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Le Voyage Immobile #27 : La Grèce Les Voyages immobiles

    • Platser och resor

C’est le 27ᵉ épisode, et nous partons en Grèce. À Athènes, sur les îles, sur des routes d’exil, à la découverte des musiques grecques. Bien sûr, quand on pense à la Grèce, s’impose une image d’Épinal - une carte postale où les maisons blanchies à la chaux se découpent sur fond d’une mer profondément bleue. Et en Grèce, il se trouve que l’image est aussi sonore. Elle s’accompagne d’une trace musicale, celle laissée par un bouzouki ou un baglama - qui sont leur cœur du rebetiko. Le son emblématique du pays. 
D’une certaine manière, ce n’est pas de notre faute si les choses nous apparaissent ainsi. C’est que le pays s’est aussi construit une identité par le biais de ces singularités affirmées. 
Mais ce qui est passionnant, c'est de se souvenir qu’il y a un bruissement qui précède la création de ces artefacts et de ces cartes postales. C’est de réaliser qu’avant de devenir un emblème - ces choses-là, ces musiques, ces mythologies, ces cultures ont toutes eu une histoire spontanée, souterraine, faite de luttes discrètes et de rébellion tonitruante. 
Alors embarquons pour la Grèce avec quelques questions et l’envie de trouver mille réponses. Essayons d’entendre comment les traditions musicales underground se métamorphosent en objets populaires, voire commerciaux. 
L’histoire de la musique en Grèce, elle mérite d’être observée comme on guette la formation des vagues - c'est-à-dire avec du recul. Et dans cette émission, on va tenter de remonter à la source - celles du rebetiko et du laïka, celle du rap insoumis des faubourgs d’Athènes, celle d’une pop qui ne concèdera jamais rien de son indépendance. 
On écoutera aussi les mots et les souvenirs précieux de la comédienne Daphné Patakia - qui a grandi bercée par les chants éternels de sa grand-mère, et qui nous fera vivre quelques fêtes de village où l’art de la transe se transmet de génération en génération. 
Et les premières notes qui vont résonner sont celles d’un jeune-homme qui récemment a familiarisé nos oreilles avec les traditions musicales grecques. Il s’appelle Johan Papaconstantino, il chante en français des histoires d’amour - mais dans ses mélodies on entend les échos de son héritage familial et culturel.
Tracklist :
Johan Papaconstantino - J’Sais Pas 
Sotiria Bellou - To Parapono 
Markos Vamvakaris - To Matoklada Sou Lampoun Ionnis Halkias - Minore tu teke 
Grigoris Bithikotsis - All The Rebetes In The World 
Manolis Hiotis, Meri Lida - Den Thelo Pia Na Xanarthis (Imam Baildi remix)
Grigoris Bithikotsis - Isoun Kalos 
Active Member - Gia Tin Giagia 
Vangelis Katsoulis - Touch the Sun
Lena Platonos - Bloody Shadows From Afar 
Monika - Secret in The Dark 
Daphné Patakia - Thermastsis 
Mary & The Boy - Staring 
Palov - Not a Typical Jamaican
Larry Gus - Belong to Love

C’est le 27ᵉ épisode, et nous partons en Grèce. À Athènes, sur les îles, sur des routes d’exil, à la découverte des musiques grecques. Bien sûr, quand on pense à la Grèce, s’impose une image d’Épinal - une carte postale où les maisons blanchies à la chaux se découpent sur fond d’une mer profondément bleue. Et en Grèce, il se trouve que l’image est aussi sonore. Elle s’accompagne d’une trace musicale, celle laissée par un bouzouki ou un baglama - qui sont leur cœur du rebetiko. Le son emblématique du pays. 
D’une certaine manière, ce n’est pas de notre faute si les choses nous apparaissent ainsi. C’est que le pays s’est aussi construit une identité par le biais de ces singularités affirmées. 
Mais ce qui est passionnant, c'est de se souvenir qu’il y a un bruissement qui précède la création de ces artefacts et de ces cartes postales. C’est de réaliser qu’avant de devenir un emblème - ces choses-là, ces musiques, ces mythologies, ces cultures ont toutes eu une histoire spontanée, souterraine, faite de luttes discrètes et de rébellion tonitruante. 
Alors embarquons pour la Grèce avec quelques questions et l’envie de trouver mille réponses. Essayons d’entendre comment les traditions musicales underground se métamorphosent en objets populaires, voire commerciaux. 
L’histoire de la musique en Grèce, elle mérite d’être observée comme on guette la formation des vagues - c'est-à-dire avec du recul. Et dans cette émission, on va tenter de remonter à la source - celles du rebetiko et du laïka, celle du rap insoumis des faubourgs d’Athènes, celle d’une pop qui ne concèdera jamais rien de son indépendance. 
On écoutera aussi les mots et les souvenirs précieux de la comédienne Daphné Patakia - qui a grandi bercée par les chants éternels de sa grand-mère, et qui nous fera vivre quelques fêtes de village où l’art de la transe se transmet de génération en génération. 
Et les premières notes qui vont résonner sont celles d’un jeune-homme qui récemment a familiarisé nos oreilles avec les traditions musicales grecques. Il s’appelle Johan Papaconstantino, il chante en français des histoires d’amour - mais dans ses mélodies on entend les échos de son héritage familial et culturel.
Tracklist :
Johan Papaconstantino - J’Sais Pas 
Sotiria Bellou - To Parapono 
Markos Vamvakaris - To Matoklada Sou Lampoun Ionnis Halkias - Minore tu teke 
Grigoris Bithikotsis - All The Rebetes In The World 
Manolis Hiotis, Meri Lida - Den Thelo Pia Na Xanarthis (Imam Baildi remix)
Grigoris Bithikotsis - Isoun Kalos 
Active Member - Gia Tin Giagia 
Vangelis Katsoulis - Touch the Sun
Lena Platonos - Bloody Shadows From Afar 
Monika - Secret in The Dark 
Daphné Patakia - Thermastsis 
Mary & The Boy - Staring 
Palov - Not a Typical Jamaican
Larry Gus - Belong to Love

1 tim. 9 min