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Visionary Marketing diffuse des interviews d'experts, de marketeurs, d'innovateurs, de personnalités du monde du Web et de l'entreprise sur les sujets de l'innovation et du marketing

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Visionary Marketing diffuse des interviews d'experts, de marketeurs, d'innovateurs, de personnalités du monde du Web et de l'entreprise sur les sujets de l'innovation et du marketing

    Musique et IA : retour vers le futur

    Musique et IA : retour vers le futur

    Que ce soit en matière de musique et d’IA, ou d’IA et de ce que vous voulez, ou même de technologie tout court, chez Visionary Marketing nous aimons bien faire le service après vente. Il y a quelques jours, alors que nous procédions au toilettage d’un de nos 3 000 articles, nous redécouvrions ce billet de Mia Tawile écrit en juillet 2016. 8 ans dans le domaine du Web et du marketing digital, cela équivaut à 8 années de chien, pour reprendre ce vieux schéma des débuts de l’Internet. 64 années et 3 mois en somme. Et à l’heure où Suno fait frémir tous les musiciens de la planète qui se demandent à quoi ils vont bien encore pouvoir servir, on peut tirer deux enseignements de ce billet que nous traduisons enfin pour vous aujourd’hui afin de vous démontrer le temps long de l’innovation. 

    Musique et IA : retour vers le futur

    « Chers amis humains bonjour ! » est l’introduction de cette vidéo marquante de Laurent Couson, un compositeur qui analyse les capacités de Suno, une application populaire qui permet de composer de la musique de n’importe quel style ou presque en 30 secondes.  « Avant, il fallait apprendre le solfège, l’orchestration, l’instrumentation, au bas mot dix ans de pratique pour devenir un compositeur accompli », poursuit-il. Il oublie d’ajouter, « à condition d’être doué ».

    900 000 morceaux de musique par jour

    Ce logiciel, poursuit-il en substance, crée 900 000 morceaux de musique par jour alors qu’aucun compositeur connu, même les plus prolifiques, n’en a 1 000 à son catalogue. Et il est vrai que le résultat est bluffant.



    Nous nous y sommes rendus également, et alors que les rumeurs de la mort du cyberespace se font pressantes, nous avons décidé de lancer Suno sur ce thème avec une chanson intitulée : The Dying Cyberspace.

    [Verse]

    In a world of bytes and tangled wires

    The cyberspace that once glowed with fire (with fire)

    Now fades away, its brilliance lost

    As darkness falls, at such a cost

    [Verse 2]

    Once a realm of endless possibility

    Now echoes silence and fragility

    The Internet, a dying art

    Fading now, tearing us apart

    [Chorus]

    Oh, the dying cyberspace (cyberspace)

    Once so full of life and grace (life and grace)

    Now it withers, slowly dies (slowly dies)

    Leaving us with empty skies (empty skies)

    Un prompt très basique

    Certes, les paroles sont un peu niaises, mais au vu du temps passé (moins d’une minute), le résultat est plus que satisfaisant. Ceci d’autant plus que le prompt utilisé faisait vraiment partie du service minimum conventionné de la musique.

    A song on the death of the cyberspace, neoclassical

    Les possibilités sont infinies avec cet outil, vous pouvez même inventer des chansons en russe sur le mode Post Punk. Et si vous vous amusez à traduire les paroles, vous verrez qu’elles sont assez créatives. Peut-être pas au niveau de Pouchkine, mais certainement largement au-dessus de la moyenne de ce que l’on entend sur Spotify (enfin je suppose car moi je suis abonné à a href="...

    Ces robots qui enseignent l’IA

    Ces robots qui enseignent l’IA

    Thomas Deneux, avec son équipe de Learning Robots et ses robots AlphAI, enseigne l’IA aux élèves, étudiants et aux entreprises depuis 4 ans. Derrière ces petites machines à roulettes amusantes se cachent l’apprentissage de l’informatique avancée et une philosophie que Thomas m’a détaillée lors de cette interview réalisée à Saclay dans les locaux tout neufs de l’institut des neurosciences du CNRS où la société est hébergée. Une philosophie qui prône avant tout le pragmatisme, le réalisme et la raison, assez proche de ce que nous avons pu écrire sur ce sujet. 

    Quand IA et robots s’allient pour enseigner l’intelligence artificielle

    Qui sont ces sympathiques robots de toutes les couleurs ?

    TD. Notre solution s’appelle AlphaAI. Ce sont des petits robots. Notre objectif avec ces robots est de permettre au grand public de comprendre comment marche l’intelligence artificielle. C’est quelque chose qui me tient à cœur.

    Nous sommes noyés de discours sur l’IA. On entend dire qu’il faut savoir utiliser ChatGPT et faire des prompts. C’est très bien, mais il faudrait éviter de devenir de simples utilisateurs en dépendance technologique vis-à-vis de ces géants du numérique qui fabriquent des IA.



    Chez Learning robots, nous voulons susciter des vocations chez les personnes qui ont intéressés à savoir comment ça marche et qui veulent utiliser l’IA de manière plus intelligente.

    Qu’est-ce que c’est que l’intelligence artificielle ? Ce sont des objets et des machines fantastiques, et en même temps qui font peur à tous. Notre but est, au travers de ces robots qu’on entraîne soi-même, de rendre l’IA disponible et sympathique.

    Qu’y a-t-il derrière ces robots ?

    Dans nos activités d’initiation, l’utilisateur pilote un robot, comme si c’était une voiture télécommandée. Mais derrière ce robot, il y a une IA qui va enregistrer les données de pilotage et être ensuite capable de prendre le relais en mode auto-pilote et de faire faire des tours de circuit au robot.

    Puis, on organise une course entre les robots qui sont devenus ainsi autonomes, et on observe que tous ne seront pas aussi performants. Car cette performance dépend de la qualité de l’entraînement.

    Le but est de faire comprendre que l’IA, ce n’est pas une machine qui devient spontanément « intelligente ».

    En amont de ces outils, il y a des humains qui ont fabriqué de la data. Et l’IA sera de bonne qualité seulement si les données sont de bonne qualité.

    L’IA d’aujourd’hui en est encore au stade où elle répète, c’est un « perroquet stochastique » selon l’expression consacrée.

    Aux balbutiements de l’histoire de l’IA, il y avait les systèmes experts, qui fonctionnaient avec des bases de connaissances, sans cesse plus sophistiquées. Puis on s’est rendu compte que plutôt que de prévoir toutes les situations d’entrée du code, on pouvait juste donner des exemples basés sur de la data et mettre en place des algorithmes d’apprentissage autoapprenants.

    Avec les grands modèles de langage (LLM), des quantités phénoménales de textes sont devenues disponibles. Au point que l’IA est devenue capable de générer du texte elle-même. Mais le principe est le même, à la base on trouve toujours des exemples fournis par l’humain.

    L’IA, une menace pour l’environnement ?

    L’IA, une menace pour l’environnement ?

    L’impact environnemental de l’IA fait couler beaucoup d’encre et pas forcément celle des stylos les mieux informés. Le salon One-to-One B.Better est « le nouveau rendez-vous d’affaires One to One à destination des décideurs et fournisseurs engagés pour un business durable et responsable ». Afin d’introduire ce nouvel événement, Visionary Marketing a interviewé Thomas Husson de Forrester, qui fait partie du comité éditorial du salon. Avec lui, nous nous sommes posé la question de l’impact environnemental de l’IA. Voici un résumé de nos échanges que vous retrouverez in extenso dans le podcast associé à ce billet. 

    Quel impact environnemental de l’IA et quelles perspectives ?



    Mesurer les externalités négatives et positives de l’IA

    L’IA est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. Mais la vraie question est celle de ses cas d’usage.



                      La vraie question est celle des cas d’usage de l’IA.



    Effectivement, il y a une empreinte carbone et une consommation de ressources en eau importante. On sait que le digital a un impact sur l’environnement.

    La question c’est pour quoi faire ?

    Microsoft a annoncé il y a peu de temps avoir eu une augmentation de 30 % de ses émissions de carbone sur la période 2020-2023, et a reconnu qu’une bonne partie de cette augmentation était liée à l’explosion de l’IA. Moins du fait de l’usage des données que de la construction même de ces data centers.

    Mais la vraie question, c’est pour quoi faire ? Si c’est pour faire des vidéos, des fake news et passer son temps à poser des questions à ChatGPT alors qu’une réponse peut être obtenue facilement avec des outils non IA moins gourmand, cela va poser problème.

    La bonne nouvelle, c’est qu’il y a pléthore de cas où l’IA peut se mettre au service de l’environnement.

    De l’impact environnemental du digital et de l’IA en particulier

    Le digital au sens large, c’est-à-dire toute l’infrastructure et l’usage liés à la technologie digitale, représentent de 3 à 4 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre. L’industrie aérienne pèse environ 3,5 %*, donc le digital est significatif.

    NDLR* Le chatbot d’Ekimetrics que nous présentons ci-après indique que le transport aérien est uniquement responsable de 2,4 % des émissions de gaz à effet de serre. Sur l’impact environnemental du digital, nous avons donné des indications plus précises dans ce billet. 

    Mais les tendances vont se confirmer.

    Si on regarde la consommation des data centers aux États-Unis, on estime que la consommation électrique des data centers va tripler d’ici à 2030 pour représenter grosso modo 7,5 % du total. L’augmentation est indéniable.

    Toutefois, c’est le hardware qui consomme le plus, c’est à peu près 80 % de l’empreinte*, et aller renouveler son smartphone tous les 10 mois est une mauvaise idée.

    NDLR* Nos sources indiquent plutôt 70 % environ, mais l’ordre de grandeur est respecté.



    Quand l’IA va inciter consommateurs et entreprises à acheter plus d’objets numériques, plus d’ordinateurs, plus de smartphones, plus de serveurs, c’est là que nous verrons son véritable impact environnemental.



    L’enjeu, c’est d’aller vers des SML, des Small Language Models. C’est-à-dire qu’au lieu d’av...

    La transition écologique fait-elle « chier » le monde ?

    La transition écologique fait-elle « chier » le monde ?

    La transition écologique est au cœur de tensions dans le monde de l’entreprise mais aussi parmi les consommateurs et plus largement la société démocratique. La phrase choc de Lucile Schmid qui nous sert de titre est pourtant venue nous réveiller. Doit-on ménager la chèvre et le chou ou agir ? Et comment faire alors que le consensus semble impossible à trouver. Au cœur de la question de la réinvention du marketing, ces tensions sont des plus importantes pour le marketeur soucieux de comprendre l’avenir et de le préparer. Pour mieux analyser ces dissonances, avec recul et sans idéologie, et comprendre tous les points de vue, nous nous sommes rendus au salon Drive to Zero dont nous sommes partenaire média. La synthèse n’est pas aisée. Les marketeurs de demain n’ont pas fini d’être écartelés entre déconsommation (décrite par Frédéric Canevet dans son livre) et mise en œuvre d’un « nouveau monde ». Nouveau monde bien difficile à entrevoir d’ailleurs, hormis quelques initiatives réussies, dont on peut néanmoins se réjouir.

    Une transition écologique pour faire « chier » les consommateurs ?

    Transition écologique et économique : une métamorphose

    Un débat sur l’acceptabilité (certains des intervenants ont remis en cause ce terme) des transitions écologiques et énergétiques en ces temps troublés était particulièrement utile. Ceci d’autant plus en ces temps de débats politiques en amont des élections européennes. Un sujet pourtant, l’écologie, dont Élisabeth Quin d’Arte n’hésite pas à dire qu’ « il a disparu du débat politique alors que les symptômes du mal n’ont jamais été aussi présents ».



    Et précisons tout de suite, que quelles que soient les conclusions que nous puissions en tirer à son issue, cette table ronde avait pour mérite de poser sur la table tous les ingrédients ou presque de cette période de transition que nous sommes en train de vivre.

    Une transition c’est une métamorphose

    Cette affirmation est venue de Xavier Horent, DG de Mobilians et représentant de  « la seule organisation professionnelle à représenter les 20 métiers de la distribution et des services de l’automobile, du véhicule industriel, des cycles et motocycles en France ».

    Intensité, vitesse et amplitude mais pas chez (tous) les politiques

    Une telle métamorphose implique « intensité, vitesse et amplitude ». La vraie question est donc non de savoir comment il faut agir mais « comment la rendre socialement acceptable et économiquement viable ». Or, je cite toujours, la « société est conflictuelle et si la conscience écologique a progressé, en même temps, le doute s’installe ». Et M. Horent de témoigner de son inquiétude à l’issue des débats politiques européens sur BFM qui ne semblent pas l’avoir convaincu ni sur la vitesse, ni l’intensité et encore moins l’amplitude.



    C’est que les injonctions paradoxales  sont légion dans ce domaine. Il faut réaliser cette « métamorphose » et le secteur automobile et du transport commercial (je suppose que la place du cycle dans Mobilians est assez modeste) sont au cœur de cette transition. Mais en même temps, « il ne faut pas oublier les consommateurs ». En d’autres termes, ménager la chèvre et le chou. Faire preuve d’audace comme le signale Laurent Favreau, le président vendéen de Sysdev, sans pour autant aller trop loin.

    Les réussites locales décrites par l’élu  et président du syndicat d’énergie de Vendée semblent donner une indication de ce qui peut être fait « dans un territoire au maillage rural » qui va de l’avant sans se plaindre d’avoir été poussé à la périphé...

    Le marketeur de demain, un démarketeur ?

    Le marketeur de demain, un démarketeur ?

    Le sujet de la déconsommation est hautement polémique, suffisamment pour déclencher des discussions passionnelles et teintées d’idéologie. Notre ami et confrère Frédéric Canevet a quant à lui franchi le pas, et bien décidé à faire évoluer le marketing, il nous propose directement d’adapter nos pratiques à la déconsommation. Car selon lui, ce mouvement est inévitable, et si les décisions vont être douloureuses, elles n’en seront pas moins incontournables. J’ai interviewé Frédéric sur le salon All4Marketing pour évoquer son nouveau livre sorti chez Eyrolles. Celui-ci s’intitule Adapter son business dans un monde en déconsommation. Une pirouette assez spectaculaire pour l’auteur d’un précédent ouvrage sur le Growth hacking. Cette interview et ce livre seront-ils suffisants pour faire basculer les marketeurs de la croissance vers la décroissance et la déconsommation ? Visionary Marketing a mené l’enquête en se faisant parfois, l’avocat du diable.

    Déconsommation : le marketeur de demain sera-t-il un démarketeur ?

    Avec ce livre sur la déconsommation, tu vas sans doute te faire des amis !

    FC. Oui, c’est vrai que ce livre-là ne va pas faire plaisir à tout le monde. Même moi j’hésite à le présenter à tout le monde, car parler de décroissance, ça fait peur. Et c’est pour ça que d’ailleurs, le titre du bouquin ne contient pas ce mot de décroissance. Ça fait peur aux gens.

    Le livre ne contient pas le mot de « décroissance », car cela fait peur.

    Quoiqu’il en soit, il y a de gros problèmes à anticiper et il faut agir dès maintenant pour que la crise à venir soit la moins dure possible.

    Tu parles de la crise à venir, cette permacrise, ce n’est pas assez ?

    FC. Ce n’est que le début, malheureusement.

    Dans les années 70, on a vécu une croissance exponentielle de la consommation, qui s’est encore accélérée ces dernières années. Cela était dû à l’énergie abondante, aux matières premières qu’on pouvait extraire, à l’exploitation des ressources naturelles.

    Or les différentes énergies sont cumulatives. Tout le monde parle de transition énergétique, mais cela n’existe pas. Et à un moment on finira par buter sur des pics.

    Pour la consommation de pétrole par exemple, mais également le phosphate, dont nous disposons de stocks pour 60 ans seulement.

    Pourtant, un rapport des mines déclare qu’il n’y aura pas de peak oil. Car on mesure les stocks, mais pas les réserves.

    FC. C’est tout à fait vrai. Il y a des réserves cachées qui seront découvertes. Mais le problème, c’est qu’avec ce qu’on a déjà consommé, on est déjà à 2 degrés de réchauffement moyen de la planète.

    Si nous allons en chercher encore plus, irons-nous à 4, 6 ou 10 degrés ? Il n’y aura plus de terre à ce régime.

    En dehors de ces moyennes, ce sont des pics de chaleur auxquels nous aurons à faire face.

    Et ce ne sera peut-être pas en France que cela sera le pire. Mais en Afrique ou en Asie, on ne pourra plus vivre.

    Dans ces pays où il fera encore beaucoup plus chaud que d’ordinaire, l’agriculture sera beaucoup plus complexe.

    Et dans des pays comme la Tunisie où il y a déjà de grosses pénuries alimentaires, ils n’ont pas les moyens de faire venir toutes les denrées nécessaires. Ces gens-là n’auront plus de perspectives. Que vont-ils faire ? Ils viendront en Europe et cela créera des tensions supplémentaires.

    2 degrés en moyenne, c’est énorme !

    Parlons marketing : on va passe au « demarketing » si je comprends bien ?

    FC. Je pars de ce constat.

    Le travail à l’ère de l’IA

    Le travail à l’ère de l’IA

    Aurélie Jean s’est donné pour mission de démystifier l’IA lors de sa keynote d’ouverture de la 5e édition de la conférence Ready for IT à Monaco le 14 mai 2024. La tâche est immense. On entend en effet beaucoup de bêtises sur ce sujet et certaines assertions qui sèment la panique dans la population à qui on promet de voir la disparition massive des emplois. Ces annonces sont apocalyptiques et erronées selon la chercheuse française qui enseigne au MIT Sloan school of Management. Elle voit dans ces annonces le signe que « pour la première fois, les cols blancs sont touchés par l’innovation ». Selon elle, c’est pour cela que la panique s’installe.

    Le travail à l’ère de l’IA : démystifier l’intelligence artificielle

    Il est difficile de démystifier l’IA

    Démystifier l’IA est un travail délicat. Il semblerait que ceux qui comprennent le mieux le sujet soient aussi ceux qui essaient d’en nuancer l’impact. De l’autre côté, les réactions sont extrêmes : d’une part de l’émerveillement pas toujours justifié, et de l’autre une panique qui ne l’est pas plus.

    Démystifier l’IA et les annonces à l’emporte-pièce



    Pour illustrer son propos, Aurélie Jean a cité quelques phrases récoltées ci et là dans la presse, sans pour autant en nommer les auteurs.

    « Les lA sont racistes et sexistes »

    « Les lA vont exterminer les humains »

    « Les lA auront des émotions »

    « Les lA vont remplacer les hommes »

    « Les robots devraient avoir des droits »

    « Les lA seront conscientes de leur existence »



    Autant d’assertions fausses et nocives selon la présentatrice.

    Distinguer IA implicites et explicites

    Il faut d’abord apprendre à distinguer les différents types d’IA, nous a confié Aurélie Jean. D’un côté les « IA explicites » (à base d’arbres de décision, d’équations, de calculs, comme les prévisions météo). Et de l’autre côté les « IA implicites », à base de machine learning, par exemple.

    On pourrait d’ailleurs commencer par cesser d’utiliser ce terme d’IA, qui est un mot-valise qui recouvre tant de réalités diverses. Hélas ! Il est bien trop pratique et entré dans les mœurs pour disparaître à court terme.

    Avant tout savoir à quoi l’IA peut servir

    Mais pour commencer il faut savoir à quoi l’IA peut nous servir ajoute la chercheuse qui est aussi entrepreneuse et à la tête de deux entreprises, In Silico Veritas, une agence de développement, et Infra, une start-up dédiée à la détection par l’IA.

    Selon elle, l’IA peut nous aider dans cinq directions différentes :



    * Résoudre un problème

    * Anticiper ou prédire un événement

    * Recommander un contenu

    * Automatiser une tâche

    * Comprendre des phénomènes que l’on ne saisit pas intuitivement.



    On peut trouver, en cherchant un peu, un grand nombre d’usages complémentaires [synthétiser ou traduire un texte, produire ou retoucher une image, etc.]. Mais on voit bien que le but de ces tâches n’est pas de remplacer l’homme.

    Ne pas raisonner métier, mais penser tâches

    Parmi les incompréhensions, selon Aurélie Jean, il y a la confusion entre les métiers et les tâches.

    Il ne faut pas parler de l’influence de l’IA sur les emplois dans la globalité, mais davantage des tâches constitutives de ces métiers. Car l’IA intervient sur des tâches spécifiques.

    C’était d’ailleurs la teneur de la recommandation du rapport envoyé au gouvernement début 2024 et que nous avons analysé sur ce point.

    • 42 min

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