les produits de première nécessité y sont détaillées. Du côté de la majorité, ce programme a été chiffré à plus de 286 milliards d’euros. Citant un bilan « chiffré à 9 millions de pauvres et un peu plus de pauvres chaque jour », Marine Tondelier estime « ne pas avoir à recevoir de leçons de cynisme des Macronistes.» Pour financer ces mesures, la gauche compte aller "chercher l’argent là où il est", notamment dans les superprofits. « Ça s’appelle la justice ! », martèle-t-elle.

    Ce contrat de législature prévoit également de booster la filière de l’environnement, et notamment celle des énergies renouvelables. Pas un mot, en revanche, sur le nucléaire. L’écologiste justifie ce fait par le devoir d’écrire un contrat pour cent jours, et celui de législature valant pour deux ans. En ce temps réduit, impossible de fermer une centrale nucléaire. En deux ans, les Écologistes préfèrent donc se concentrer sur « l’urgence » : celle des renouvelables, donc.

    Jean-Luc Mélenchon est-il la ligne rouge à ne pas franchir en cas d'élection d’un premier ministre à gauche ?

    À propos du Nouveau Front populaire, toutes les interrogations n’ont pas été levées. Personne ne sait, par exemple, encore qui ira à Matignon si la gauche remporte ces élections législatives. À l’inverse de plusieurs personnalités de son camp, Marine Tondelier préfère ne pas assurer, pour l’instant, être « capable » d’être Premier Ministre si la situation se présentait. « On a construit un collectif, et c’est à ça que je tiens (…) Il est trop tôt pour dire qui sera Premier Ministre. Pour moi, chaque jour de cette campagne, les mues que nous sommes en train d’opérer chacun, décident si nous sommes capables ou pas ». Jean-Luc Mélenchon est-il la ligne rouge à ne pas franchir ? Pas de réponse franche de Marine Tondelier, qui argue tout de même que le sujet à propos du président des Insoumis s’est « résolu de lui-même », l’homme politique s’étant mis en retrait ces derniers jours.

    Chaque parti qui a obtenu des circonscriptions les répartissent entre chaque candidat. Est-ce à dire qu’on a assisté à une forme de purge à la France Insoumise ? Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet ont en effet été écartés. « Ce n’est pas une sorte de purge. C’est une purge », confirme Marine Tondelier. « Je pense que c’est une erreur,

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    Alliance avec LR, privatisation de l’audiovisuel… Sébastien Chenu est l’invité du 14 juin 2024

    Alliance avec LR, privatisation de l’audiovisuel… Sébastien Chenu est l’invité du 14 juin 2024

    Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, est aussi député sortant RN du Nord à l’Assemblée nationale. Invité des 4 vérités, l’homme politique a indiqué son intention de se présenter aux élections européennes qui se tiendront le 30 juin et le 7 juillet prochains.

    Mardi 11 juin 2024, sur France 2, Jordan Bardella, le leader du Rassemblement national, avait annoncé un « accord » entre le RN et LR, avec « plusieurs députés LR investis ou soutenus ». À ce sujet, Sébastien Chenu indique que son parti est « en train de finaliser cet accord ». Il y aura, précise-t-il, près de 80 candidats autour d’Éric Ciotti, issus de la famille des Républicains, mais aussi, assure-t-il, de la gauche souverainiste, de la société civile. Figureront également des anciens ou actuels élus LR de Paris et une ancienne députée Renaissance en Rhône-Alpes. Les noms précis seront diffusés très prochainement.

    Après de longues négociations, la gauche a annoncé jeudi 13 juin dans un communiqué avoir trouvé un accord de coalition. Les Écologistes, le parti Socialiste, la France Insoumise et le Parti communiste s’allieront notamment sous la forme d’un « nouveau Front populaire » dans le but de capitaliser leur score aux Européennes. Dans le même temps, l’accord entre le groupe LR et le RN a été beaucoup plus difficile à consolider, et reste partiel. En effet, nombre des membres du parti Les Républicains ont refusé l’alliance avec le Front national. Pour exprimer leur désaccord, ils ont exclu le président du groupe, Éric Ciotti. Pour expliquer cette réticence à se rattacher à son parti, Sébastien Chenu avance une volonté, de la part des plus réticents, de « garder leurs sièges à l’Assemblée ». Pourtant, argue-t-il, « les français nous ont élus en majorité, et c’est l’après Macron qui se dessine maintenant. »

    Vers une confirmation de la privatisation de l'audiovisuel

    Le 13 juin 2024, sur BFMTV, Gabriel Attal a estimé que le PS avait fait un « accord de la honte avec les France Insoumise ». Sébastien Chenu abonde ces propos et fustige le programme de ses adversaires, dont certains, comme le NPA, dénonce-t-il, sont mis en cause pour « apologie du terrorisme », et d’autres, comme la France Insoumise, ont prononcé des propos « indéfendables » au sujet du conflit opposant le Hamas et Israël.

    Revenir sur la réforme des retraites ou baisser la TVA sur les nouvelles énergies font partie du programme du Rassemblement national. Malgré un climat économique défavorable mis en exergue par plusieurs agences de notation, Sébastien Chenu confirme l’applicabilité de ce programme. Pour pouvoir l’appliquer, lui et son parti envisagent de faire des économies sur « les tabous qui n’ont pas été ouverts pendant des années » : le coût de l’immigration, la contribution à l’Union européenne ou la fraude sociale, notamment.

    Sébastien Chenu a réitéré son intention lundi 11 juin 2024 sur BFMTV et RMC : si le Rassemblement national arrive au pouvoir, il privatisera l’audiovisuel public français. Le but ? « Oxygéner le service public », qui, selon le représentant politique, n’est pas neutre et « penche vers la gauche et l’extrême gauche ».

    À Lyon, Nantes, ou encore Bordeaux, plusieurs manifestations anti RN ont déjà eu lieu depuis l’annonce des résultats des européennes, le 9 juin 2024. Samedi 15 juin, entre 50.000 et 100.000 manifestants contre l’extrême droite sont attendus à Paris. Sébastien Chenu s’étonne de ces rassemblements. Pour lui, il faut « respecter les choix des français ». « Une fois que les élections sont passées, on respecte les choix des français ! », martèle-t-il.

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    L'union de la droite et de l'extrême-droite pour les législatives - Éric Ciotti est l'invité du 13 juin 2024

    L'union de la droite et de l'extrême-droite pour les législatives - Éric Ciotti est l'invité du 13 juin 2024

    Il ne veut pas partir. Exclu de son parti hier mercredi 12 juin à l’unanimité par le bureau politique des Républicains, Éric Ciotti affirme rester le président du parti de droite. Il estime que la décision de ce bureau n’a « aucune valeur » car seul lui peut convoquer un bureau politique, ce qu’il n’a pas fait. Il menace de « poursuites judiciaires » et d’« actions judiciaires » ceux qui ont tenté de l’exclure du pouvoir. Il estime la décision prise par ses collaborateurs être un « combat d’arrière-garde de personnes qui n’ont rien compris à ce qu’il se passe en ce moment dans le pays ».

    Dans cet arrière-goût de dictature à la présidence du parti historique de la droite, un nouveau chemin « historique » pour mettre fin à l’immobilisme et « créer un vrai programme de droite » est envisagé par notre invité. Un chemin qui s’appelle l’alliance avec l’extrême-droite française, bien que ce soit un terme qu’il récuse : « ce terme est tellement ridicule et usé, on ne peut pas réfléchir avec des éléments de langage du siècle passé », affirme-t-il au micro de Télématin. Qu’importe si le parti de Jordan Bardella comporte des membres appartenant à des groupuscules violents, ou si les discours et décisions au Parlement continuent de soutenir des politiques racistes, misogynes ou homophobes... Pour Éric Ciotti, il s’agit de la clé pour sauver les Républicains.

    Une alliance contre le macronisme et l’extrême-gauche

    « Je souhaite qu’il y ait un bloc un républicain entre les Républicains et le Rassemblement National » annonce en toutes lettres le président destitué. Il accuse dans un premier temps la politique économique menée par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire qui aurait selon lui menée le pays à « 100 milliards d’euros de dettes » et à un « record du monde d’impôts et de taxes ». Face à ces impôts qui « écrasent les Français » et à un pouvoir d’achat en baisse, l’homme politique entrevoit déjà la victoire de l’extrême-droite le 7 juillet : « demain, la droite va revenir au pouvoir avec le Rassemblement National, et on va pouvoir mettre de l’ordre dans les comptes ». L’urgence, selon lui et Jordan Bardella, serait de « redresser les comptes » et d’arrêter l’immigration qui « pourrit la vie des Français » ; leurs divergences ne seraient donc pas un frein dans l’immédiat.

    Il invite les candidats des Républicains flirtant le plus avec l’extrême-droite comme lui à le rejoindre sous 48 heures pour tenter de faire partie du prochain gouvernement, qu’il entrevoit déjà sous la coupe de Jordan Bardella. Il affirme qu’il y aura des ministres des Républicains dans un ministère mené par Bardella en Premier ministre.

    Face à l’alliance de la gauche en train de se monter sous le nom de « Front Populaire », notre invité est partisan d’une même alliance à droite. Il estime que l’extrême-gauche est un « danger pour la République » avec des Insoumis qu’il considère « antisémites ». Pour lui, si la gauche arrive à s’unir avec des gens « qui ne sont pas fréquentables » comme La France Insoumise, il veut le même destin pour la droite : s’unir au lieu de se bloquer dans le passé. Il insiste : « je veux qu’il y ait une majorité de droite le 30 juin et un Président de droite en 2027, Marine Le Pen ou autre ». Puis de conclure : « je me sens parfaitement bien dans mes baskets, parce qu’il y a une énorme chance qui arrive, et j’appelle les Français à la mobilisation générale, à ne pas écouter ces discours absurdes : on va redresser la France dans l’intérêt général, et ceux qui regardent le passé resteront dans le passé ».

    • 10 мин.
    L'alliance de Ciotti avec le RN : vers un éclatement des Républicains ? - Aurélien Pradié est l'invité des 4V du 12 juin 2024

    L'alliance de Ciotti avec le RN : vers un éclatement des Républicains ? - Aurélien Pradié est l'invité des 4V du 12 juin 2024

    Au sein du parti des Républicains, la crise est d’une ampleur inédite. Deux jours après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée, le président des Républicains, Eric Ciotti, a indiqué son souhait de passer un accord électoral en vue des législatives anticipées. Invité lors du JT de TF1 ce mardi 11 juin, le président du parti de droite a signifié son souhait de s’allier avec le parti de Marine Le Pen, le Rassemblement National. Eric Ciotti a milité afin que « tous les députés LR sortants s'allient avec le RN pour préserver un groupe puissant à l'Assemblée nationale". C’est la première fois que le parti de droite tend la main au groupe parlementaire créé par Jean-Marie Le Pen. Une déclaration qui ne passe pas pour une bonne partie des élus du groupe. Comme beaucoup d’autres, Aurélien Pradié, le député LR du Lot, considère la décision de Ciotti comme « une trahison ». La réaction du député à la découverte de cette annonce a été sans appel : « J’ai eu envie de vomir quand j’ai entendu le chef de ma famille politique, la famille politique des gaullistes, aller se vendre au Rassemblement Nationale ». Pour Aurélien Pradié, le constat est sans appel : « Il n’est plus notre chef ».

    Les jeunes générations de Républicains pour reconstruire le parti ?

    En quelques heures, cette guerre interne explose et la majorité des cadres Républicains exigent la démission de leur président. Eric Ciotti, lui, refuse. Et provoque, à moins de trois semaines du scrutin, un éclatement du parti de droite. Même si Aurélien Pradié se veut rassurant quant à la division des Républicains. « Une extrême majorité va rester », affiche-t-il. Le député du Lot ne mâche pas ses mots concernant le président de son parti : « s’il le faut, nous le sortirons de notre bureau qui est le bureau des héritiers du Général de Gaulle. »

    Aurélien Pradié s’adresse ensuite directement aux électeurs : « Vous allez voter pour ces girouettes ? Il y a une relève à droite ». Alors que le parti des Républicains a subi un affaiblissement majeur ces dernières années, le député évoque l’avenir de celui-ci : « nous allons reconstruire, ça prendra le temps nécessaire. » L’élu du Lot déplore une perte de repères dans la vie politique et tient Emmanuel Macron comme responsable : « La situation est aussi de la responsabilité du président de la République ». Aurélien Pradié critique les manœuvres politiques qui consistent à rejoindre les partis qui ont le vent en poupe : « Tout ça, ce n’est pas fait pour sauver la France, c’est fait pour sauver leur peau. Je préfère perdre dans l'honneur plutôt que de me déshonorer. » Tant qu’Eric Ciotti aura le statut de président du parti, les candidats aux législatives ne porteront pas d'étiquette LR mais « ce n’est qu’une question d’heure » avant qu’il soit démis de ses fonctions, assène le député Pradié. Car « la trahison, ça se paie ». Ce dernier se dit prêt à reconstruire la démocratie après les élections législatives en s’alliant avec « les gaullistes » du pays afin de « travailler dans l’intérêt de la France ».

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    Dissolution de l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, Front populaire... Fabien Roussel est l'invité du 11 juin 2024

    Dissolution de l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, Front populaire... Fabien Roussel est l'invité du 11 juin 2024

    L’annonce a fait boom. A la surprise générale, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale et déclencher des élections législatives anticipées qui se dérouleront le 30 juin et 7 juillet prochain. « Il y a un véritable danger qui pèse sur la France. L’extrême droite est aux portes du pouvoir, nous devons tout faire pour présenter un gouvernement qui empêchera l’extrême droite de gagner et surtout qui permettra d’apporter une politique nouvelle qui réponde enfin aux attentes des Français », réagit Fabien Roussel, invité des 4 Vérités, ce mardi 11 juin 2024. Dans la soirée du lundi 06 juin, au terme de longues négociations qui ont duré plusieurs heures, les partis de gauche - Parti socialiste, Parti communiste, Écologistes et La France insoumise - ont finalement abouti à un accord de « candidature unique » afin de faire barrage au Rassemblement national. « Il n’y aura qu’un seul candidat de gauche dans chacune des circonscriptions, qui se présentera », assure le secrétaire national du Parti communiste Français, au micro de Thomas Sotto. Ce « front populaire » est soutenu par « une vingtaine d’organisations politiques » mais aussi les syndicats. « Ensemble nous allons écrire ce programme et tous les points qui nous rassemblent », soutient le communiste.

    Un « front populaire » version 2024, sans Jean-Luc Mélenchon ?

    Cette alliance intervient alors que la gauche est apparue plus divisée que jamais, notamment depuis le 7 octobre dernier, lors de l’attaque terroriste du Hamas et les ambiguïtés de la France Insoumise. « La menace est là, il est urgent de nous unir. (…) Sur les questions internationales, nous écrirons noir sur blanc ce que nous défendrons ensemble : le soutien de l’Ukraine face à l’agresseur russe, la nécessité de reconnaître l’État de Palestine et la reconnaissance du Hamas comme organisation terroriste », affirme Fabien Roussel.

    Cette réunion est marquée par l’absence de Jean Luc Mélenchon. « Nous sommes en train de construire autre chose, sans lui », soutient Fabien Roussel. « Nous serons plus que les quatre forces politiques qui composaient la Nupes. Nous sommes beaucoup plus nombreux, avec les syndicats, les associations », souligne-t-il, assurant qu’un programme sera défini pour être mis en œuvre dans les « cent prochains jours ». Qui pourra incarner cette union ? « C’est une question qui se posera. J’ai envie qu’on présente aux Français une équipe ». Invité de France 2 ce lundi 10 juin, Raphaël Glucksmann a estimé que Laurent Berger, figure de la société civile pourrait être Premier ministre. « Nous voulons d’abord mettre en avant le contenu, le programme plutôt qu’un homme. Nous avançons pas à pas », précise Fabien Roussel, qui souhaite redonner un nouvel élan « au monde du travail ».

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    Européennes, dissolution... Le RN crie victoire - Laure Lavalette, est l'invitée des 4V du 10 juin 2024

    Européennes, dissolution... Le RN crie victoire - Laure Lavalette, est l'invitée des 4V du 10 juin 2024

    C’est une victoire qui fait l’effet d’un tremblement de terre… Largement en tête dans les sondages depuis le début de la campagne, le Rassemblement National a remporté les Européennes avec 32,4% des suffrages, loin devant ses adversaires politiques. Une défaite amère pour pour le camp présidentiel qui n’a obtenu que la moitié de ce score, au coude-à-coude avec la liste socialiste de Raphaël Glucksmann. Un véritable séisme qui continue de faire trembler la majorité depuis l’allocution d’Emmanuel Macron ce dimanche 9 juin 2024. En effet, cette défaite a conduit le chef d’État à prendre une décision radicale, loin de faire l’unanimité même dans son propre camp. Au vu de ces résultats décevants qui donnent l’ascendant au RN, ce dernier a prononcé la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale pour « redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote ». Une initiative lourde de conséquences saluée par le Rassemblement National. Laure Lavalette, députée RN du Var, l’appelait de ses vœux pour répondre à « cette crise politique majeure déjà installée ». Selon notre invitée, la dissolution était la seule option malgré la déferlante de critiques à gauche de l’échiquier politique. Alors que les Français sont invités à se rendre aux urnes le 30 juin et le 7 juillet pour cette élection législative sur le tard, Marine Le Pen se dit prête à affronter le président de la République dans un ultime débat.

    En attendant, le Rassemblement National célèbre sa victoire avec un score historique jamais enregistré depuis 40 ans : « Ça fait 30 ans que la mobilisation n’avait pas été faite ce niveau là donc la légitimité du score de Jordan Bardella est vraiment très forte » félicite Laure Lavalette au nom de « l’identité, de la souveraineté, de la sécurité et de la concurrence loyale ». Et les choses se précisent à l’approche des législatives dans moins de trois semaines… En cas de victoire du RN, ce sera Jordan Bardella qui poussera les portes de Matignon.

    Alors que les scores se précisaient dans la soirée du 9 juin, Marion Maréchal, candidate Reconquête! a tendu la main à son ancienne famille politique. Une coalition de droite dure est-elle envisagée pour s’engager dans cette nouvelle bataille électorale ? Pour Laure Lavalette, l’union des droites n’est pas à l’ordre du jour.

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