26 avsnitt

17 Mars 2020.
Le confinement est décrété en Finistère, conséquence du Grand Virus planétaire.
L’autrice a emménagé au bout du monde il y a un an, pour écrire. Ce printemps si singulier, est l’occasion pour elle, de se souvenir…
Née sous le signe du confinement, il y a 53 ans, elle a rassemblé 60 anecdotes confinées, tantôt romantiques, tantôt volcaniques, aventureuses et malicieuses.
Ces chroniques confinées audio s’écoutent comme des ballades musicales et poétiques et à la fois, comme des balades méditatives et nostalgiques au cœur d’un environnement originel : un port de pêche, en Finistère Nord. Au bout du monde. Un endroit confiné, propice à la ressouvenance en période confinée historique.
Ces Ballades Confinées s’inscrivent dans une logique de transmission et de témoignage, à travers un parcours singulier et atypique, et le cheminement d’une autrice dont la préoccupation est de trouver sa place dans la société. On la suit de l’enfance à l’âge adulte, en passant par l’adolescence, au gré des rencontres professionnelles, de ses amours et amitiés, et au sein de sa famille.
Un podcast en épisodes indépendants ou à suivre, créé par Isabelle Kévorkian (créatrice et auteur), avec Emmanuel Ducloux (musique, réalisateur).


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Ballades Confinées, le podcast Isabelle Kévorkian

    • Samhälle och kultur

17 Mars 2020.
Le confinement est décrété en Finistère, conséquence du Grand Virus planétaire.
L’autrice a emménagé au bout du monde il y a un an, pour écrire. Ce printemps si singulier, est l’occasion pour elle, de se souvenir…
Née sous le signe du confinement, il y a 53 ans, elle a rassemblé 60 anecdotes confinées, tantôt romantiques, tantôt volcaniques, aventureuses et malicieuses.
Ces chroniques confinées audio s’écoutent comme des ballades musicales et poétiques et à la fois, comme des balades méditatives et nostalgiques au cœur d’un environnement originel : un port de pêche, en Finistère Nord. Au bout du monde. Un endroit confiné, propice à la ressouvenance en période confinée historique.
Ces Ballades Confinées s’inscrivent dans une logique de transmission et de témoignage, à travers un parcours singulier et atypique, et le cheminement d’une autrice dont la préoccupation est de trouver sa place dans la société. On la suit de l’enfance à l’âge adulte, en passant par l’adolescence, au gré des rencontres professionnelles, de ses amours et amitiés, et au sein de sa famille.
Un podcast en épisodes indépendants ou à suivre, créé par Isabelle Kévorkian (créatrice et auteur), avec Emmanuel Ducloux (musique, réalisateur).


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    Interlude, part 2

    Interlude, part 2

    Confinée avec Patrick Bruel
    Les Chênes

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    • 10 min
    Interlude, part 1

    Interlude, part 1

    Confinée avec Patrick Bruel
    Les Chênes

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    • 11 min
    Propriétaire confinée

    Propriétaire confinée

    "Devenir propriétaire est loin d’être contraignant et aujourd’hui, j’ai sans doute en partie survécu en restant privilégiée, même dans la précarité, grâce à cela. Devenir propriétaire m’a affranchie, libre de vendre et d’acheter à ma guise, quand la nécessité l’imposait, pour continuer à rester autonome. Être propriétaire, c'est un pass-libertaire. "
    Un jour, je comprends qu'être salariée m'oblige à d'affreuses distorsions. À emprunter le costume de quelqu'un d'autre que moi. Comme un pacte signé avec moi-même, après une séance de dialogue social schizophrénique.
    Lors de mon 1er entretien d'embauche, je m'étais entendue répondre à la question qu'on me posait : Oui, je sais mentir. C'est même ce que je fais de mieux, m'sieur. J'étais devenue Dircom'. Pendant que ces mots-là sortaient de ma bouche, mes pensées en escalier me criaient le contraire.
    Je sais à présent que je n'ai jamais menti puisque j'ai passé ma vie de salariée à mentir. Pour y parvenir. À rentrer dans le moule. Compromis efficace quoique douteux entre mes besoins et les injonctions, moi et les autres.
    Devenir proprio, je ne l'avais pas davantage souhaité. Effet aliénant. De cette idée aussi, je me suis accommodée. Pour le meilleur. C'est en achetant et en revendant ce patrimoine que j'ai pu vivre hors salariat. Au prix de déménagements chaotiques certes, mais autant s'acquitter de ce prix-là. De ma liberté. À plusieurs reprises, je suis allée au bout du bout et quand le bout a été atteint, j'ai vendu et je suis partie.
    Dans le 1er immeuble où j'ai acheté, un véto exerçait. Qui a euthanasié notre chien Oscar quand le moment fut venu.
    Qui a stérilisé ma Mimi trouvée abandonnée. Avant de vivre moins chez moi que chez elle.
    Aujourd'hui, je suis installée au bout du bout du monde. Au sens littéral. Bout de terre avant l'Océan et d'autres continents. Il n'est sans doute plus question de fuir cette fois. Mais alors : affronter quoi ?
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    • 11 min
    Confinée à La Poste

    Confinée à La Poste

    "Je vais occuper la fonction de dircom’ pour la DRGP (dans le groupe, au siège, tout le monde est plus ou moins directeur en vérité), en pleine restructuration (on n’emploie pas encore de termes brutaux, on nuance. Restructuration plutôt que réorganisation). Sa secrétaire générale rencontre un problème avec moi : mon salaire ne correspond pas à la classification du poste. Philippe V. lui recommande de ne pas atermoyer des heures et je me retrouve sur-classifiée : je suis IV – 3 (classification – grade). J’ai l’impression de devenir un fossile dans la foulée. En réunion, les IV-3 parlent aux IV-3 mais pas aux IV-2, et rares sont les IV-4, les V et VI-le graal- invités. Comme dans toute institution de ce genre, verticale et autocratique, les bureaux des stratèges relèvent des étages élevés. Ceux de leurs équipes sont répartis au premier ou au deuxième étage. Le président cela va de soi, dispose du dernier étage, avec terrasse et vue panoramique, ascenseur personnel, pour ne pas avoir à répondre aux possibles importuns."
    On est passés à l'an 2000. Rien ni personne n'a bugué, sauf moi. Pour célébrer ce bug, je décide de me raser le crâne. Raser pour repartir, je sais qu'ils repousseront mes cheveux. Ce n'est pas la meilleure idée que j'ai eue, je l'avoue.
    Je suis passée de Dircom' en filiale à Dircom' au siège de La Poste. Le XXIè siècle sera parisien, institutionnel et bureaucratique, apparemment. Pas sûr que cette formule soit gagnante, mais comme un train à grande vitesse : je suis lancée. Il sera toujours temps d'y réfléchir à l'arrivée.
    Et vous, votre passage à l'an 2000, réussi ?
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    • 13 min
    Confinée en soirée

    Confinée en soirée

    "Quand j’ai eu signé mon préavis de départ de l’appartement de Boulogne Nord, quand Christophe P. a eu officialisé sa démission, après l’enterrement de mamée qui m’a achevée, j’ai décidé d’inviter mes amis. Lele serait le disc-jockey. Ce serait une fête mémorable, on passerait à l’an 2000 et à autre chose. J’ai invité tout mon carnet d’adresses, de A à Z. J’ai eu envie de mettre les petits plats dans les grands et j’ai fait des folies au MIN de Rungis, où -en tant que dircom' dans la zone Silic- je possédais mes entrées. Le buffet était grandiose.
    Ce samedi-là, la gardienne de l’immeuble était partie avec sa famille, dans leur maison secondaire et comme chaque week-end, la résidence avait été désertée de ses occupants, qui en Normandie, qui à Ramatuelle. On pouvait brancher la sono à fond et sortir la boule à facettes. Je défiais les rats du bois de s’aventurer jusqu'à nous mais les rats, comme Christophe P., sont couards et insidieux. Nous n'avions rien à craindre. A priori."
    Sauf que...
    Rien ne se passe jamais comme prévu. J'avoue que cette soirée-là s'est déroulée aussi intensément qu'un scénario de Martin Scorcese et de Brian de Palma réunis. Des paillettes et du glam', du sang et des larmes, des poings et du verre brisé, des putes et des flics, des proxénètes et des rats, et des remises en question radicales. Heureusement du chaos a émergé autre chose, de plus régulé et de moins malsain, pour tous. Protagonistes majeurs comme personnages secondaires, même pour les figurants. Ça se passe toujours comme ça. Entre jamais et toujours, les ténèbres et la lumière, l'avant et l'après, ça tangue, tout devient nauséeux et décadent. Je me trompe ?
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    • 12 min
    Confinée à Quantico

    Confinée à Quantico

    "... Un parcours touristique quasi obligatoire au cœur de la Grande Pomme. L’avantage de découvrir les States avec des cops', c’est qu’ils ont des privilèges à nuls autres pareils. Le FBI et leurs bureaux me laissent de marbre. Administratif. Le Capitole et le Pentagone : spectaculaires, de véritables fourmilières. L’impression d’être plongée en plein cœur d’une série télé. De Quantico, je garde le souvenir le plus impérissable. L’université des federal agents. Ville fantôme, cachée en pleine forêt, dans laquelle les flics se forment, s’entraînent aux stands de tir, imaginent des jeux de rôles et des cas de figure extrêmes dans des espaces reconstitués comme des décors de cinéma. Ils sont alternativement flics, voyous, victimes. ..."
    Rien ne va plus dans ma vie.
    Déménager et vivre à deux, c'est l'enfer. Travailler ensemble, l'enfer. Être si vite enceinte, l'enfer. Avorter, c'est l'enfer. Assister à l'enterrement de ma grand-mère Mamée, c'est l'enfer. Avec Christophe P. l'enfer. Au bureau, l'enfer. En famille, l'enfer. Avec mes amis, c'est l'enfer. Boulogne Nord, c'est l'enfer. Je me perds. Tout se délite.
    Hier au sommet, aujourd'hui effondrée.
    M'envoler quelque part.
    Oui, c'est ça.
    Qu'importe la destination, pourvu que je puisse nier la situation.
    Je décide de rendre visite à ma copine Coralie C.
    Après avoir quitté le golf et la France, elle est devenue special agent au FBI et s'est mariée avec Jimmy T., lui aussi federal agent. Ils habitent à Washington et travaillent à la DEA. J'ignore tout de New-York, des États-Unis d'Amérique, de l'outre-Atlantique.
    Partir.
    Loin.
    Fuir.
    Est-ce la solution ?
    Et vous, qu'auriez-vous décidé : affronter ou abdiquer ? Comment abordez-vous un raz de marée ?
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    • 13 min

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