Miam‪!‬ Phloèm Sèv

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L'antonomase est la figure de style consistant à utiliser un nom propre  (une lieu, une personne) comme un nom commun.  Ex: un #grenelle, un #ségur (de la santé), ... (Mais aussi une poubelle,  un watt, un saint-honoré,...) C'est très pratique pour désigner un truc pour lequel nous n'avez pas de  nom. Si en plus, vous prenez un nom connu, vous bénéficiez de sa  connotation.  Ex : Ne dites plus "On fait une grosse réunion de famille dimanche pour  régler 2-3 choses importantes." mais "Dimanche, nous ferons un Dupont de  Ligonnès de l'Héritage."

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Silence, ça pousse!

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Tous les créateurs devraient écouter cette vidéo pour comprendre quel est leur coeur de métier! 

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Blanquer.

Oui. Pardon. J’aimerais parler d’autre chose que des ministres mais en ce moment, ils déconnent tous à plein gaz. Pas une semaine sans une bulle. Une… chacun !

Donc Blanquer.

On a eu la « continuité pédagogique. » puis les « vacances apprenantes ». Maintenant c’est « l’atmosphère éducative. »

Vous aussi, en vous inspirant de mots lumineux et de synonymes écoliers , fabriquez les prochains concepts gazeux du ministre de l’Education.

L’école du monde de demain ? L’écosystème didactique protégé ? Le projet partagé d’instruction de réussite différenciée dans l’égalité des malchances?

Ça serait purement drôle, si derrière, il n’y avait pas des enseignants, des parents, et des enfants.

Laissés à eux-mêmes, culpabilisés, débordés. Répartissez les adjectifs comme vous voulez

Ainsi, un peu comme la portion journalière de charcuterie d’un astronaute « conditionnée sous atmosphère protectrice », vos lardons seront désormais conditionnés sous atmosphère éducative.

Il faut quand même être gonflé pour se permettre ce champs lexical alors qu’il est impossible d’aller prendre l’air.

Que la continuité pédagogique fait pschittt.

Et qu’il y a autant d’eau dans le gaz éducatif, qu’il y a eu de gaz lacrymo dans l’eau oculaire du personnel d’enseignement.

En tout cas, telle une Ariane 5 de la Nation Apprenante, voilà mise sur orbite une chronique avec chiasme, oxymore, anaphore, hypallage, accumulation, et autres figures de style dignes d’un Blanquer en ivresse de l’altitude. Figures de style que je vous laisserai le soin de repérer : Qu’on ne puisse pas dire que je n’ai pas tout fait pour vous propulser vers la stratosphère de la connaissance, sur la fusée pédagogique de la gaudriole...

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Telle une bouteille à la mer, le 31 Mars, Gérald Darmanin a lancé une grande opération de charité : Donnez pour sauver les entreprises.

Un genre de MEDEFothon.

C’est à dire une salade de thon, avec moins de verdure mais pourtant beaucoup beaucoup plus de salades.

Gérald Darmanin, c’est le Sea Shepherd du CAC40.

A un jour près, on avait le poisson d’avril, en saumure quoique déjà égoutté.

Un MEDEothon pour sauver les boîtes en miettes des grosses huiles.

C’est étonnant comme ceux qui justifient la rémunération du proprio du chalutier au nom du risque que l’investissement représente, sont les premiers à faire appel à l’aide quand une vague un peu grosse arrive.

Et c’est vrai que la seule mesure que puisse prendre l’Etat pour financer quelquechose, c’est une cagnotte. Ou une  tombola.  Ar...Mais non… Dommage, on vient juste de privatiser la française des jeux. C’est balot, la tombola tombe à l’eau. Plouf.

Une kermesse ! Dans les jardins de l’Elysée ! Ça se serait une idée ! Avec un chamboule-tout, un barbecue et des sardines grillées.

Avec un prix spécial pour qui arrivera à déterminer le poids exacte d’une grosse boîte de conserve de miettes de dauphin.

Car, comme le disait Guy Lux : « Quand l’État n’est que faiblesse, il organise une kermesse. » Ou c’est Jacques Chirac, et j’ai confondu kermesse et partie de fesse ? Je sais plus.

Ou alors… On pourrait faire un genre de contribution obligatoire, un pourcentage des revenus, un pourcentage qui évoluerait suivant le montant de ces revenus. Pourquoi pas avec une douzaine de darnes...euh... de tranches, une très faible pour ceux qui ont peu de revenus, une très élevée pour ceux qui en ont beaucoup, genre gros poissons.

Un truc qu’on appellerait l’impôt sur le revenu, nouvelle recette, à teneur réduite en fraude et enrichi en pouvoir redistributif.

Et bon, pour ça, il faudrait que Gérald Darmanin soit ministre, avec une grosse majorité au parlement et...

Mais...

Attendez-voir...