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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.
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    Des tests d’éclaircissement des nuages en Californie ?

    Des tests d’éclaircissement des nuages en Californie ?

    A priori, il n’y a, je cite, « aucun risque mesurable pour la santé » à éclaircir les nuages... C’est tout du moins ce qu’a annoncé la municipalité d'Alameda, dans la baie de San Francisco. Cette technique d’éclaircissement des nuages est controversée aux Etats-Unis, puisqu’elle consiste à diffuser de l'eau salée dans l'air pour refroidir le climat. Car selon "l'effet Twomey", des nuages composés d'un grand nombre de petites gouttelettes – formées autour des particules de sel – renvoient davantage le rayonnement solaire vers l'espace que ceux composés de grosses gouttelettes en moindre quantité.
    Concrètement, des scientifiques de l'université de Washington avaient installé à bord de l'USS Hornet, un ancien porte-avions reconverti en musée, des grands ventilateurs vaporisant une solution d'eau salée. L'expérience ne visait pas (encore) à en mesurer l'effet sur le climat, mais d'abord à vérifier que la brume produite présentait bien les caractéristiques requises pour agir correctement. À l'issue d’une première évaluation, les autorités de la ville californienne ont conclu que cette expérience de modification du climat ne génère pas, je cite, de « risque sanitaire mesurable pour la communauté environnante » et ne présenterait pas non plus de risque pour la faune et la flore.
    Si l’expérience, après avoir été suspendu une fois, devrait reprendre, le débat n'est pas clos pour autant. Certes, l'éclaircissement des nuages suscite des inquiétudes moins vives que de larguer des produits chimiques pour faire tomber la pluie, mais ce procédé pourrait tout de même perturber les courants marins ou nuire à la pêche via la baisse des températures qu’il engendre d’après certains chercheurs. Autre argument en sa défaveur : la crainte de voir cette technique être utilisée comme prétexte pour ne pas engager les changements nécessaires pour lutter contre le changement climatique.

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    • 1 min
    La France veut mesurer l'effet de l'IA sur l'environnement ?

    La France veut mesurer l'effet de l'IA sur l'environnement ?

    En juin prochain, la France va présenter un référentiel d'évaluation environnemental des intelligences artificielles, afin de mesurer l'effet sur le climat de cette technologie, et pouvoir mieux contrôler les entreprises qui développent des services d’IA, comme l’a expliqué le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. Je cite, « Nous souhaitons inciter tous les acteurs qui se lancent dans le secteur de l'IA à se préoccuper très tôt de leur impact environnemental ». Selon le ministre, que je cite à nouveau « l'eau consommée pour refroidir les datacenters est colossale » fin de citation. Ainsi, « une conversation de 50 à 100 questions avec une IA générative consommerait environ un litre d'eau, et en 2027 l'IA dans le monde pourrait consommer autant d'énergie que des pays comme l'Argentine ou la Suisse » fin de citation.
    La question environnementale sera donc cruciale dans les prochaines années, d'où la présentation au mois de juin, je cite, du "premier référentiel d'évaluation environnementale des intelligences artificielles […] qui permettra d’intégrer de plus en plus des critères de performance carbone dans les commandes publiques » fin de citation. Également le ministre a annoncé le déblocage de 20 millions d'euros pour les collectivités locales qui voudraient se doter de solutions IA pour s'adapter au changement climatique. Je cite « il peut s'agir par exemple de faciliter les plantations d'arbres dans les villes ou aux endroits où cela vaut le coup de le faire, de mieux prédire l'arrivée des canicules et leurs effets sur les populations ou encore de détecter les signes précurseurs des incendies... » fin de citation. Avec ces annonces, la France prouve une fois de plus qu’elle place l’IA au premier rang de ses priorités pour son développement futur, ainsi que pour la lutte contre le réchauffement climatique.

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    • 1 min
    De la graisse de poulet pour stocker l’énergie ?

    De la graisse de poulet pour stocker l’énergie ?

    Le stockage d’énergie est un domaine dans lequel on a encore beaucoup de progrès à faire pour verdir nos sociétés. Car produire de l’électricité et de l’énergie décarbonée, c’est bien, mais bien souvent, les sources comme le solaire ou l’éolien sont intermittentes. Pour le nucléaire, une bonne partie de l’électricité produite est perdue quand elle n’est pas consommée… d’où l’idée de la stocker. Si les outils se multiplient, les batteries restent quand même imparfaites. C’est  pourquoi des chercheurs coréens ont cherché une solution, pour assez étonnante.
    Dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces, ces scientifiques de l’université Yeungnam ont développé une technique pour transformer la graisse de poulet en électrodes à base de carbone à intégrer dans des supercondensateurs afin de stocker de l’énergie. Une nouvelle technique qui pourrait remplacer les composants faits de carbone, comme le graphène, utilisé jusqu’à présent. Mais paradoxalement, construire des outils de stockage d’énergie renouvelable est nocif pour la planète, à cause de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre. Alors en utilisant de la graisse de poulet, les scientifiques sud-coréens ont inventé de nouvelles manières de stocker l’énergie, tout en évitant le gaspillage. En brûlant cette graisse, les scientifiques ont pu récupérer de la suie. À l’intérieur de celle-ci, les analyses ont démontré qu’il y avait des nanostructures de carbone.
    Comme le détaillent les chercheurs, ils ont ensuite plongé ces nanoparticules dans une solution de thiocarbamide, un dérivé de l’urée, pour augmenter leur pouvoir électrique, ce qui a fonctionné ! Ces particules ont ensuite été assemblées dans l’électrode négative d’un supercondensateur, pour contenir de l’énergie à hauteur de 97 %. Si des recherches plus poussées doivent être menées pour envisager l’utilisation de cette technique à plus grande échelle, cela pourrait donner des idées à pas mal de monde, et potentiellement révolutionner le secteur.

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    • 1 min
    Les eaux usées des gaz de schiste cachent un trésor ?

    Les eaux usées des gaz de schiste cachent un trésor ?

    Sous la terre de l'État de Pennsylvanie aux Etats-Unis se cache un important gisement de gaz de schiste… peut-être le plus important du monde. Ce gisement dit de Marcellus est d'ailleurs exploité depuis près de 20 ans déjà, et des chercheurs de l'université de Pittsburgh aux États-Unis viennent de faire une découverte intéressante, plus exactement, dans les eaux usées générées par la fracturation hydraulique. Celles-ci contiennent en effet suffisamment de lithium pour fournir jusqu'à 40 % des besoins des États-Unis en la matière d’après le journal Scientific Reports.
    Je ne vous apprends rien, le lithium est un composant très important de nos batteries. Qu'il s'agisse de celles de nos téléphones portables ou de celles de nos voitures électriques. Or, le lithium dont les États-Unis ont besoin est à ce jour essentiellement extrait d'étangs de saumure au Chili. Avant d'intégrer des batteries, il doit ensuite passer par la Chine pour y être traité. Mais grâce aux analyses réglementaires effectuées par les exploitants du gisement de Marcellus, les chercheurs ont pu quantifier le lithium présent dans leurs eaux usées, sur le sol américain, tout bonnement parce que le Département de protection de l'environnement de Pennsylvanie impose en effet de déclarer la présence de lithium dans les eaux issues de la fracturation. A noter que ce n'est pas le cas des États voisins. Désormais, les chercheurs espèrent que les eaux usées produites par les activités d'exploitation du gisement de Marcellus en Virginie occidentale, par exemple, puissent, elles aussi, cacher le même trésor de lithium, et plus généralement peut-être, les eaux usées d'autres exploitations dans le pays.
    Si ces eaux constituent un problème en plein essor aux États-Unis, il pourrait se trouver là une façon d'apporter de la valeur à leur traitement. En laboratoire, les chercheurs réussissent déjà à extraire le lithium de l'eau avec une efficacité de plus de 90 %. Mais avant de se lancer sur ce terrain, il faudra comprendre l'impact environnemental de l'extraction du lithium des eaux usées et mettre en œuvre une installation pilote pour développer ces techniques.


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    • 1 min
    Enfin une batterie avec 1000 km d’autonomie ?

    Enfin une batterie avec 1000 km d’autonomie ?

    Connaissez-vous CATL (Contemporary Amperex Technology Limited) ? Il s’agit aujourd'hui du plus grand fabricant au monde de batteries lithium-ion pour véhicules électriques. Et bien figurez-vous que l’entreprise se montre à la hauteur de son statut puisqu’elle vient d’annoncer la mise au point d’une toute nouvelle batterie pour le moins révolutionnaire au salon Auto China, à Pékin. Baptisée Shenxing Plus, cette batterie LFP est la toute première capable de dépasser les 1 000 kilomètres d'autonomie. Cerise sur le gâteau, elle est également très rapide à charger. Le but est bien évidemment de pouvoir parcourir de longues distances sans avoir à se préoccuper de trouver régulièrement un point de charge.
    Pour arriver à un tel niveau d'autonomie, je cite le constructeur, « la cathode de cette batterie a été conçue afin d'obtenir la plus grande densité énergétique possible. Son boîtier monobloc optimise quant à lui l'utilisation de l'espace interne, pour un niveau de densité énergétique là encore sans précédent, dépassant pour la première fois le seuil des 200 Wh par kg, ce qui conduit à une autonomie d'un peu plus de 1 000 kilomètres par cycle de recharge » fin de citation. Côté recharge, cette nouvelle technologie ultra-rapide permet de parcourir près de 600 km en seulement 10 minutes de charge, soit l'équivalent d’un 1 kilomètre rechargé par seconde. Pour cela, le fabricant a pris soin je cite « d'élargir la zone de surintensité des bornes afin de dissiper rapidement la chaleur pendant la charge à haute intensité » fin de citation.
    Ces batteries devraient rapidement équiper de futurs modèles de voitures chinoises et CATL a prévu de réunir dans un « club » les différents propriétaires de véhicules à charge ultrarapide Shenxing, en leur offrant des services d'assistance routière, d'inspection et d'entretien des batteries, ainsi que d'autres services. A noter qu’en parallèle de tout ça, CATL va se lancer dans la construction d'un réseau de recharge ultrarapide en Chine. Maintenant que la barre symbolique des 1000 kilomètres d'autonomie vient d’être franchie, l’industrie automobile va probablement amorcer un tournant radical à la faveur des constructeurs chinois comme BYD qui commence déjà à se faire une place de choix en Europe.

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    • 2 min
    Bientôt du nucléaire à Taïwan à cause de TSMC ?

    Bientôt du nucléaire à Taïwan à cause de TSMC ?

    Taïwan est incontestablement une puissance technologique de premier rang dans le monde, notamment grâce à TSMC, l’entreprise numéro 1 de production de semi-conducteurs dans le monde. Un atout qui plait fortement à la Chine, qui essaye de rapatrier l’île dans son giron à grand coup de pression politique et militaire. Or, être le numéro un d’un équipement aussi pointu que les semi-conducteurs requiert énormément d’énergie, surtout à l’heure de l’IA où les puces doivent être encore plus avancées et plus puissantes, et les quantités toujours plus importantes à produire. Résultat, TSMC a vu sa consommation en énergie exploser, ce qui n’est pas sans impact sur l'ensemble de l'île.
    Pour répondre à la demande et pallier au problème énergétique que rencontre l’île, le Parlement de Taïwan se dit ouvert à un changement des règles qui encadrent la production d'électricité d'origine nucléaire. Et ce qui joue en faveur du nucléaire, et bien c’est le fait que le ministre de l'Économie de l'île, considère cette technologie comme produisant de l'énergie propre. En effet, il est intéressant de rappeler que les rejets de gaz à effet de serre sont proches de zéro avec le nucléaire. Seule de la vapeur d’eau s’échappe des cheminées. Reste ensuite la question des déchets nucléaires. En tout cas, à l'heure actuelle, la part du nucléaire dans la production d'électricité de Taïwan est de 6,5%. Augmenter les capacités du parc nucléaire à Taïwan serait un changement notable dans l'environnement du pays, le gouvernement précédent ayant été hésitant sur cette question. La question de l'énergie est très importante pour TSMC, qui est le plus gros consommateur de Taïwan dans ce secteur. Les unités de production du groupe ont en effet besoin d'un approvisionnement constant en électricité, car toute interruption de l'alimentation pourrait entraîner une dégradation de la qualité des semi-conducteurs produits.

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    • 2 min

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